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Ressources naturelles : La Kabylie et le gain facile

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  • Ressources naturelles : La Kabylie et le gain facile

    La semaine dernière, en évoquant dans cet espace l’agriculture urbaine, qui se révèle comme une alternative efficace en matière de sécurité alimentaire dans les villes, nous disions que le sujet est un mythe dans une société comme la nôtre.

    Aujourd’hui, si nous parlons d’agriculture de montagne et la mise en valeur des produits forestiers, il y a un risque d’aboutir à un constat identique : Un sujet sans aucun rapport avec la réalité algérienne.
    Pourtant, les potentialités en la matière ne manquent pas.
    Pour mieux cerner le rôle de ce type de produits, il est utile d’explorer le territoire de Kabylie dont la diversité du paysage et du climat offre d’importantes opportunités d’investissement dans ce créneau.
    Plus d’un tiers de la superficie totale de la wilaya de Tizi Ouzou est constitué de forêts (112 000 hectares, selon la conservation des forêts).

    Des potentialités appréciables

    Outre le liège et le bois, la surface forestière offre une gamme diversifiée de produits de très haute valeur (d’usage et d’échange).

    Un jeune spécialiste des produits du terroir nous en donne un exemple édifiant : Après avoir développé tous les sous-produits d’apiculture, de la production de diverses variétés du miel jusqu’au pollen, la cire, la gelée royale et les essaims, M. Guechida Hacène, ingénieur agronome et apiculteur de profession, a désormais l’ambition d’aller vers l’exploration des produits forestiers.

    Mais un seul exploitant ou une seule volonté reste très en-deçà des moyens nécessaires pour faire des produits de la forêt une réelle activité économique en mesure de contribuer au développement local.
    La question demeure ainsi posée : Qu’en est-il de l’exploitation de l’espace forestier et quelle est la place de la forêt dans l’économie locale ?
    En tenant compte de l’état des lieux de ce secteur, la tendance est au pessimisme: Non seulement le secteur n’est pas exploité mais il est dilapidé.

    La maffia du sable

    Des réseaux de prédateurs s’adonnent au massacre pur et simple de l’espace naturel dans son ensemble.

    Il suffit de voir ce que la maffia du sable a fait des lits des oueds comme le Sébaou, pour se rendre compte des dégâts causés aux richesses naturelles dans la région.

    La situation devient plus inquiétante lorsque ces forces du mal agissent dans une impunité avérée à la faveur d’un pouvoir local dont certains cercles osent même partager des intérêts occultes avec ces réseaux.

    Lorsque nous nous retrouvons face à des groupes d’individus encouragés implicitement par l’Etat à verser dans le gain facile, comment inciter des jeunes à développer des activités économiquement viables et requérant une exploitation rationnelle et contrôlée des richesses naturelles ?

    El Watan
    Pas à la tique ..
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