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Deux marins du vraquier Blida en otage dans les eaux somaliennes ont été relâchés hier pour des raisons humanitaires, selon le ministère des Affaires étrangères. Il s’agit d’un Ukrainien et de l’Algérien Azzedine Toudji, âgé de 52 ans, qui exerçait comme boulanger à bord du navire. Selon Nacereddine Mansouri, directeur d’IBC, les deux marins sont en bonne santé et à bord d’un bâtiment des forces internationales, se dirigeant vers un port «sûr».
F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - La nouvelle est tombée hier dans la matinée, provoquant un véritable vent de panique chez les familles des marins otages en Somalie. C’est en fait par un communiqué du ministère des Affaires étrangères, repris par les agences de presse, que la libération, pour des raisons humanitaires, de deux marins se trouvant à bord du vraquier Blida, a été annoncée. La question qui était sur toutes les lèvres portait sur l’identité du marin algérien libéré. Le suspense prendra fin aux environs de midi quand le nom du marin a été communiqué aux familles. «Les deux marins ont eu des problèmes de santé et heureusement, ils ont pu être évacués par les forces internationales qui assurent la protection des convois humanitaires se rendant en Somalie. Ils se trouvent actuellement sur un de leurs navires», nous a déclaré, hier, M. Mansouri directeur général d’International Built Carriers (IBC), filiale de la Cnan et armateur du navire. Selon notre interlocuteur c’est l’affréteur, qui est en contacts réguliers avec les pirates somaliens, qui s’est adressé au commandant de bord avant d’être renseigné sur l’état de santé préoccupant des deux marins. «L’affréteur jordanien Leaddarow a de ce fait demandé aux pirates de libérer les otages pour des raisons humanitaires, et cela a été fait», explique le premier responsable d’IBC. Ce dernier mettra en évidence le travail de sensibilisation effectué par les associations humanitaires activant en Somalie et qui ont participé aux négociations pour la libération des otages souffrants.
M. Mansouri précisera, par ailleurs, que les autorités algériennes suivent de près l’affaire et ont déjà entamé les démarches nécessaires pour le rapatriement du marin Azzedine Toudji dans les meilleures conditions. «Le navire sur lequel se trouvent les deux marins du Blidadevra maintenant arriver sur une côte sécurisée pour la prise en charge de ses deux passagers ayant pu quitter le vraquier Blida.» Le directeur d’IBC dira, par ailleurs, que les deux marins sont en bonne santé. «Les familles ont vécu une grande émotion aujourd’hui et nous avons craint le pire, et il est temps que les nôtres soient tous libérés. Pour cela, nous lançons un énième message aux autorités de notre pays pour que les marins soient libérés avant que le pire n’arrive», a déclaré hier Aït Ramdane, fils d’un marin du Blida. Ce dernier fera savoir que les familles rencontreront aujourd’hui le directeur d’IBC pour faire le point sur la situation des otages. Selon l’armateur, les négociations sont ininterrompues entre l’affréteur jordanien, qui a installé une cellule de crise en Grèce, et les pirates. Ceci d’autant que ces derniers ne détiennent actuellement qu’une dizaine de navires dans les eaux somaliennes, les autres ayant déjà été libérés au cours des derniers mois. Le vraquier Blida est entre les mains des pirates depuis le 1er janvier dernier quand il a été intercepté au large du sultanat d’Oman alors qu’il se dirigeait vers le port de Monbasa, au Kenya. Le navire avait à son bord un équipage de 27 membres, dont 17 Algériens.
F.-Z. B.
F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - La nouvelle est tombée hier dans la matinée, provoquant un véritable vent de panique chez les familles des marins otages en Somalie. C’est en fait par un communiqué du ministère des Affaires étrangères, repris par les agences de presse, que la libération, pour des raisons humanitaires, de deux marins se trouvant à bord du vraquier Blida, a été annoncée. La question qui était sur toutes les lèvres portait sur l’identité du marin algérien libéré. Le suspense prendra fin aux environs de midi quand le nom du marin a été communiqué aux familles. «Les deux marins ont eu des problèmes de santé et heureusement, ils ont pu être évacués par les forces internationales qui assurent la protection des convois humanitaires se rendant en Somalie. Ils se trouvent actuellement sur un de leurs navires», nous a déclaré, hier, M. Mansouri directeur général d’International Built Carriers (IBC), filiale de la Cnan et armateur du navire. Selon notre interlocuteur c’est l’affréteur, qui est en contacts réguliers avec les pirates somaliens, qui s’est adressé au commandant de bord avant d’être renseigné sur l’état de santé préoccupant des deux marins. «L’affréteur jordanien Leaddarow a de ce fait demandé aux pirates de libérer les otages pour des raisons humanitaires, et cela a été fait», explique le premier responsable d’IBC. Ce dernier mettra en évidence le travail de sensibilisation effectué par les associations humanitaires activant en Somalie et qui ont participé aux négociations pour la libération des otages souffrants.
M. Mansouri précisera, par ailleurs, que les autorités algériennes suivent de près l’affaire et ont déjà entamé les démarches nécessaires pour le rapatriement du marin Azzedine Toudji dans les meilleures conditions. «Le navire sur lequel se trouvent les deux marins du Blidadevra maintenant arriver sur une côte sécurisée pour la prise en charge de ses deux passagers ayant pu quitter le vraquier Blida.» Le directeur d’IBC dira, par ailleurs, que les deux marins sont en bonne santé. «Les familles ont vécu une grande émotion aujourd’hui et nous avons craint le pire, et il est temps que les nôtres soient tous libérés. Pour cela, nous lançons un énième message aux autorités de notre pays pour que les marins soient libérés avant que le pire n’arrive», a déclaré hier Aït Ramdane, fils d’un marin du Blida. Ce dernier fera savoir que les familles rencontreront aujourd’hui le directeur d’IBC pour faire le point sur la situation des otages. Selon l’armateur, les négociations sont ininterrompues entre l’affréteur jordanien, qui a installé une cellule de crise en Grèce, et les pirates. Ceci d’autant que ces derniers ne détiennent actuellement qu’une dizaine de navires dans les eaux somaliennes, les autres ayant déjà été libérés au cours des derniers mois. Le vraquier Blida est entre les mains des pirates depuis le 1er janvier dernier quand il a été intercepté au large du sultanat d’Oman alors qu’il se dirigeait vers le port de Monbasa, au Kenya. Le navire avait à son bord un équipage de 27 membres, dont 17 Algériens.
F.-Z. B.