En préambule, il faut être clair, le MIG est à l’origine une joint-venture judéo-arménienne. L’alliance de Mikoyan et de Gourevitch. Voilà pour le patrimoine génétique de cet avion d’élite.
La star de l’aviation soviétique équipe depuis sa création les armées de l’air arabes. Aujourd’hui la Syrie et l’Iran fondent leur puissance aérienne sur la possession de ces appareils dont la dernière version est en concurrence redoutable avec les F15 et F16 israélo-américains.
La connaissance occidentale des MIG a fait un bond après la chute du Mur et l’absorption par l’Allemagne réunifiée de toute la flotte aérienne de l’ex-RDA. Les Migs ont été étudiés attentivement par les labos de l’US Air Force puis vendus à la Pologne. La Pologne aurait ensuite secrètement effectué un « prêt » à Israël pour parfaire divers tests en conditions réelles.
Mais les israéliens n’ont pas attendu l’Allemagne et la Pologne pour connaître tous les secrets de l’avion russe. L’affaire remonte au milieu des années 60. Les services israéliens disposent alors d’une enveloppe et de moyens importants pour circonvenir un pilote arabe. Une première tentative échoue en Egypte et se solde par l’arrestation et l’exécution des agents. Une seconde tentative en Irak permet la capture d’un appareil.
A l’origine du projet, un pilote cible est identifié par des relais locaux. Il s’agit de Munir Redfa, chrétien syriaque, écœuré par ses missions de bombardement sur les populations kurdes et comme beaucoup de ses compatriotes, admirateur d’Israël. Une « américaine » membre de la jet set locale l’approche au cours d’une réception, le séduit et finalise avec lui les modalités de l’opération.
Toutes les garanties sont données au pilote irakien pour la réussite de l’exfiltration. Un voyage en Israël est organisé. Surréaliste. Redfa passe de l’autre côté du miroir en VIP. Il est reçu par les patrons de l’IAF et visite la base aérienne de H’atsor (kanaf 4) où il devra poser son Mig. Sa famille quitte le pays par l’Iran avec l’aide des résistants Kurdes et trouve refuge en Israël. Fin du premier acte.
Le 16 août 1966, sous couvert d’une mission d’entraînement, Munir Redfa, quitte l’espace aérien irakien, survole la Jordanie sans être inquiété et se pose sous escorte de Mirage israéliens sur la base de Hatsor. L’opération Yahalom ( Diamant) est réussie.
L’appareil après avoir subi des tests en Israël est envoyé aux USA dans la fameuse zone 51 sur la base aérienne secrète de Groomlake au cœur du désert Nevada, connue pour ses expériences « extra-terrestres ».
Redfa est décédé en 1998. Il a fini sa vie « ailleurs » sous une nouvelle identité. Son Mig 21 se trouve aujourd’hui au musée de l’armée de l’air israélienne (IAF), situé à H’atzerim au sud-ouest de Beersheva.
Pour parfaire l’histoire, les israéliens ont capturé 6 autres Migs en 1967 sur la base égyptienne d’El-Arish auquel s’ajoute un Mig 23 récupéré en 1989 suite à la défection d’un pilote syrien.
A l’heure actuelle les israéliens s’entraînent, entre autres, sur des Mig 29, identiques -voire supérieurs- aux modèles syriens et iraniens. Ces appareils prêtés par « un pays étranger » sont rattachés au centre d’essais en vols Manat (voir dernière vidéo) La société de défense Elbit est pour sa part spécialisée dans l’amélioration électronique des MIGs et coopère avec plusieurs armées de l’air étrangères. Il existe ainsi des coopérations étroites avec la Roumanie par exemple. Mais pas seulement.
Nanov.
La star de l’aviation soviétique équipe depuis sa création les armées de l’air arabes. Aujourd’hui la Syrie et l’Iran fondent leur puissance aérienne sur la possession de ces appareils dont la dernière version est en concurrence redoutable avec les F15 et F16 israélo-américains.
La connaissance occidentale des MIG a fait un bond après la chute du Mur et l’absorption par l’Allemagne réunifiée de toute la flotte aérienne de l’ex-RDA. Les Migs ont été étudiés attentivement par les labos de l’US Air Force puis vendus à la Pologne. La Pologne aurait ensuite secrètement effectué un « prêt » à Israël pour parfaire divers tests en conditions réelles.
Mais les israéliens n’ont pas attendu l’Allemagne et la Pologne pour connaître tous les secrets de l’avion russe. L’affaire remonte au milieu des années 60. Les services israéliens disposent alors d’une enveloppe et de moyens importants pour circonvenir un pilote arabe. Une première tentative échoue en Egypte et se solde par l’arrestation et l’exécution des agents. Une seconde tentative en Irak permet la capture d’un appareil.
A l’origine du projet, un pilote cible est identifié par des relais locaux. Il s’agit de Munir Redfa, chrétien syriaque, écœuré par ses missions de bombardement sur les populations kurdes et comme beaucoup de ses compatriotes, admirateur d’Israël. Une « américaine » membre de la jet set locale l’approche au cours d’une réception, le séduit et finalise avec lui les modalités de l’opération.
Toutes les garanties sont données au pilote irakien pour la réussite de l’exfiltration. Un voyage en Israël est organisé. Surréaliste. Redfa passe de l’autre côté du miroir en VIP. Il est reçu par les patrons de l’IAF et visite la base aérienne de H’atsor (kanaf 4) où il devra poser son Mig. Sa famille quitte le pays par l’Iran avec l’aide des résistants Kurdes et trouve refuge en Israël. Fin du premier acte.
Le 16 août 1966, sous couvert d’une mission d’entraînement, Munir Redfa, quitte l’espace aérien irakien, survole la Jordanie sans être inquiété et se pose sous escorte de Mirage israéliens sur la base de Hatsor. L’opération Yahalom ( Diamant) est réussie.
L’appareil après avoir subi des tests en Israël est envoyé aux USA dans la fameuse zone 51 sur la base aérienne secrète de Groomlake au cœur du désert Nevada, connue pour ses expériences « extra-terrestres ».
Redfa est décédé en 1998. Il a fini sa vie « ailleurs » sous une nouvelle identité. Son Mig 21 se trouve aujourd’hui au musée de l’armée de l’air israélienne (IAF), situé à H’atzerim au sud-ouest de Beersheva.
Pour parfaire l’histoire, les israéliens ont capturé 6 autres Migs en 1967 sur la base égyptienne d’El-Arish auquel s’ajoute un Mig 23 récupéré en 1989 suite à la défection d’un pilote syrien.
A l’heure actuelle les israéliens s’entraînent, entre autres, sur des Mig 29, identiques -voire supérieurs- aux modèles syriens et iraniens. Ces appareils prêtés par « un pays étranger » sont rattachés au centre d’essais en vols Manat (voir dernière vidéo) La société de défense Elbit est pour sa part spécialisée dans l’amélioration électronique des MIGs et coopère avec plusieurs armées de l’air étrangères. Il existe ainsi des coopérations étroites avec la Roumanie par exemple. Mais pas seulement.
Nanov.
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