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Leur histoire est celle de tant d'autres qui ont fui la Libye, et qui ont rencontré les mêmes problèmes. Sept hommes originaires du Mali, de Guinée, du Cameroun et du Nigeria sont depuis plusieurs jours entre les mains des autorités algériennes, dans un centre d'accueil à Djanet, après avoir quitté Tripoli il y a près de trois semaines.
Ils sont détenus à Djanet, à trois kilomètres environ du centre-ville, dans un centre d'accueil, entouré de barbelés. Des matelas au sol, pas d'eau courante, mais « quelques bidons qui ne suffisent pas », raconte l'un d'entre eux à RFI.
Les réfugiés assurent ne pas avoir le droit de sortir du centre, seulement quand on leur demande de travailler. Tâches ménagères, peinture d'un commissariat, ils font office de main-d'oeuvre, expliquent-ils, sans être payés malgré des promesses.
L'un d'eux assure avoir été menacé avec une arme pour avoir alerté des organisations internationales sur leur sort. « A chaque fois qu'on proteste, les Algériens nous reprochent d'être sur leur territoire et de ne pas avoir choisi de fuir la Libye par une autre frontière. »
Les réfugiés craignent de rester plusieurs semaines voire plusieurs mois à Djanet. C'est par ce même centre qu'ont transité déjà plusieurs centaines de Libyens et d'étrangers fuyant la guerre du pays voisin. Une crise qui se répercute sur l'Algérie, débordée comme la Tunisie à ses frontières.
Par RFI
Ils sont détenus à Djanet, à trois kilomètres environ du centre-ville, dans un centre d'accueil, entouré de barbelés. Des matelas au sol, pas d'eau courante, mais « quelques bidons qui ne suffisent pas », raconte l'un d'entre eux à RFI.
Les réfugiés assurent ne pas avoir le droit de sortir du centre, seulement quand on leur demande de travailler. Tâches ménagères, peinture d'un commissariat, ils font office de main-d'oeuvre, expliquent-ils, sans être payés malgré des promesses.
L'un d'eux assure avoir été menacé avec une arme pour avoir alerté des organisations internationales sur leur sort. « A chaque fois qu'on proteste, les Algériens nous reprochent d'être sur leur territoire et de ne pas avoir choisi de fuir la Libye par une autre frontière. »
Les réfugiés craignent de rester plusieurs semaines voire plusieurs mois à Djanet. C'est par ce même centre qu'ont transité déjà plusieurs centaines de Libyens et d'étrangers fuyant la guerre du pays voisin. Une crise qui se répercute sur l'Algérie, débordée comme la Tunisie à ses frontières.
Par RFI