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La Styliste Majda organise chaque année un défilé de mode où elle présente sa collection mariant tradition et modernité. c'est dommage qu'il n'y ait eu de photos pour mieux découvrir sa collection.
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Intitulé « Tradition et modernité », ce défilé de mode est une façon pour la styliste de préserver les traditions dans ses costumes et de faire connaître les tenues traditionnelles à travers le monde.
Durant cet après-midi printanier, les planches du théâtre de Béjaïa ont vibré sous la grâce et les pas mesurés des mannequins professionnels. Ces derniers, dans une démarche irréprochable, ont exhibé une trentaine de tenues, exhumées du terroir national.
En fait, l’Algérie a été revisitée à travers des tenues vestimentaires, propres à chaque région. Comme a tenu à le préciser la styliste, cette collection permet de traverser le territoire algérien, car chaque région a ses propres broderies. Chaque contrée a été représentée par sa tenue spécifique et la musique appropriée. Pour ce faire, la chorégraphie a été confiée à un mannequin professionnel, à savoir Bachira, aidée par Majda. La collection a dévoilé des karakous, des caftans, des jabadari et l’incontournable robe de mariée. Les tissus choisis étaient de différentes couleurs.
L’originalité dans ce défilé de mode réside dans le fait que la plupart des karakous n’étaient pas montés sur du velours et travaillés au fil d’or mais d’autres matières ont été utilisées, à l’image du taffetas. La texture des tissus oscillait entre la soi, la mousseline, le chantoung de soie... le tout travaillé avec de la fetla, de la chaâra et des perles. Les couleurs prédominantes qui ont happé le regard sont le turquoise, le rose, le bleu, le vert et le bordeaux. « J’aime bien ce mélange de couleurs. J’adore ces couleurs un peu chatoyantes. Dans mes collections, je n’utilise jamais une seule couleur », dit-elle sur un ton connaisseur. L’assistance fut en admiration devant le panel de tenues tons très chics.
A chaque passage d’un mannequin, des slaves d’applaudissements et des youyous nourris ont fait vibrer le Théâtre régional de Béjaïa, dont les planches ne résonnent qu’occasionnellement. Ces beaux modèles, nous révèle-t-on, ont nécessité une année de préparation.
Cependant, Majda reconnaît que l’inspiration de ses modèles vient en faisant ses achats en Algérie, en Europe et au Moyen-Orient... C’est en touchant les matières que les esquisses de ses modèles naissent. « J’essaye de dénicher, au gré de mes voyages, les bons coupons », argumente-t-elle. Cela étant, Majda tient à souligner qu’en Algérie, les tissus haut de gamme sont disponibles contrairement aux accessoires. Devant ce vide flagrant, à l’image des perles de topaze ou encore de cristal, le recours à l’importation est de mise. Il est à noter que ce défilé de mode, auréolé de savoir-faire et de couleurs, aura lieu prochainement à Alger. C’est du moins ce que nous promet la styliste Majda. Un rendez-vous à ne manquer sous aucun prétexte.
Par El watan
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Intitulé « Tradition et modernité », ce défilé de mode est une façon pour la styliste de préserver les traditions dans ses costumes et de faire connaître les tenues traditionnelles à travers le monde.
Durant cet après-midi printanier, les planches du théâtre de Béjaïa ont vibré sous la grâce et les pas mesurés des mannequins professionnels. Ces derniers, dans une démarche irréprochable, ont exhibé une trentaine de tenues, exhumées du terroir national.
En fait, l’Algérie a été revisitée à travers des tenues vestimentaires, propres à chaque région. Comme a tenu à le préciser la styliste, cette collection permet de traverser le territoire algérien, car chaque région a ses propres broderies. Chaque contrée a été représentée par sa tenue spécifique et la musique appropriée. Pour ce faire, la chorégraphie a été confiée à un mannequin professionnel, à savoir Bachira, aidée par Majda. La collection a dévoilé des karakous, des caftans, des jabadari et l’incontournable robe de mariée. Les tissus choisis étaient de différentes couleurs.
L’originalité dans ce défilé de mode réside dans le fait que la plupart des karakous n’étaient pas montés sur du velours et travaillés au fil d’or mais d’autres matières ont été utilisées, à l’image du taffetas. La texture des tissus oscillait entre la soi, la mousseline, le chantoung de soie... le tout travaillé avec de la fetla, de la chaâra et des perles. Les couleurs prédominantes qui ont happé le regard sont le turquoise, le rose, le bleu, le vert et le bordeaux. « J’aime bien ce mélange de couleurs. J’adore ces couleurs un peu chatoyantes. Dans mes collections, je n’utilise jamais une seule couleur », dit-elle sur un ton connaisseur. L’assistance fut en admiration devant le panel de tenues tons très chics.
A chaque passage d’un mannequin, des slaves d’applaudissements et des youyous nourris ont fait vibrer le Théâtre régional de Béjaïa, dont les planches ne résonnent qu’occasionnellement. Ces beaux modèles, nous révèle-t-on, ont nécessité une année de préparation.
Cependant, Majda reconnaît que l’inspiration de ses modèles vient en faisant ses achats en Algérie, en Europe et au Moyen-Orient... C’est en touchant les matières que les esquisses de ses modèles naissent. « J’essaye de dénicher, au gré de mes voyages, les bons coupons », argumente-t-elle. Cela étant, Majda tient à souligner qu’en Algérie, les tissus haut de gamme sont disponibles contrairement aux accessoires. Devant ce vide flagrant, à l’image des perles de topaze ou encore de cristal, le recours à l’importation est de mise. Il est à noter que ce défilé de mode, auréolé de savoir-faire et de couleurs, aura lieu prochainement à Alger. C’est du moins ce que nous promet la styliste Majda. Un rendez-vous à ne manquer sous aucun prétexte.
Par El watan
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