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Partenariat public-privé étranger : «Ni dogme ni complexe»

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  • Partenariat public-privé étranger : «Ni dogme ni complexe»

    Ni dogme ni complexe, nouveau mantra du gouvernement algérien en termes de gestion économique ? C’est tout du moins ainsi que le ministre des Ressources en eau, Abdelmalek Sellal, décrit la politique de son secteur en termes de gestion déléguée.


    «Nous n’avons, en Algérie, ni a priori ni dogme concernant le partenariat public-privé. Nous croyons que l’économie algérienne et sa législation garantissent les conditions d’un business gagnant-gagnant», a déclaré le ministre dans son allocution d’ouverture d’un séminaire sur la gestion déléguée des services publics de l’eau et de l’assainissement, qui s’est déroulée jeudi à Oran. «Nous n’avons pas de complexe à aller chercher la compétence et l’expertise là où elles se trouvent», a-t-il poursuivi. «Il y a comme une caricature de l’Algérie de gestion économique administrée, socialiste, etc. Je crois que nous sommes en train d’évoluer et qu’avec cet exemple, nous démontrons que nous ne sommes pas dogmatiques, loin s’en faut. Il faut juste trouver des partenaires de haut niveau», a ajouté M. Sellal. Et en matière d’eau, «l’Algérie a vu juste».

    Cette forme de sociétés, mise en place pour la première fois avec le français Suez Environnement, donnant naissance par la même à la Société des eaux et de l’assainissement d’Alger (Seaal) est une «innovation» dans ce secteur. Les résultats probants quant à cette expérience ont fait que ce type de partenariat soit élargi à d’autres villes. Après Alger pour Suez Environnement, ce fut au tour des villes de Annaba (Seata), Constantine (Seaco) et Oran (SEOR) de voir leur gestion des eaux confiée respectivement à l’allemand Gelssen-Wasser, à la Marseillaise des eaux et à l’espagnol Agbar Agua, filiale de Suez Environnement.


    «S’adapter à l’environnement des affaires»


    Et si le travail accompli à Alger, Constantine et Oran est «plus que satisfaisant», l’expérience n’a pas pris avec les Allemands à Annaba. «Cet échec a été très difficile à avaler», a commenté
    M. Sellal. D’autant plus que les responsables avaient expliqué les retards enregistrés par les lourdeurs administratives et autres difficultés dues au code des marchés publics. Ecueils auxquels les autres partenaires ont, semble-t-il, réussi à faire face. «Il est évident que nous avons rencontré des difficultés. Mais avant de s’engager sur un marché, il est impératif de se renseigner sur cet environnement. Après, le reste est question d’adaptation», affirme Loïc Fauchon, PDG de la Marseillaise des eaux. Même son de cloche du côté de Suez Environnement et de Seaal.

    «Nous avons eu à travailler dans de nombreux pays et le plus important reste la pédagogie d’adaptation. Nous sommes confrontés à ces problèmes, mais l’une des obligations de l’opérateur est de faire avec le contexte réglementaire du pays», explique pour sa part Jean-Marc Yann, directeur général de la Seaal. Et cette «faculté d’adaptation» ne semble pas être «le fort» des Allemands.
    Contrairement aux Français qui semblent «si bien connaître» les Algériens. «C’est un problème culturel. D’autant plus qu’il y a de nombreuses similitudes entre la France et l’Algérie en termes de bureaucratie et d’administration», conclut M. Fauchon.

    source: El Watan
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