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L’enquête de Visa a interrogé 1.000 personnes âgées entre 25 et 45 ans, équitablement réparties entre hommes et femmes. Il ressort de l’étude que 90 personnes sur 1.000 préfèrent le paiement par carte pour les frais de restauration et divertissement, 73 personnes l’utilisent pour les produits de beauté et accessoires et 42 pour les services récurrents (paiement de la facture de téléphone, stations d’essence…).
Selon une récente étude que vient de publier Visa international pour le Maroc, l’Afrique de l’Ouest et du centre, plus de la moitié des détenteurs d’une carte bancaire (55%) ne l’utilisent pas pour effectuer des transactions commerciales. La plupart des 7,7 millions de cartes qui circulent au Maroc servent surtout au retrait de l’argent liquide aux guichets automatiques bancaires. Le plus grand obstacle à l’utilisation des cartes de paiement reste le manque flagrant de points de vente ou de lieux où la monnaie numérique est acceptée. Les commerçants sont réfractaires à l’installation des terminaux de paiement en raison de la commission qu’ils estiment trop élevée. Selon l’étude, 8 Marocains sur 10 ne peuvent utiliser leur carte en raison du manque de terminaux dans le commerce de détails. 79% des personnes interrogées aimeraient voir la culture d’acceptation des cartes de paiement s’améliorer pour permettre un meilleur accès aux paiements directs.
Selon les résultats de l’enquête, le retrait d’argent liquide aux distributeurs automatiques reste l’usage dominant. Seuls 32% des personnes affirment avoir utilisé leurs cartes de paiement pour faire des achats directs. Les chiffres communiqués expliquent que plus de la moitié des sondés (55%) estiment que les commerçants n’acceptent pas les cartes de paiement et près de 4 personnes sur 10 sont souvent dissuadées car les machines ne fonctionnent pas correctement.
En outre, les cartes de paiement sont toujours limitées à l’utilisation sur le territoire marocain. 88% contre seulement 12% pour les utilisations à l’étranger. Il faut dire que la pratique demeure encore très timide en ce sens malgré l’assouplissement de la réglementation des changes. Pour leur part, les dotations touristiques restent toujours insuffisantes. Selon l’enquête, 94% des Marocains souhaiteraient une hausse des allocations touristes internationales. 82% pensent qu’ils auraient réservé les billets d’avion et les réservations d’hôtel si ces opérations étaient disponibles au Maroc.
En attendant, l’écrasante majorité des Marocains détient des cartes de débit (98%) et 2% seulement des cartes de crédit. En dépit des obstacles liés à la culture d’acceptation des cartes de paiement au Maroc, les personnes sondées continuent à utiliser régulièrement leurs cartes: 89% des utilisateurs le font 4 à 6 fois par semaine, tant pour les achats directs (26%) que pour le retrait d’argent liquide (74%). La majorité des personnes interrogées (68%) cite la commodité comme principal avantage de l’utilisation de leurs cartes de paiement par rapport aux espèces. Ces cartes s’avérant particulièrement utiles dans les situations d’urgence (81%) et les urgences durant les voyages (13%).
L'economiste
Selon une récente étude que vient de publier Visa international pour le Maroc, l’Afrique de l’Ouest et du centre, plus de la moitié des détenteurs d’une carte bancaire (55%) ne l’utilisent pas pour effectuer des transactions commerciales. La plupart des 7,7 millions de cartes qui circulent au Maroc servent surtout au retrait de l’argent liquide aux guichets automatiques bancaires. Le plus grand obstacle à l’utilisation des cartes de paiement reste le manque flagrant de points de vente ou de lieux où la monnaie numérique est acceptée. Les commerçants sont réfractaires à l’installation des terminaux de paiement en raison de la commission qu’ils estiment trop élevée. Selon l’étude, 8 Marocains sur 10 ne peuvent utiliser leur carte en raison du manque de terminaux dans le commerce de détails. 79% des personnes interrogées aimeraient voir la culture d’acceptation des cartes de paiement s’améliorer pour permettre un meilleur accès aux paiements directs.
Selon les résultats de l’enquête, le retrait d’argent liquide aux distributeurs automatiques reste l’usage dominant. Seuls 32% des personnes affirment avoir utilisé leurs cartes de paiement pour faire des achats directs. Les chiffres communiqués expliquent que plus de la moitié des sondés (55%) estiment que les commerçants n’acceptent pas les cartes de paiement et près de 4 personnes sur 10 sont souvent dissuadées car les machines ne fonctionnent pas correctement.
En outre, les cartes de paiement sont toujours limitées à l’utilisation sur le territoire marocain. 88% contre seulement 12% pour les utilisations à l’étranger. Il faut dire que la pratique demeure encore très timide en ce sens malgré l’assouplissement de la réglementation des changes. Pour leur part, les dotations touristiques restent toujours insuffisantes. Selon l’enquête, 94% des Marocains souhaiteraient une hausse des allocations touristes internationales. 82% pensent qu’ils auraient réservé les billets d’avion et les réservations d’hôtel si ces opérations étaient disponibles au Maroc.
En attendant, l’écrasante majorité des Marocains détient des cartes de débit (98%) et 2% seulement des cartes de crédit. En dépit des obstacles liés à la culture d’acceptation des cartes de paiement au Maroc, les personnes sondées continuent à utiliser régulièrement leurs cartes: 89% des utilisateurs le font 4 à 6 fois par semaine, tant pour les achats directs (26%) que pour le retrait d’argent liquide (74%). La majorité des personnes interrogées (68%) cite la commodité comme principal avantage de l’utilisation de leurs cartes de paiement par rapport aux espèces. Ces cartes s’avérant particulièrement utiles dans les situations d’urgence (81%) et les urgences durant les voyages (13%).
L'economiste