Autoroute Est-Ouest : arrêt des travaux à Bouzegza et réparation de la chaussée à Oued Djer[/B]
Lancé en septembre 2006 pour un délai de réalisation de 40 mois, le projet de l’autoroute Est‑Ouest s’éternise. Selon nos informations, le chantier de réalisation des tunnels de Bouzegza, entre Alger et Bouira, est à l’arrêt depuis plusieurs jours. Le groupement chinois Citic‑CRCC, en charge de la réalisation des lots Centre et Ouest de l’autoroute Est‑Ouest exige d’être payé avant de reprendre les travaux. « Les travaux de réalisation des tunnels de Bouzegza sont à l’arrêt sur un tronçon de 6 km », explique une source proche du projet.
La circulation routière sur l’autoroute de l’Est, qui relie la capitale à l’est du pays, est devenue ces derniers mois infernale. D’interminables bouchons se forment sur les deux sens de cet important axe routier. Aux heures de pointe, cinq heures sont parfois nécessaires pour faire le trajet Lakhdaria‑Alger (70 km) par voiture. « Les Chinois ont peut être laissé en dernier la traversée des monts de Bouzegza, extrêmement importante pour la fluidification du trafic routier entre Alger et l’est du pays, pour faire pression sur les autorités en cas de problèmes de paiement », estime notre source.
L’autoroute ne sera pas achevée avant 2013
La réalisation de l’autoroute Est‑Ouest a été confiée en septembre 2006 aux groupements chinois Citic‑CRCC et japonais Cojaal pour un délai de 40 mois et une enveloppe de 12 milliards de dollars. « Le projet devait être livré le 18 janvier 2010 », précise notre source. « Mais il ne sera pas achevé avant 2013, si la cadence actuelle des travaux est maintenue », affirme‑t‑elle. Du coup, l’Algérie aura payé très cher une autoroute de mauvaise qualité et qui n’a pas été achevée dans les délais initiaux. « La Chine a construit un pont autoroutier de 2X3 voies sur la mer pour 23 millions d’euros le kilomètre. L’Algérie a construit une chaussée d’autoroute pour 10 millions d’euros le kilomètre. En Tunisie et au Maroc, le kilomètre d’autoroute revient à moins de 4 millions d’euros », explique un spécialiste. L’autoroute algérienne n’a ni stations‑service, ni aires de repos. Pour accomplir le trajet Alger‑Oran, il faudrait faire le plein de carburant avant d’emprunter l’autoroute, qui est dépourvue de toilettes.
Réparations de la chaussée sur plusieurs tronçons
Preuve de la mauvaise qualité des travaux réalisés, des sections entières ont été refaites, moins de deux ans après leur ouverture à la circulation automobile. Des travaux de réparation de la chaussée d’un tronçon de plusieurs kilomètres entre Boumedfaâ et Oued Djer, dans la partie ouest, sont actuellement en cours. La circulation a été déviée sur l’ancienne RN 4. Cette partie, réalisée par le groupement Citic-CRCC, n’est pas seule à présenter des malfaçons. Des travaux de remplacement des joints de chaussée sur les ponts ont été menés sur plusieurs tronçons du centre et de l’ouest du pays.
« Une chaussée est faite pour durée d’au moins dix ans. Donc, si des réparations sont faites, cela veut dire que la qualité des travaux n’était pas bonne. Le contrôle et le suivi des travaux ont été défaillants », explique un expert en construction d’autoroutes. Non seulement, les groupements chinois et japonais sont à près de deux ans de retard dans la livraison de l’autoroute, mais par surcroît, les tronçons déjà réalisés présentent plusieurs malfaçons liées à la qualité des travaux.
Sur ce dossier, le ministre des Travaux publics, Amar Ghoul, ne dit rien. Il continue de maintenir que l’autoroute sera livrée à la fin de l’année en cours.
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Lancé en septembre 2006 pour un délai de réalisation de 40 mois, le projet de l’autoroute Est‑Ouest s’éternise. Selon nos informations, le chantier de réalisation des tunnels de Bouzegza, entre Alger et Bouira, est à l’arrêt depuis plusieurs jours. Le groupement chinois Citic‑CRCC, en charge de la réalisation des lots Centre et Ouest de l’autoroute Est‑Ouest exige d’être payé avant de reprendre les travaux. « Les travaux de réalisation des tunnels de Bouzegza sont à l’arrêt sur un tronçon de 6 km », explique une source proche du projet.
La circulation routière sur l’autoroute de l’Est, qui relie la capitale à l’est du pays, est devenue ces derniers mois infernale. D’interminables bouchons se forment sur les deux sens de cet important axe routier. Aux heures de pointe, cinq heures sont parfois nécessaires pour faire le trajet Lakhdaria‑Alger (70 km) par voiture. « Les Chinois ont peut être laissé en dernier la traversée des monts de Bouzegza, extrêmement importante pour la fluidification du trafic routier entre Alger et l’est du pays, pour faire pression sur les autorités en cas de problèmes de paiement », estime notre source.
L’autoroute ne sera pas achevée avant 2013
La réalisation de l’autoroute Est‑Ouest a été confiée en septembre 2006 aux groupements chinois Citic‑CRCC et japonais Cojaal pour un délai de 40 mois et une enveloppe de 12 milliards de dollars. « Le projet devait être livré le 18 janvier 2010 », précise notre source. « Mais il ne sera pas achevé avant 2013, si la cadence actuelle des travaux est maintenue », affirme‑t‑elle. Du coup, l’Algérie aura payé très cher une autoroute de mauvaise qualité et qui n’a pas été achevée dans les délais initiaux. « La Chine a construit un pont autoroutier de 2X3 voies sur la mer pour 23 millions d’euros le kilomètre. L’Algérie a construit une chaussée d’autoroute pour 10 millions d’euros le kilomètre. En Tunisie et au Maroc, le kilomètre d’autoroute revient à moins de 4 millions d’euros », explique un spécialiste. L’autoroute algérienne n’a ni stations‑service, ni aires de repos. Pour accomplir le trajet Alger‑Oran, il faudrait faire le plein de carburant avant d’emprunter l’autoroute, qui est dépourvue de toilettes.
Réparations de la chaussée sur plusieurs tronçons
Preuve de la mauvaise qualité des travaux réalisés, des sections entières ont été refaites, moins de deux ans après leur ouverture à la circulation automobile. Des travaux de réparation de la chaussée d’un tronçon de plusieurs kilomètres entre Boumedfaâ et Oued Djer, dans la partie ouest, sont actuellement en cours. La circulation a été déviée sur l’ancienne RN 4. Cette partie, réalisée par le groupement Citic-CRCC, n’est pas seule à présenter des malfaçons. Des travaux de remplacement des joints de chaussée sur les ponts ont été menés sur plusieurs tronçons du centre et de l’ouest du pays.
« Une chaussée est faite pour durée d’au moins dix ans. Donc, si des réparations sont faites, cela veut dire que la qualité des travaux n’était pas bonne. Le contrôle et le suivi des travaux ont été défaillants », explique un expert en construction d’autoroutes. Non seulement, les groupements chinois et japonais sont à près de deux ans de retard dans la livraison de l’autoroute, mais par surcroît, les tronçons déjà réalisés présentent plusieurs malfaçons liées à la qualité des travaux.
Sur ce dossier, le ministre des Travaux publics, Amar Ghoul, ne dit rien. Il continue de maintenir que l’autoroute sera livrée à la fin de l’année en cours.
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