Le Fonds InfraMed, premier instrument de financement d'infrastructures dans les pays du sud de la Méditerranée, lancé l'année dernière avec le concours de la Caisse de dépôt et de gestion marocaine (CDG) est doté désormais de plus de 600 millions d'euros pour la mise en place de 24 projets dans 13 pays, dont le Maroc. Le Fonds, créé à l'initiative conjointe de la Caisse des dépôts (CDC) française et de la Cassa depositi e prestiti (CDP) italienne, en partenariat également avec la Banque européenne d'investissement (BEI) et la banque égyptienne EFG Hermes, a «pu bénéficier de moyens complémentaires portant son montant à plus de 600 millions d'euros, contre 385 millions d'euros au moment de sa création», a déclaré à la MAP le directeur des Affaires européennes et internationales de la CDC, Laurent Vigier. En tenant compte de l'effet de levier, cela correspond, selon lui, à «une capacité de financement de près de dix milliards d'euros dans les infrastructures du sud de la Méditerranée».
Considéré comme le plus important fonds d'infrastructure de la région du Moyen Orient et de l'Afrique du Nord (MENA), InfraMed a pour objet de promouvoir l'investissement en fonds propres dans des projets d'infrastructures urbaines, énergétiques et de transport, dans une région où les taux de croissance urbaine figurent parmi les plus élevés au monde. «On s'intéresse notamment aux projets d'éoliennes, de centrales électriques, de réseaux de transport, des routes, tous ces éléments d'infrastructure dont a besoin le développement d'un pays», a expliqué le responsable de la CDC française, notant à cet égard que 24 projets ont déjà été identifiés sur l'ensemble de la zone de l'éligibilité d'InfraMed, c'est-à-dire les 13 pays de la rive sud de la Méditerranée, y compris le Maroc». «Certains de ces projets, en cours d'instruction, vont aboutir très prochainement», a précisé M. Vigier qui représentait la semaine dernière la CDC au premier forum d'affaires de Marseille (Sud de la France), consacré à l'intensification des relations commerciales entre l'Europe et la zone MENA.
Ce forum, a-t-il indiqué, a été une occasion de lancer un appel aux investisseurs étrangers, en particulier des pays du Golfe, pour accompagner la mise en oeuvre de ces projets, car «dans quelques mois, le problème d'InfraMed ne va plus être le manque de projets mais leur succès». «C'est le moment pour les pays du Golfe de montrer leur engagement de saisir les opportunités de la croissance en Méditerranée, comme les réformes engagées dans la région, en particulier au Maroc sous l'impulsion de S.M. le Roi Mohammed VI», a-t-il conclu.
Le Matin
Considéré comme le plus important fonds d'infrastructure de la région du Moyen Orient et de l'Afrique du Nord (MENA), InfraMed a pour objet de promouvoir l'investissement en fonds propres dans des projets d'infrastructures urbaines, énergétiques et de transport, dans une région où les taux de croissance urbaine figurent parmi les plus élevés au monde. «On s'intéresse notamment aux projets d'éoliennes, de centrales électriques, de réseaux de transport, des routes, tous ces éléments d'infrastructure dont a besoin le développement d'un pays», a expliqué le responsable de la CDC française, notant à cet égard que 24 projets ont déjà été identifiés sur l'ensemble de la zone de l'éligibilité d'InfraMed, c'est-à-dire les 13 pays de la rive sud de la Méditerranée, y compris le Maroc». «Certains de ces projets, en cours d'instruction, vont aboutir très prochainement», a précisé M. Vigier qui représentait la semaine dernière la CDC au premier forum d'affaires de Marseille (Sud de la France), consacré à l'intensification des relations commerciales entre l'Europe et la zone MENA.
Ce forum, a-t-il indiqué, a été une occasion de lancer un appel aux investisseurs étrangers, en particulier des pays du Golfe, pour accompagner la mise en oeuvre de ces projets, car «dans quelques mois, le problème d'InfraMed ne va plus être le manque de projets mais leur succès». «C'est le moment pour les pays du Golfe de montrer leur engagement de saisir les opportunités de la croissance en Méditerranée, comme les réformes engagées dans la région, en particulier au Maroc sous l'impulsion de S.M. le Roi Mohammed VI», a-t-il conclu.
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