Le petit et richissime émirat rachète à tout va des actifs très divers – du PSG à l’or grec. Une stratégie bien ficelée pour l’un des pays les plus fortunés du monde.
Avec le prochain rachat de la banque Dexia Luxembourg, le Qatar continue de faire chauffer sa Carte bleue. Un investissement qui s’inscrit dans la stratégie de conquête de cet émirat du Golfe, premier exportateur mondial de gaz naturel liquéfié.
En seize ans, après avoir renversé son père pendant ses vacances en Suisse, le cheikh Hamad ibn Khalifa al-Thani a réussi son implantation tout-terrain en Europe. Le fonds souverain Qatar Investment Authority (QIA), doté de 85 milliards de dollars*, fait fructifier le pactole qatarien en misant dans des secteurs variés.
En France, le QIA possède notamment des participations dans le groupe Lagardère (propriétaire de Paris Match), la *Société fermière du casino municipal de Cannes, mais aussi dans Suez environnement, Vinci, Veolia, le Prix de l’Arc de triomphe et le PSG. Que ce soit en Allemagne (avec Volkswagen ou Hochtief, le leader allemand du BTP), en Angleterre (Harrods, London Stock Exchange) ou en *Espagne (Iberdrola, le géant de l’énergie), rien ne semble arrêter sa soif d’acquisitions.
Même pas la Grèce… puisque l’émirat vient d’investir dans l’or hellénique, après avoir *participé, en août, à la fusion des deux principales banques locales.
Le secteur bancaire représente, en effet, un actif stratégique pour le Qatar qui s’est déjà invité chez Barclays et Credit suisse. Un cercle vertueux, en termes de renommée internationale, pour ce pays qui accueillera la Coupe du monde de football en 2022.
Valentine de Panafieu - Paris Match
Avec le prochain rachat de la banque Dexia Luxembourg, le Qatar continue de faire chauffer sa Carte bleue. Un investissement qui s’inscrit dans la stratégie de conquête de cet émirat du Golfe, premier exportateur mondial de gaz naturel liquéfié.
En seize ans, après avoir renversé son père pendant ses vacances en Suisse, le cheikh Hamad ibn Khalifa al-Thani a réussi son implantation tout-terrain en Europe. Le fonds souverain Qatar Investment Authority (QIA), doté de 85 milliards de dollars*, fait fructifier le pactole qatarien en misant dans des secteurs variés.
En France, le QIA possède notamment des participations dans le groupe Lagardère (propriétaire de Paris Match), la *Société fermière du casino municipal de Cannes, mais aussi dans Suez environnement, Vinci, Veolia, le Prix de l’Arc de triomphe et le PSG. Que ce soit en Allemagne (avec Volkswagen ou Hochtief, le leader allemand du BTP), en Angleterre (Harrods, London Stock Exchange) ou en *Espagne (Iberdrola, le géant de l’énergie), rien ne semble arrêter sa soif d’acquisitions.
Même pas la Grèce… puisque l’émirat vient d’investir dans l’or hellénique, après avoir *participé, en août, à la fusion des deux principales banques locales.
Le secteur bancaire représente, en effet, un actif stratégique pour le Qatar qui s’est déjà invité chez Barclays et Credit suisse. Un cercle vertueux, en termes de renommée internationale, pour ce pays qui accueillera la Coupe du monde de football en 2022.
Valentine de Panafieu - Paris Match
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