Deux semaines après les évènements sanglants de Dakhla, la tension reste vive dans les principaux chefs-lieux du Sahara Occidental. A Laâyoune par exemple, plusieurs artères de la ville restent sous surveillance militaire, pour prévenir d’éventuels confrontations entre les habitants. “Les escarmouches sont quotidiennes, à coups de jets de pierres ou de bagarres dans les quartiers”, affirme une source locale. La situation a même failli dégénérer à l’occasion du match opposant le Maroc et la Tanzanie. Des supporters sortis fêter la qualification des Lions ont été attaqués par des groupes d’inconnus. En réaction, des slogans racistes ont été scandés. Exemple parmi d’autres : “Le peuple veut la mort des Sahraouis”.
Telquel
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