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Au terme des huit premiers mois de l’année, les comptes du Trésor se sont soldés par un manque de 22,7 milliards de DH, hors privatisation, soit 3,3 milliards de DH de plus par rapport à la même période de l’année précédente et 3,4 milliards par rapport à juillet 2011.
Les mois se suivent et le déficit des finances publiques s’aggrave. Au terme des huit premiers mois de l’année, les comptes du Trésor se sont soldés par un manque de 22,7 milliards de DH, hors privatisation. «Ce sont, ainsi, 3,3 milliards de DH de plus par rapport à la même période de l’année précédente et 3,4 milliards par rapport à juillet 2011», souligne Bank Al-Maghrib dans sa dernière revues mensuelle.
Cette hausse est due principalement à la poursuite de la hausse des charges de compensation (31,9 milliards de DH) et le recul des dépenses d’équipement et de celles au titre des autres biens et services. Au total, les dépenses globales se montent à 165,6 milliards de DH (+9,4%).
La charge de 31,9 milliards de DH de la compensation contribue à elle seule à l’explosion du poste des dépenses. Pour le seul mois d’août 2011, «le flux alloué au soutien des prix a été de 3,3 milliards de DH». Pour ce qui est des autres postes de dépenses, de fonctionnement notamment, elles se sont chiffrées à 79,4 milliards de DH, en stagnation par rapport à la même période de 2010. La masse salariale, pour sa part, s’est établie à près de 57 milliards, en accroissement de 10,6%.
A l’inverse, les recettes du Trésor ont poursuivi leur progression entamée depuis le début d’année. Celle-ci reflète l’amélioration des rentrées fiscales. Ainsi, les recettes ordinaires, chiffrées à 137,5 milliards de DH, progressent de près de 7% sous l’effet de la hausse de 5,6% des recettes fiscales avec une amélioration des rentrées des impôts directs et indirects et une baisse des recettes relatives aux droits de douane. Pour leur part, les recettes non fiscales avancent de 18,7%. Dans le détail, les impôts directs ont progressé de 8,7% à 44,7 milliards de DH.
En effet, les rentrées de l’IS ont augmenté de 12,6% à 25,4 milliards de DH, tandis que celles de l’IR ont atteint 18,2 milliards de DH, soit +5,7%, par rapport à août 2010. Pour ce qui est des impôts indirects, leur recettes se sont accrues de 6,4% pour atteindre 63,5 milliards de DH.
Celles-ci représentent 51,8% du total des recettes fiscales et 46,2% des recettes ordinaires. Quant aux recettes de TVA, elles se sont également améliorées. A fin août, elles avancent de 8,4% à 49,3 milliards de DH. Cette évolution recouvre une hausse de 14,9% de la TVA à l’importation et une stabilité de celle intérieure à 19,8 milliards. D’ailleurs, celle-ci a généré des recettes d’un montant de 14,3 milliards de DH. Les droits d’enregistrement et de timbre ont drainé, de leur côté, un montant de 7,6 milliards de DH, en accroissement de 8,4%. En revanche, les recettes des droits de douane ont poursuivi leur repli, revenant en une année de 8,4 milliards à 6,8 milliards de DH.
Dans ces conditions, le solde ordinaire est ressorti à 1,1 milliard de DH, contre un excédent de 7,1 milliards à la même date de l’année précédente. Partant, le déficit de caisse s’est établi à 19,8 milliards, au lieu de 18,7 milliards de DH au terme de la même période de l’année précédente.
Le financement du besoin du Trésor, pour sa part, a été assuré par un flux net d’endettement intérieur d’un montant de 12,8 milliards de DH, alors que le flux net extérieur n’a contribué qu’à hauteur de 1,7 milliard de DH.
M.A.B.
Leconomiste
Les mois se suivent et le déficit des finances publiques s’aggrave. Au terme des huit premiers mois de l’année, les comptes du Trésor se sont soldés par un manque de 22,7 milliards de DH, hors privatisation. «Ce sont, ainsi, 3,3 milliards de DH de plus par rapport à la même période de l’année précédente et 3,4 milliards par rapport à juillet 2011», souligne Bank Al-Maghrib dans sa dernière revues mensuelle.
Cette hausse est due principalement à la poursuite de la hausse des charges de compensation (31,9 milliards de DH) et le recul des dépenses d’équipement et de celles au titre des autres biens et services. Au total, les dépenses globales se montent à 165,6 milliards de DH (+9,4%).
La charge de 31,9 milliards de DH de la compensation contribue à elle seule à l’explosion du poste des dépenses. Pour le seul mois d’août 2011, «le flux alloué au soutien des prix a été de 3,3 milliards de DH». Pour ce qui est des autres postes de dépenses, de fonctionnement notamment, elles se sont chiffrées à 79,4 milliards de DH, en stagnation par rapport à la même période de 2010. La masse salariale, pour sa part, s’est établie à près de 57 milliards, en accroissement de 10,6%.
A l’inverse, les recettes du Trésor ont poursuivi leur progression entamée depuis le début d’année. Celle-ci reflète l’amélioration des rentrées fiscales. Ainsi, les recettes ordinaires, chiffrées à 137,5 milliards de DH, progressent de près de 7% sous l’effet de la hausse de 5,6% des recettes fiscales avec une amélioration des rentrées des impôts directs et indirects et une baisse des recettes relatives aux droits de douane. Pour leur part, les recettes non fiscales avancent de 18,7%. Dans le détail, les impôts directs ont progressé de 8,7% à 44,7 milliards de DH.
En effet, les rentrées de l’IS ont augmenté de 12,6% à 25,4 milliards de DH, tandis que celles de l’IR ont atteint 18,2 milliards de DH, soit +5,7%, par rapport à août 2010. Pour ce qui est des impôts indirects, leur recettes se sont accrues de 6,4% pour atteindre 63,5 milliards de DH.
Celles-ci représentent 51,8% du total des recettes fiscales et 46,2% des recettes ordinaires. Quant aux recettes de TVA, elles se sont également améliorées. A fin août, elles avancent de 8,4% à 49,3 milliards de DH. Cette évolution recouvre une hausse de 14,9% de la TVA à l’importation et une stabilité de celle intérieure à 19,8 milliards. D’ailleurs, celle-ci a généré des recettes d’un montant de 14,3 milliards de DH. Les droits d’enregistrement et de timbre ont drainé, de leur côté, un montant de 7,6 milliards de DH, en accroissement de 8,4%. En revanche, les recettes des droits de douane ont poursuivi leur repli, revenant en une année de 8,4 milliards à 6,8 milliards de DH.
Dans ces conditions, le solde ordinaire est ressorti à 1,1 milliard de DH, contre un excédent de 7,1 milliards à la même date de l’année précédente. Partant, le déficit de caisse s’est établi à 19,8 milliards, au lieu de 18,7 milliards de DH au terme de la même période de l’année précédente.
Le financement du besoin du Trésor, pour sa part, a été assuré par un flux net d’endettement intérieur d’un montant de 12,8 milliards de DH, alors que le flux net extérieur n’a contribué qu’à hauteur de 1,7 milliard de DH.
M.A.B.
Leconomiste