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En visite à Alger, le ministre britannique des Affaires étrangères William Hague a demandé à son homologue algérien de coopérer avec les autorités libyennes sur le dossier de l’extradition des membres de la famille Kaddafi. De son côté, Mourad Medelci a assuré que les relations d'Alger avec le voisin libyen allaient "dans la bonne direction".
« Nous pensons, au Royaume-Uni, que l'Algérie doit coopérer avec les autorités libyennes si celles-ci effectuaient toute demande concernant les personnes qui sont venues dans ce pays », a déclaré le ministre des Affaires étrangères du Royaume-Uni William Hague mercredi.
En visite à Alger, lors d’un point presse aux côtés de son homologue Mourad Medelci, le chef de la diplomatie britannique faisait référence à l’accueil, par l’Algérie, de proches de Mouammar Kaddafi. Et notamment ses enfants, Mohamed, Hannibal et Aïcha Kaddafi, entrés sur le territoire le 29 août . « Il est important de travailler avec les autorités libyennes et la justice internationale afin de garantir la remise des personnes réclamées à la justice », a poursuivi William Hague.
L’Algérie avait accueilli ces enfants du dictateur libyen déchu pour des « raisons humanitaires », Aïcha Kaddafi étant, à cette époque, sur le point d’accoucher d’une petite fille. « Nous l'avons reçue pour des raisons humanitaires, le président (du Conseil national de transition (CNT) libyen, Moustapha) Abdeljalil a reconnu que nous étions en droit de le faire », s’est justifié Mourad Medelci.
Relations algéro-libyenne "dans la bonne direction"
Les relations entre la Libye et l'Algérie ont pourtant été fortement perturbées par l'attitude d’Alger dans ce dossier, qui pouvait être interprétée comme de l'ambiguité vis à vis de Kaddafi. Une situation diplomatique délicate qui devrait vite se résoudre d’après Medelci. L’ambassadeur d’Algérie à Tripoli a en effet été reçu mardi dernier par le président du CNT, Mustapha Abdeljalil. « Au terme d’une audience qui a été extrêmement constructive », selon le chef de la diplomatie algérienne, l’entretien entre les deux hommes a permis aux deux États de confirmer leur « ambition de construire des relations fortes ».
Les rapports diplomatiques entre l'Algérie et le Conseil national de transition libyen (CNT) vont dans la « bonne direction », a résumé Medelci. Selon le journal algérien L’expression, le ministre a également déclaré avoir depuis quelques temps « des relations informelles avec le CNT qui sont devenues aujourd'hui officielles ». Un rapprochement rendu possible grâce à des contacts « quasi-quotidiens » entre les autorités algériennes et les responsables du CNT, qu'il s'agisse de son président Mustapha Abdeljalil ou du président de son conseil exécutif, Mahmoud Jibril. En outre, la prochaine visite d'une délégation du CNT en Algérie a « été confirmée par M. Abdeljalil », selon le ministre algérien.
« Cette visite constituera le point de départ des relations avec les nouvelles autorités libyennes, afin que nous balisions un terrain nouveau de la coopération entre les deux pays », a-t-il clamé en marge d’une réunion avec son homologue portugais mardi. Et de rappeler « la nécessité d’aider la Libye, pays frère, afin de lui permettre de dépasser la situation de crise qu’il traverse et s’orienter rapidement vers une situation meilleure ».
Jeune Afrique
« Nous pensons, au Royaume-Uni, que l'Algérie doit coopérer avec les autorités libyennes si celles-ci effectuaient toute demande concernant les personnes qui sont venues dans ce pays », a déclaré le ministre des Affaires étrangères du Royaume-Uni William Hague mercredi.
En visite à Alger, lors d’un point presse aux côtés de son homologue Mourad Medelci, le chef de la diplomatie britannique faisait référence à l’accueil, par l’Algérie, de proches de Mouammar Kaddafi. Et notamment ses enfants, Mohamed, Hannibal et Aïcha Kaddafi, entrés sur le territoire le 29 août . « Il est important de travailler avec les autorités libyennes et la justice internationale afin de garantir la remise des personnes réclamées à la justice », a poursuivi William Hague.
L’Algérie avait accueilli ces enfants du dictateur libyen déchu pour des « raisons humanitaires », Aïcha Kaddafi étant, à cette époque, sur le point d’accoucher d’une petite fille. « Nous l'avons reçue pour des raisons humanitaires, le président (du Conseil national de transition (CNT) libyen, Moustapha) Abdeljalil a reconnu que nous étions en droit de le faire », s’est justifié Mourad Medelci.
Relations algéro-libyenne "dans la bonne direction"
Les relations entre la Libye et l'Algérie ont pourtant été fortement perturbées par l'attitude d’Alger dans ce dossier, qui pouvait être interprétée comme de l'ambiguité vis à vis de Kaddafi. Une situation diplomatique délicate qui devrait vite se résoudre d’après Medelci. L’ambassadeur d’Algérie à Tripoli a en effet été reçu mardi dernier par le président du CNT, Mustapha Abdeljalil. « Au terme d’une audience qui a été extrêmement constructive », selon le chef de la diplomatie algérienne, l’entretien entre les deux hommes a permis aux deux États de confirmer leur « ambition de construire des relations fortes ».
Les rapports diplomatiques entre l'Algérie et le Conseil national de transition libyen (CNT) vont dans la « bonne direction », a résumé Medelci. Selon le journal algérien L’expression, le ministre a également déclaré avoir depuis quelques temps « des relations informelles avec le CNT qui sont devenues aujourd'hui officielles ». Un rapprochement rendu possible grâce à des contacts « quasi-quotidiens » entre les autorités algériennes et les responsables du CNT, qu'il s'agisse de son président Mustapha Abdeljalil ou du président de son conseil exécutif, Mahmoud Jibril. En outre, la prochaine visite d'une délégation du CNT en Algérie a « été confirmée par M. Abdeljalil », selon le ministre algérien.
« Cette visite constituera le point de départ des relations avec les nouvelles autorités libyennes, afin que nous balisions un terrain nouveau de la coopération entre les deux pays », a-t-il clamé en marge d’une réunion avec son homologue portugais mardi. Et de rappeler « la nécessité d’aider la Libye, pays frère, afin de lui permettre de dépasser la situation de crise qu’il traverse et s’orienter rapidement vers une situation meilleure ».
Jeune Afrique
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