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Les Victimes du Pritemps Arabe

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  • Les Victimes du Pritemps Arabe

    Après Ben Ali (Tunisie) et Moubarak (Egypte), Kadhafi (Libye) est le troisième autocrate à avoir été renversé par les « révolutions arabes » qui ont commencé en décembre 2010 en Tunisie. En revanche, Assad (Syrie), Saleh (Yemen) et Al-Khalifa (Barheïn) continuent de s'accrocher au pouvoir, au prix de lourdes répressions.




    Tunisie : Ben Ali chassé en moins d’un mois. Après vingt-trois ans de règne sans partage, l’ancien président de Tunisie est évincé du pouvoir le 14 janvier. Cinq semaines ont suffi à le faire tomber. C’est l’immolation d’un commerçant à Sidi Bouzid en décembre 2010 qui a déclenché la révolte. Le 26 janvier, un mandat d’arrêt international est émis à l’encontre des époux Ben Ali. Réfugiés en Arabie saoudite, ils sont condamnés, par contumace, à trente-cinq ans de prison. Ce dimanche, la Tunisie connaîtra ses premières élections libres, après plus de cinquante ans de parti unique.

    Egypte : Moubarak tombé en trois semaines. En dix-huit jours, une révolte populaire sonne le glas du règne d’Hosni Moubarak, alors au pouvoir depuis trente ans. Le 25 janvier, inspirés par l’exemple tunisien, des milliers de jeunes Egyptiens manifestent sur la place Tahrir au Caire et dans tout le pays pour exiger des réformes et la démission du Pharaon. Le 31 janvier, l’armée déclare que les revendications du peuple sont légitimes. Moubarak démissionne le 11 février. Il est en cours de jugement depuis août. Des élections législatives se tiendront 28 novembre.

    Yémen : le départ de Saleh sous « garanties »?

    Après neuf mois de contestation, le président yéménite s’est dit prêt à quitter le pouvoir prochainement, en échange d’une immunité, garantie par les Etats-Unis et l’Europe. Accusé de corruption et de népotisme, Saleh avait été grièvement blessé dans un attentat début juin à Sanaa. Après trois mois de soins en Arabie saoudite, il a regagné le Yémen, fin septembre. Hier, des milliers de Yéménites ont défilé aux cris de « pas de garanties, pas d’immunité ». Depuis le début de la répression au Yémen, plus de 860 personnes ont trouvé la mort.

    Syrie : Assad réprime dans le sang.
    Après sept mois d’insurrection, le dirigeant syrien continue d’ignorer les appels à la fin des violences de la communauté internationale. Pour lâcher du lest, il assure avoir levé l’état d’urgence et promis des élections législatives « multipartites » d’ici à février. Samedi dernier, une commission a été nommée pour élaborer une nouvelle Constitution d’ici à quatre mois. La répression à Damas a été terrible. Selon l’ONU, au moins 3000 personnes, dont au moins 87 enfants, ont été tuées depuis le mois de mars.

    Bahreïn : Al-Khalifa fait condamner ses opposants.
    En février, des milliers de protestataires chiites défilent à Manama, la capitale du royaume sunnite du Bahreïn, pour exiger des élections libres et la fin des discriminations. Pour étouffer la contestation, Al-Khalifa fait appel à l’Arabie saoudite et aux émirats voisins qui envoient des troupes. Fin septembre, un groupe de vingt médecins et infirmières — jugés pour avoir incité au renversement du régime — ont écopé de cinq à quinze ans de prison. Des dizaines de chiites ont été condamnés parfois à la prison à vie.




    LeParisien.fr

  • #2
    RABAT

    Le Glaoui opprime, déporte, torture et assassine son peuple.

    Commentaire


    • #3
      RABAT

      Le Glaoui opprime, déporte, torture et assassine son peuple.
      comme le dirait jesus : ' Yaaaarabi Ghfar Lih , il ne sait pas ce qu'il dit '
      " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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