Aït Menguellat - Thamedith

[Sidib]

Thameddith = Le soir qui sous entend ici, le déclin.

La traduction du début serait la suivante:

Le matin, tu te lèves pour faire ton travail.
Tant de choses t’attendent dans ton champ.
Chaque jour est un recommencement,
Le temps compte tes jours avec tes figuiers et tes oliviers.
Ton âge est suspendu à une branche.
Le soir venu, fatigué, tu retournes chez toi pour repartir le lendemain.
Un jour de plus qui complète tes jours,
Tu te rapproches de la fin.
Il ne s’agit que d’un jour qui est déduit de ton vie.

[elfamilia]

Bonsoir Sidib,

C'est l'un des textes qui me me laissent coi.
Son propos m'échappe. Il commence par le sort de "azgar", puis il parle de "amssewaq" (?), du "politique" (?) et enfin de "amdeyaz"...

Quel sens donnerais-tu à ce texte, Sidib ?

[Sidib]

Azul, elfamilia.
A mon humble avis, même si je n'ai pas assez écouté cette chanson, je dirai, au risque de me tromper, que:
Tout comme pour "Ali, Ouali, ...", le poète a pris des exemples de personnages qui, comme d'autres, sont appelés à disparaitre un jour ou l'autre. Pourquoi s'accrocher à la vie en feignant d'être éternel? Il y a une fin pour tous et il ne faut pas faire semblant de durer indéfiniment. On finit donc d'une manière ou d'une autre, mais chacun laissera son travail qui, pour certains, restera dans les mémoires (cas du poète), pour d'autres, finira dans un abattoir (boeuf) sans aucune trace.
J'y reviendrai une autre fois, incha'Allah.

[elfamilia]

En effet, c'est une lecture qui reflète bien les propos.

On dit aussi : "limer yettughal el khir, tili ad yughal i w'zger"

[Sidib]

"limer yettughal el khir, tili ad yughal i w'zger"

adage très significatif. Chapeau bas, mon ami.