Le ministre de la Défense, Gérard Longuet, a déclaré hier dans un entretien au Monde que la France entendait jouer un rôle de « partenaire principal » auprès la Libye, dont les nouveaux dirigeants « savent qu’ils nous doivent beaucoup ». Paris « va s’efforcer de jouer le rôle d’un partenaire principal, dans un pays dont les dirigeants savent qu’ils nous doivent beaucoup », dit-il. « Les pays de la coalition vont probablement adopter des positions plus bilatérales dans leur relation avec la Libye. Chacun cherchera à tirer son épingle du jeu », poursuit Gérard Longuet.
« Nous ne serons ni les derniers ni les plus vulgaires. Nous n’avons pas eu d’engagement tardif, médiocre, incertain. Et nous n’avons rien à nous faire pardonner », dit-il encore. La Libye produisait 1,6 million de pétrole par jour avant le soulèvement, un marché qui suscite la convoitise de nombreux pays. Elle a également d’énormes besoins pour reconstruire ses infrastructures. Interrogé sur la stratégie militaro-diplomatique mise en œuvre par la France dans ce conflit, Gérard Longuet déclare que Paris a été « partenaire principal de l’opération en utilisant ses alliances, l’UE et l’Otan, comme des moyens et non comme des tuteurs ».
« La France a tiré de son accord avec la Grande-Bretagne un poids politique à l’intérieur de l’Union européenne, qui a permis de faire aboutir une résolution au Conseil de sécurité de l’ONU, puis de passer le relais au commandement de l’Otan », dit-il.
VOSGES MATIN
publié le 22/10/201
« Nous ne serons ni les derniers ni les plus vulgaires. Nous n’avons pas eu d’engagement tardif, médiocre, incertain. Et nous n’avons rien à nous faire pardonner », dit-il encore. La Libye produisait 1,6 million de pétrole par jour avant le soulèvement, un marché qui suscite la convoitise de nombreux pays. Elle a également d’énormes besoins pour reconstruire ses infrastructures. Interrogé sur la stratégie militaro-diplomatique mise en œuvre par la France dans ce conflit, Gérard Longuet déclare que Paris a été « partenaire principal de l’opération en utilisant ses alliances, l’UE et l’Otan, comme des moyens et non comme des tuteurs ».
« La France a tiré de son accord avec la Grande-Bretagne un poids politique à l’intérieur de l’Union européenne, qui a permis de faire aboutir une résolution au Conseil de sécurité de l’ONU, puis de passer le relais au commandement de l’Otan », dit-il.
VOSGES MATIN
publié le 22/10/201
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