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Il est plus facile de faire des affaires en Palestine qu'en Algérie

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  • Il est plus facile de faire des affaires en Palestine qu'en Algérie

    Le récent rapport "Doing Business 2012" de la Banque mondiale (qui classe les pays selon la facilité d'y faire des affaires), est une gifle monumentale pour le pouvoir algérien. Et pour cause, l'Algérie y est classée 148ème. Même les Palestiniens (131ème) qui n'ont même d'Etat, peuvent se targuer d'avoir une administration et des institutions plus compétentes que leurs homologues algériennes.

    Un classement humiliant pour l'Algérie mais qui ne semble point déranger les incompétents corrompus au pouvoir à Alger. L'Amérique est classée dans une position très honorable (4ème derrière 3 petits bleds), et pourtant, chez eux, ce classement est considéré comme "inquiétant" et nécessitant des mesures urgentes pour améliorer le climat des affaires aux Etats-Unis.

    - Classement complet: http://francais.doingbusiness.org/rankings

  • #2
    Drôle de classement, Grèce loin avant l'Italie... entre autre.

    Mais quand on voit que l'Algérie juste avant l’Allemagne, le Qatar, l'Argentine, l'Espagne, La Chine, Les Pays Bas,Luxembourg,Suisse .... (sisi regardez ! mais j'ai arrêté de compter là !) quand il s'agit de protection d'investisseur et avant Le Brésil, l’Italie, Israël, Turquie,Argentine,Russie,Chine ^2!!! en terme d’octroi de permis de construire...Phooo ! on est forts !

    Sans cautionner notre politique et climats d'affaires, on connait tous sa médiocrité, mais je doute fort en la pertinence de ces critères qui entrent dans le calcul!

    Le paradoxe n'est plus si exceptionnel.

    Envoyé par Nassim
    Même les Palestiniens (133ème) qui n'ont même d'Etat
    Je ne trouve pas la Palestine ? 133 c'est le Nigeria.

    ----Edit----
    En bidouillant un peu dans les entrailles, je comprend mieux.

    La plus part des critéres sont déjà plus défavorables à certains pays qu'à d'autres, exemple:
    Pour les échanges commerciaux: " Pour assurer la comparabilité des données d’une économie à l’autre, plusieurs hypothèses concernant l’entreprise et les marchandises faisant l’objet d’échanges internationaux sont retenues."
    "
    Hypothèses relatives à l'entreprise
    L’entreprise:
    • Emploie au moins 60 salariés.
    • Est située dans la plus grande métropole d’affaires de l’économie. (Alger? Oran? ça pénalise les pays ou l'industrie n'est pas centralisée au niveau des grandes métropoles.)
    • Est une société privée à responsabilité limitée. N’exerce pas ses activités dans une zone franche industrielle d’exportation ni une zone industrielle jouissant de privilèges spéciaux à l’exportation ou à l’importation. (Toutes les grandes sociétés algérienne sont exclues par l'une ou l'autre de ces conditions, aidées par l'ANDI, bénéficient d'exonérations...)
    • Est détenue par des ressortissants de cette économie, et aucun de ses propriétaires n’est étranger (exclut aussi un beau monde! La fameuse loi 49/51 ).
    • Exporte plus de 10 % de ses ventes. Les marchandises importées et exportées sont transportées par conteneurs de cargaison sèche, de 20 pieds et le conteneur est complet. Elles pèsent 10 tonnes et sont évaluées à 20 000 dollars. (on exporte le peu qu'on exporte hors hydrocarbure par d'autres voies, ça exclut les économies exportatrices de pétrole, de produits exportés vers des pays limitrophes....ect, c'est pourquoi le Qatar se retrouve tout en bas suivant certains critères)

    Aussi ça ne prend en compte que les exportations par voie maritime... Trouvez la faille !
    Les marchandises:
    • Ne sont pas dangereuses et ne comprennent pas d’équipements militaires.
    • Ne nécessitent ni réfrigération, ni milieu particulier.
    • Ne nécessitent pas de normes de sécurité phytosanitaires et environnementales particulières autres que celles reconnues au niveau international.
    • Constituent l’un des principaux produits d’exportation ou d’importation de l’économie (Les nôtre ont été exclut d'office à l'étape "entreprise"...)
    Dernière modification par GLP, 23 octobre 2011, 02h38.
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    • #3
      Envoyé par GLP
      Je ne trouve pas la Palestine ? 133 c'est le Nigeria.
      En effet, c'est le Nigéria qui est 133ème. La Palestine (Cisjordanie et Gaza) est 131ème.


      Envoyé par GLP
      mais je doute fort en la pertinence de ces critères qui entrent dans le calcul!
      Ce classement est considéré comme une référence en la matière. D'ailleurs, les pays classés en haut du classement sont quasiment les même qui se retrouvent en haut du classement de la compétitivité publié par le forum économique mondial.

      Autant dire que ce classement représente un blâme pour les dirigeants algériens et est un constat d'échec de la politique économique algérienne. Concrètement, les dirigeants algériens sont des incompétents qui n'ont aucune vision économique pour le pays et qui se contentent de dépenser la manne pétrolière. Heureusement que le prix du pétrole est élevé et permet de "camoufler" l'incompétence pathétique des dirigeants algériens. Si le pétrole se vendait à moins de 30$ le baril, l'Algérie se retrouverait dans la situation de la Grèce voire pire.

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      • #4
        Envoyé par Nassim
        Si le pétrole se vendait à moins de 30$ le baril, l'Algérie se retrouverait dans la situation de la Grèce voire pire.
        Mais il est quand même évalué à 37$ dans le budget ? de là comparer avec la Grèce...

        Donc les prix du pétrole n'expliquent pas tout.

        Envoyé par Nassim
        Ce classement est considéré comme une référence en la matière
        En matière de réglementations favorisants les affaires.
        "Doing Business fournit une évaluation chiffrée des réglementations qui s’appliquent aux petites et moyennes entreprises dans différents domaines"
        (Source doingbusiness.org)

        Ça n'a rien à voir avec un indicateur de performances économiques. Faire la corrélation avec la situation financière est biaisé.

        Pour Doing Business, je ne doute pas du sérieux, mais de la compatibilité des critères choisis et les hypothèses adoptées vis à vis de la réalité de certains pays et leurs particularité. J'en ai donné un exemple dans mon message précédent.

        Aussi, ce rapport fait l'impasse sur une série de critères de l’aveu même de la Banque Mondiale, et n'est pas un indice de classement de performances.

        Pour l'importance du classement , entre autres:

        "Le soutien du Groupe de la Banque mondiale au processus de réforme engagé par les pays a pour but de les encourager à utiliser les données avec discernement, en affinant leur jugement et en évitant de se borner à améliorer leur classement"
        Pour le classement comparé aux autres publications (la compétitivité mondiale), la corrélation est de 72%. ce qui indique qu'une bonne réglementation influe sur la compétitivité des entreprises, ce qui est logique. Et ne veut nullement dire que l'une des études renforce l'autre.

        Non seulement cette corrélation est loin d'être systématique, relativement faible, mais est calculée sur la base des classement généraux et non filtrés (c'est à dire sans prendre en considération les classes des pays en terme de revenu, habitants...), une corrélation brut calculé de telle façon à la maximiser. Elle est plutôt à prendre comme une publicité pour promouvoir les indicateurs Doing Business, sinon nulle besoin de le préciser dans leur notices.

        Enfin:
        Envoyé par Nassim
        Autant dire que ce classement représente un blâme pour les dirigeants algériens et est un constat d'échec de la politique économique algérienne
        En lisant ce qui suit, je pense que le raccourci est un peu forcé:
        "Pour certains indicateurs, les éléments concernant les coûts (s’il n’existe pas de barème) et les délais se fondent davantage sur la pratique que sur les textes de loi. Ce qui introduit une part de subjectivité. "

        "Il faut une certaine marge d’appréciation pour interpréter ces mesures dans une économie donnée ......

        Pris séparément, certains classements établis par Doing Business risquent de surprendre. Certaines économies peuvent avoir un classement meilleur que prévu par rapport à certains indicateurs. Et les économies qui ont connu une croissance rapide ou ont attiré un grand volume d’investissements peuvent avoir un classement moins bon que d’autres pays apparemment moins dynamiques.
        "
        (Source doingbusiness.org).

        Dans toutes ces études, on ne peut normaliser tous les pays à un seul référentiel (c'est pourquoi sur cette étude, voir le classement sur le site, on trouve les filtres par habitants, revenu...ect pour essayer d'affiner.) Mais ça reste une approche.
        Dernière modification par GLP, 24 octobre 2011, 08h02.
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        • #5
          Envoyé par GLP
          Mais il est quand même évalué à 37$ dans le budget ? de là comparer avec la Grèce...
          Donc les prix du pétrole n'expliquent pas tout.
          Même à 37$/baril, le déficit budgétaire de l'Algérie est estimé à près de 34% en 2011, soit plus de 2 fois le déficit de la Grèce. Si le pétrole coûtait moins de 30$/baril, l'Algérie serait dans une situation socio-économique similaire voire pire que celle de la Grèce. Concrètement, l'Algérie serait alors l'esclave des institutions financières internationales.

          C'est donc bel et bien les prix élevés du pétrole qui permettent à l'incompétent Bouteflika d'acheter la paix sociale à défaut d'être un visionnaire capable de moderniser les institutions et l'économie algériennes.

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          • #6
            Je pense que la plupart se gave et n'ont rien a faire de la destinée du pays.
            Quand il auront finis d'exercer ils vont surement passer leur retraite dans leur maison acheté a coup de petro dollars dans un des nombreux pays occidententale qu'ils denigrent histoire de laver le cerveau des algeriens

            leurs enfants ont etudier ou etudient en occident et pour la plupart ils ont la double nationalité.
            J'ai connu la fille d'un de nos ancien premier ministre qui etait trader chez Natixis elle doit toujours l'etre je pense ghozali fouzia je crois
            La véritable mosquée est celle qui est construite au fond de l'âme

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            • #7
              Nassim: Qu'en est il du déficit public (12% PIB)?

              Quand on sait que le déficit budgétaire stimule la croissance et l'emploi après une période de récession, vouloir maintenir ce déficit inférieur voudrait dire ne pas profiter de la manne pétrolière. Et on reprochera à l’Algérie, des années après, son taux de chômage par exemple.

              Si on avait décidé de vivre sur la dette, s'endetter jusqu'à 50% de notre PIB (le tiers de la Grèce qui a toujours été en dessus de 100% même avant la crise), et utiliser les revenus pétroliers à autre chose que rembourser notre dette, il est certain qu'on aurait facilement réduit notre déficit, bien mieux que la Grèce.

              D'ailleurs cette dernière, si elle pouvait faire autant et inverser les choses (Dette réduite contre déficit budgétaire élevé), elle n'aurait pas hésité.

              On est maintenant parmi les pays les moins endettés au monde. C'est le choix pris pour être indépendants des institutions mondiales.

              Si le pétrole coutait moins de 30$/baril, on aurait moins consommé (augmentation des salaires, crédits jeunes...ect) et au pire on se serait endetté tout comme le font tous les pays industrialisés.

              Dans la situation actuelle, c'est tout simplement incomparable, vu que nos ressources principales proviennent du pétrole, ça nous permet de consommer et investir plus, et les ressources actuelles de la Grèce proviennent de l'endettement (En situation de crise, plans d'austérité, imposition élevée, coupes budgétaires.....d'ou le déficit budgétaire forcément inférieur, pas le loisir de consommer plus car le plus urgent c'est de rembourser)
              Dernière modification par GLP, 25 octobre 2011, 04h21.
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              Commentaire


              • #8
                Pourquoi faire des réformes, puisque presque tout les produits de base sont subventionnés ?
                Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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                • #9
                  Envoyé par GLP
                  Nassim: Qu'en est il du déficit public (12% PIB)?
                  T'es sûr du chiffre? Quelle est ta source? A ma connaissance, en défendant la LFC 2011, Karim Djoudi a parlé de "déficit budgétaire" (estimé à près de 34% en 2011 et à 25% en 2012) et non de "déficit public".

                  Envoyé par GLP
                  Et on reprochera à l’Algérie, des années après, son taux de chômage par exemple.
                  Je ne reprochais pas au gouvernement le fait d'investir pour stimuler le marché de l'emploi (Il faut aussi souligner qu'importer des dizaines de milliers d'ouvriers chinois pour faire un travail que pouvaient faire les Algériens ne va pas forcément dans ce sens) et pour développer les infrastructures du pays. Je lui reprochais son échec à mettre en place les réformes nécessaires pour moderniser les institutions et l'économie du pays. L'Algérie demeure à la traîne dans de nombreux secteurs: corruption, facilité de faire des affaires, compétitivité, innovation...etc. D'ailleurs, vu que la corruption et la mauvaise gestion sont très répandues en Algérie, il n'est pas exagéré de dire que pour chaque dollar investi, 30 à 50 centimes sont perdus dans les détournements, la corruption et la mauvaise gestion. C'est d'ailleurs l'une des raisons qui fait que les coûts de nombreux grands projets ont explosé.

                  Si l'Algérie était dirigé par un cadre compétent qui maîtrise l'économie et la technologie, il aurait profité de l'explosion des prix du pétrole pour moderniser le pays en le rendant attractif pour les investisseurs étrangers et en diversifiant son économie.

                  Commentaire


                  • #10
                    le déficit budgétaire de l'Algérie est estimé à près de 34% en 2011
                    Mais le déficit est résorbé par le FRR

                    Commentaire


                    • #11
                      Nassim: Désolé d'avoir omis la source, ce taux est celui de 2010 qu'on trouve sur la page Wiki de l'économie de l’Algérie.

                      Voici une des sources du ministère de la finance pour 2011:
                      Le ministre des Finances vient de déclarer officiellement le 06 juin 2011 que le déficit budgétaire serait en réalité de 10% et non de 33,9% et le gouverneur la banque d’Algérie que l’inflation est maitrisée. L’objet de cette présente analyse est de contribuer à un débat productif. (source: free************)
                      Le déficit réel du Trésor public se situera entre 10% et 15% en 2011, un ratio beaucoup moins important que les 33,9% prévus dans la LFC pour cette année, a indiqué, mardi à l'APS, Zoubeidi Abdelmalek, directeur général de la prévision au ministère des Finances.
                      "Au niveau prévisionnel nous avons des déficits qui oscillent entre 28% et 33% mais dans la réalité le déficit budgétaire en termes d'exécution devrait se situer entre 10% et 15%", a expliqué M. Zoubeidi.
                      L'écart entre le déficit projeté et celui qui sera atteint en 2011 s'explique par le niveau d'absorption des crédits alloués au budget de l'Etat qui reste relativement au dessus de la moyenne. Actuellement le niveau d'absorption des crédits alloués au titre du budget d'équipement "ne dépasse pas les 60%", avance-t-il.
                      Cette tendance de consommation des crédits à l'investissement public s'est observée durant les trois dernières années où les déficits observés se sont situés entre 11% et 13%, alors que les projections du ministère des Finances étaient beaucoup plus élevées, note ce responsable. En 2010, l'Algérie a enregistré un déficit réel de Trésor de 12% contre 11% en 2009, selon les chiffres fournis par ce responsable.
                      Pour clarifier plus au sujet de la différence entre déficit public et déficit budgétaire, et l'utilité de ce dernier:
                      Le déficit budgétaire se différencie du déficit public, car il n’englobe pas le solde des recettes et des dépenses des collectivités territoriales et de la Sécurité sociale.
                      Il équivaut au besoin de financement de l’État et se traduit par le montant des emprunts nouveaux qu’il doit contracter au cours de l’année. Les lois de finances peuvent prévoir un déficit et autoriser l’État à emprunter à hauteur de ce besoin de financement. La France connaît un déficit budgétaire continu depuis plus de 25 ans, qui gonfle l’encours de sa dette (montant total des emprunts).
                      (sourcce: vie-publique.fr)
                      Envoyé par numidia-4-ever
                      Mais le déficit est résorbé par le FRR
                      Exactement, mais pour l'instant on n'y puise pas car le plus gros de la hausse est du à des conditions passagères (hausse des salaires, investissements, subventions...ect)
                      On peut dire que le but n'est nullement de rabaisser le taux du déficit. Chose qui n'est pas difficile à faire.
                      Pour équilibrer les comptes, le déficit peut être compensé :
                      Nous, on a haussé les dépenses publiques volontairement, sans augmenter les impôts ni utiliser nos réserves ni emprunter. autant de solutions qu'on a pas jugé utiles d'utiliser actuellement pour réduire notre déficit.
                      Dernière modification par GLP, 25 octobre 2011, 20h21.
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                      Commentaire


                      • #12
                        Envoyé par numidia-4-ever
                        Mais le déficit est résorbé par le FRR
                        C'est de cela que je parlais dès le début du topic! Si les prix du pétrole n'étaient pas élevés et se négociaient autour de 30$/baril par exemple, il n'y aurait pas de FRR. Le gouvernement serait alors obligé d'emprunter pour éviter une explosion sociale. Alors que les importations de l'Algérie ont explosé, l'Algérie demeure à la traîne dans de nombreux secteurs. Concrètement, l'Algérie est à la merci d'une chute brutale et prolongée des prix du pétrole.

                        Envoyé par GLP
                        Nous, on a haussé les dépenses publiques volontairement
                        C'est justement là l'un des coeurs du problème économique algérien. L'économie algérienne dépend énormément des investissements publics. Comme je l'ai dit plus haut, notre pays est à la merci d'une baisse brutale et prolongée des prix du pétrole. Hors hydrocarbures, les exportations algériennes dépassent à peine 1 milliard de dollars. Et les investisseurs étrangers ne se bousculent pas pour investir en Algérie tant la compétitivité et le climat des affaires en Algérie restent médiocres.

                        Autrement, même avec un déficit budgétaire réel de 12 ou 15%, ce dernier est supérieur à celui de la Grèce. C'est avant tout grâce au pétrole cher que l'Algérie ne se trouve pas dans une situation désastreuse similaire à celle de la Grèce.

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                        • #13
                          tout à fait d'accord avec toi sur le fait qu'on est totalement dépendants des hydrocarbures, seulement, cet indice n'est en rien à un indicateur de la situation financière en Algérie, ni le taux du déficit qui est lui influencé par les décisions conjoncturelles.
                          ----| GLP © production 1886 - 2016 . All rights reserved |----

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                          • #14
                            Biensûr. Le sujet n'est pas tout à fait la situation financière de l'Algérie (il est évident qu'avec un baril de pétrole à plus de 90$, la situation financière de l'Algérie ne peut être que bonne sur le court terme. Mais sur le long terme, l'Algérie est à la merci d'une chute brutalee et prolongée du prix de l'or noir. Le sujet est plutôt la médiocre performance de l'Algérie en matière de climat des affaires, de compétitivité, d'innovation...etc.

                            Autrement, le gouvernement est obligé de dépenser et d'investir puisqu'il n'y a pas d'opérateurs privés capables de remplacer sa puissance financière. Les choses sont claires pour le gouvernement: il doit dépenser pour acheter la paix sociale. D'où les énormes déficits qu'enregistre l'Algérie depuis plusieurs années.

                            Commentaire


                            • #15
                              Mais Nassim; c'est réductionniste puisque dans une grande part de ce déficit il y'a les investissements à moyenne et longue durée qui ne vont pas porter leurs fruit instantanément (donc aucun rapport avec la gronde sociale). Sans lesquels, aucun opérateur ne pourrait prospérer.

                              Faut bien commencer quelque part.
                              ----| GLP © production 1886 - 2016 . All rights reserved |----

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