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La résolution de l’Onu c’était pour protéger les civils pas pour tuer El Gueddafi : Un crime de guerre

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  • La résolution de l’Onu c’était pour protéger les civils pas pour tuer El Gueddafi : Un crime de guerre

    La mort de Mouammar El Gueddafi hantera pour longtemps encore les dirigeants des puissances alliées qui, pour des raisons autres qu’humanitaires, ont inspiré, préparé et mis en œuvre le conflit libyen avec son cortège de deuil et de ruines. Et des actes barbares qui sont loin d’être des actes de guerre. Les scènes de lynchage filmées par un amateur au moment de la capture du l’ex-guide de la Révolution libyenne relèvent de cette catégorie. Car El Gueddafi était bien en vie après avoir été ciblé par les tirs sélectifs émanant d’un hélicoptère français. Cette liquidation tragique en dit assez sur les réalités d’une guerre qui n’a pas atteint les objectifs qui lui avaient été assignés par la communauté internationale. La mort de Mouammar n’est pas un acte de guerre. C’est une élimination physique ordonnée par le commandement de l’OTAN. C’est à ce niveau là qu’il faut chercher les commanditaires de cet assassinat. L’exécution d’El Gueddafi n’était pas, pourtant, la mission que les Nations unies ont confiée à la coalition militaire internationale en Libye. Celle-ci avait pour devoir de protéger les populations libyennes des bombardements ordonnés par l’ancien dictateur. Pas de faire un coup d’Etat légal en Libye, ni de chercher à provoquer la chute du régime en place, ni encore moins d’obtenir par la force le départ du colonel, ni de le liquider, lui ses descendants et ses partisans, comme cela a été le cas vendredi. Sans la diffusion de ces images d’amateurs, cette grave affaire de violation de la légalité internationale et des droits de l’homme, aurait été classée aujourd’hui sans suite. L’affaire aurait fait partie du rayon des hauts faits d’armes des archives de l’OTAN. Ces images d’amateurs ont jeté tous les doutes sur les objectifs poursuivis, dès le départ, par la coalition militaire internationale qui était de faire tomber le régime d’El Gueddafi, de l’éliminer physiquement si possible, pour des raisons qui n’ont rien d’humanitaire. Dès la prise de Tripoli par la rébellion, les entreprises des pays membres de cette coalition ont commencé à s’adjuger des contrats de reconstruction du pays à coups de milliards d’euros. Une juteuse affaire en période de crise. Pour atteindre cet objectif, les alliés n’ont pas hésité à mettre en ruines un pays où les droits de l’homme ne sont pas plus violés qu’ailleurs. A cette différence que la Libye est un riche pays pétrolier. L’ONU a de bonnes raisons de s’inquiéter du sort tragique qui a été réservé au leader libyen, en son nom, puisque c’est le Conseil de sécurité qui a donné le feu vert à une telle mission en Libye, à l’initiative de la France. Une commission d’enquête, on le sait, n’apportera rien qui puisse faire toute la lumière sur ce lynchage en public. Les arguments sont déjà prêts : c’est un acte isolé, pas un acte de guerre, le fait de personnes dont les membres de la famille ont été massacrés par le dictateur libyen. Un acte de légitime défense compréhensible. Difficile donc de mettre la main sur l’auteur matériel, cette foule hystérique d’insurgés, et encore moins de mettre un visage sur le commanditaire qui dit, aujourd’hui, « ne pas se réjouir de la mort d’un homme quels que soient ses actes ». Plus cynique encore aura été la déclaration du SG de l’OTAN, M. Anders Rasmussen, quand il assure que le Conseil National de Transition « a déjà commencé à travailler pour faire la lumière » sur cette grave affaire. C’est l’histoire de l’assassin qui est chargé d’enquêter sur son crime. Quel crédit pourra-t-on accorder à une enquête conduite par le CNT quand le Premier ministre du Conseil National de Transition, Mahmoud Jibril, a déjà rendu ses conclusions : « El Gueddafi a été tué d’une balle dans la tête ». C’était avant ces horribles images d’amateurs sur le lynchage du leader de la révolution libyenne encore un mensonge d’Etat.
    B. H.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    La résolution de l’Onu c’était pour protéger les civils pas pour tuer El Gueddafi :

    ..................................

    On appelle ça un dommage collatéral !!

    Même d'innocents civils ont en fait les frais alors quand c'est un un dictateur ....!!!

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