Je n’habite pas Alger centre, mais ses environs. Aujourd'hui, j’avais affaire à Alger centre. En voiture, c’est une question d’une heure à tout casser.
Je démarre pour être au parking à étages/place des Martyrs à 09 heures 30. Je me pointe à la poste d’à côté (La bourse d'antan), juste derrière le parking, pour demander un relevé CCP. On me dit de remplir un imprimé pour permettre aux services CCP de l’établir et de me le transmettre par courrier. Cela ne m’arrange pas, car je veux mon relevé sur le champ. J’en ai besoin en urgence. On me dit que cela n’est pas possible ici, mais, par contre, à la Grande poste, on le délivre sur place. Ma3lich". Je me déplace, évidemment à pieds, à la Grande poste. De guichet en guichet, j’aboutis à un guichet où il n’y avait personne. En un laps de temps, on était six personnes à attendre pour le même document.
- S’il vous plait, y a-t-il quelqu’un à ce guichet ?
- Il faut attendre.
Quelques instants après,
- S’il vous plait, y a-t-il quelqu’un à ce guichet ?
- Je crois que oui. Attendez.
Il était 11 heures et toujours rien.
On commençait à s’impatienter. Notre brouhaha a fait apparaitre un Monsieur ayant l’air d’un responsable.
- Qui a-t-il ?
- Nous attendons depuis 10 heures ! Nous voulons des relevés de compte.
- Qui vous a dit d’attendre ?
- Vos collègues !
- Mais cela fait presque dix ans que ce guichet ne fonctionne que les après midis et uniquement les samedis pour la journée complète!
Malgré notre insistance, il n’y a rien à faire. Il va falloir revenir à 14 heures !
Que dois-je faire entre temps, sinon me balader malgré moi et manger un morceau.
De retour à 14 heures, on n’a eu droit qu’à une attente de 15 minutes pour apercevoir un Monsieur ayant la tête en l’air, dandinant comme pour dire "Ana 8ouwa baba8a", qui nous ordonna de nous présenter un par un, carte d’identité à l’appui. Il a mis en marche un micro et une imprimante au bruit et à la vitesse d’un teufteuf, avant de commencer à travailler. A ma grande surprise, il y avait quelqu’un d’Annaba et un autre d’Oran, lesquels ont essuyé un refus catégorique : Il leur fallait se présenter à Annaba et à Oran, selon leur lieu de rattachement. Il n’est pas question d’avoir ce document à partir d’Alger.
Il était 15 heures lorsque j’ai eu mon relevé, moyennant l’apposition de ma signature sur un registre pour permettre d’effectuer la retenue y afférente.
Mon Dieu ! Une journée au lieu d’une heure pour avoir un relevé de compte CCP. Pourtant, je croyais qu’il s’agissait d’une Grande poste, à l’échelle de la capitale. Finalement, je la trouve Petite, très petite, minime, un modèle réduit au point d’être insignifiante, tant qu’elle ne répond pas aux attentes du citoyen. L’opération n’est pourtant pas si difficile que ça : Un agent capable de mettre en marche un micro et une imprimante et sachant introduire le numéro de compte CCP du demandeur. "8ada makane". Et dire que cela dure depuis dix ans!
En ce moment, "Rani kare8 oumdigouti". Pourtant, je me suis très bien réveillé ce matin.
Réflexion faite, je crois qu’il s’agit là d’un exemple parmi tant d’autres que beaucoup vivent quotidiennement. N'est-ce pas ce que vous pensez?
Je démarre pour être au parking à étages/place des Martyrs à 09 heures 30. Je me pointe à la poste d’à côté (La bourse d'antan), juste derrière le parking, pour demander un relevé CCP. On me dit de remplir un imprimé pour permettre aux services CCP de l’établir et de me le transmettre par courrier. Cela ne m’arrange pas, car je veux mon relevé sur le champ. J’en ai besoin en urgence. On me dit que cela n’est pas possible ici, mais, par contre, à la Grande poste, on le délivre sur place. Ma3lich". Je me déplace, évidemment à pieds, à la Grande poste. De guichet en guichet, j’aboutis à un guichet où il n’y avait personne. En un laps de temps, on était six personnes à attendre pour le même document.
- S’il vous plait, y a-t-il quelqu’un à ce guichet ?
- Il faut attendre.
Quelques instants après,
- S’il vous plait, y a-t-il quelqu’un à ce guichet ?
- Je crois que oui. Attendez.
Il était 11 heures et toujours rien.
On commençait à s’impatienter. Notre brouhaha a fait apparaitre un Monsieur ayant l’air d’un responsable.
- Qui a-t-il ?
- Nous attendons depuis 10 heures ! Nous voulons des relevés de compte.
- Qui vous a dit d’attendre ?
- Vos collègues !
- Mais cela fait presque dix ans que ce guichet ne fonctionne que les après midis et uniquement les samedis pour la journée complète!
Malgré notre insistance, il n’y a rien à faire. Il va falloir revenir à 14 heures !
Que dois-je faire entre temps, sinon me balader malgré moi et manger un morceau.
De retour à 14 heures, on n’a eu droit qu’à une attente de 15 minutes pour apercevoir un Monsieur ayant la tête en l’air, dandinant comme pour dire "Ana 8ouwa baba8a", qui nous ordonna de nous présenter un par un, carte d’identité à l’appui. Il a mis en marche un micro et une imprimante au bruit et à la vitesse d’un teufteuf, avant de commencer à travailler. A ma grande surprise, il y avait quelqu’un d’Annaba et un autre d’Oran, lesquels ont essuyé un refus catégorique : Il leur fallait se présenter à Annaba et à Oran, selon leur lieu de rattachement. Il n’est pas question d’avoir ce document à partir d’Alger.
Il était 15 heures lorsque j’ai eu mon relevé, moyennant l’apposition de ma signature sur un registre pour permettre d’effectuer la retenue y afférente.
Mon Dieu ! Une journée au lieu d’une heure pour avoir un relevé de compte CCP. Pourtant, je croyais qu’il s’agissait d’une Grande poste, à l’échelle de la capitale. Finalement, je la trouve Petite, très petite, minime, un modèle réduit au point d’être insignifiante, tant qu’elle ne répond pas aux attentes du citoyen. L’opération n’est pourtant pas si difficile que ça : Un agent capable de mettre en marche un micro et une imprimante et sachant introduire le numéro de compte CCP du demandeur. "8ada makane". Et dire que cela dure depuis dix ans!
En ce moment, "Rani kare8 oumdigouti". Pourtant, je me suis très bien réveillé ce matin.
Réflexion faite, je crois qu’il s’agit là d’un exemple parmi tant d’autres que beaucoup vivent quotidiennement. N'est-ce pas ce que vous pensez?
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