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L’enlèvement de trois Occidentaux au Sahara fait l’objet d'hypothèses divergentes

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  • L’enlèvement de trois Occidentaux au Sahara fait l’objet d'hypothèses divergentes

    L’enlèvement de trois Occidentaux au Sahara fait l’objet d'hypothèses divergentes

    L’enlèvement de trois Occidentaux - deux Espagnols et une Italienne – à Tindouf, dans le sud-ouest de l’Algérie, samedi 22 octobre, n’a pas encore été revendiqué. Les Sahraouis du Front Polisario attribuent le rapt à Aqmi (al-Qaïda au Maghreb islamique) et pensent que les otages ont été amenés au Mali, une affirmation démentie par Bamako.


    Au moment de la visite du président malien Amadou Toumani Touré en Algérie, les accusations du Front Polisario selon lesquelles les trois otages se trouveraient au Mali ravive la tension entre Bamako et Alger. « A ce jour, il n'y aucune trace des otages européens dans le nord du Mali », assure un ministre malien. « L'enlèvement des otages européens s'est opéré sur un territoire dont le Polisario dit avoir le contrôle, reprend-il. C'est donc sous sa responsabilité que les événements se sont déroulés. »

    Scepticisme de part et d'autre

    Les accusations du Polisario suscitent également des commentaires chez les spécialistes des réseaux jihadistes. Prudent, Louis Caprioli, l'ancien patron de l'anti-terrorisme en France, considère qu’al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) est certainement derrière le rapt mais qu'il faut attendre une revendication avant d'avoir des certitudes. « Les jihadistes opèrent désormais loin de leurs sanctuaires mais ils n'ont pas d'autre choix », estime-t-il. « Les otages potentiels se font rares dans la région et en s'en prenant à des Espagnols et une Italienne, ils savent que leurs pays paient les rançons », explique l'ex-numéro 2 de la DST.

    D'autres spécialistes de la question se montrent plus sceptiques.

    Selon eux, attaquer Tindouf est très compliqué.
    « Il y a un fort déploiement de l'armée algérienne et des Sahraouis. Il faut aussi effectuer une retraite sans se faire attraper », avance une bonne source à Alger. Anne Giudicelli, spécialiste française du monde arabo-musulman, estime pour sa part que depuis le déclenchement de la crise libyenne, l'Algérie agite l'épouvantail de la dissémination des armes et le risque de renforcement d'Aqmi. « Ces enlèvements, dit-elle, viennent opportunément conforter l'alarmisme algérien ».


    Un autre fin connaisseur des réseaux islamistes va, lui, beaucoup plus loin. Sous couvert d'anonymat, il avance l'hypothèse d'une manipulation des services algériens dans le but de focaliser la communauté internationale sur la lutte anti-terroriste, une question sur laquelle l'Algérie a toujours estimé qu'elle devait conserver le leadership dans la région.

    RFI

  • #2
    « A ce jour, il n'y aucune trace des otages européens dans le nord du Mali », assure un ministre malien. « L'enlèvement des otages européens s'est opéré sur un territoire dont le Polisario dit avoir le contrôle, reprend-il. C'est donc sous sa responsabilité que les événements se sont déroulés. »
    je croyais que ce territoir relevait de la responsailité de l'algerie

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