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    Alger incontournable


    Par : Omar Ouali
    Depuis le début de la fin du régime de Kadhafi, en février, les relations entre l’Algérie et les nouvelles autorités libyennes sont réduites à des accusations récurrentes du CNT, reprochant à Alger de voler au secours de l’ex-“Guide” de la Jamahiriya, et des démentis successifs de notre ministère des Affaires étrangères.
    Avec le recul, on s’aperçoit nettement que cette controverse, sans fond au demeurant, est sciemment entretenue par des parties intéressées qui entendaient ainsi marginaliser, voire neutraliser le rôle d’Alger dans l’équation libyenne. Les mois qui viendront seront certainement riches en révélations sur les non-dits de cette brouille préfabriquée pour les besoins de la cause.
    Mais la nouvelle tournure que les choses sont en train de prendre en Libye, notamment après l’exécution de Kadhafi et les soupçons qui commencent à peser sur “les révolutionnaires libyens”, voilà qu’on se tourne de nouveau vers l’Algérie, pour connaître son “expertise”, pour écouter son point de vue sur la question.
    C’est tout le sens de la visite du secrétaire d’État adjoint américain pour les Affaires du Proche-Orient et l’Afrique du Nord, Jeffrey D. Feltman, pour qui il est “important” de comprendre la position de l’Algérie concernant ce qui se passe dans la région et “comment l’Algérie envisage la meilleure façon de soutenir les autorités de ce pays (Libye) en période de transition”.
    Le chef de la diplomatie britannique, William Haig, exprimait, mercredi, la même préoccupation d’avoir à la fois le point de vue des autorités algériennes et, surtout, leur façon d’appréhender la nouvelle phase de transition.
    Un peu comme si les Américains et les Anglais, qui ont pris une part active dans la coalition qui a démoli l’ancien régime libyen, se rendent aujourd’hui compte que, dans la phase de transition politique, avec toutes les inconnues, politiques, sécuritaires, sociologiques, l’Algérie est incontournable.
    Derrière les “pressions” diplomatiques des Américains et les appels des Anglais invitant les autorités algériennes à collaborer avec les membres du futur gouvernement de transition libyen, n’y a-t-il pas à voir là une sorte de redéploiement stratégique avec nouveau rôle pour l’Algérie ? En somme, un retour au réalisme politique.



    O. O.


    Liberté
    " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "
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