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C’est en réaction au refus du FLN et du RND d’aller vers une constituante que Bouteflika a décidé de recourir au schéma de la constituante sans l’élection au suffrage universel de ses membres.
Une solution médiane entre les partisans de l’une et de l’autre option. Une fois finalisé, le projet sera soumis soit à référendum soit à l’APN issue de la prochaine élection législative. La composante de la commission en charge de sa rédaction sera incessamment rendue publique.
La vie politique pourrait s’accélérer davantage dans les toutes prochaines semaines. Selon des sources dignes de foi, le président de la République est sur le point de finaliser l’annonce imminente de la création d’une commission chargée de la révision constitutionnelle.
Cette dernière faisait partie de ses intentions affichées lors de son fameux discours du 15 avril dernier, même si rien n’a été fait pour la concrétiser, contrairement aux autres projets de loi. Les mêmes sources indiquent que Bouteflika cherche, à travers cette commission, à contourner le refus de deux partis de l’alliance (FLN et RND) de l’idée d’une dissolution de l’actuelle APN et d’aller vers une Assemblée constituante, comme le réclamaient certaines forces politiques.
Or, il semble qu’avec le schéma voulu par le chef de l’Etat pour réviser la Loi fondamentale, on est presque dans la même trajectoire. C’est ainsi que Bouteflika va désigner des experts constitutionnalistes et des juristes de renom, tout en invitant les grandes forces politiques représentatives de courants et d’idéologies à participer aux travaux de cette commission.
Nos sources évoquent, à cet égard, que toutes les tendances seront sollicitées, de l’islamiste conservateur au laïc. Une commission qui, à bien des égards, ressemblerait à une Assemblée constituante en petit format. Les membres de cette commission auront un calendrier bien précis et un agenda des travaux, qui pourraient s’étaler sur quelques mois, avant qu’ils ne rédigent leurs propositions finales dans un rapport à présenter au chef de l’Etat
C’est ce dernier qui devra trancher sur quelques questions litigieuses pour que les principes et les constantes du peuple algérien soient respectés. C’est cette mouture qui sera présentée, soit aux futurs députés, issus des législatives de mai 2012, soit à un référendum populaire.
La révision constitutionnelle, rappelons-le, a toujours été un vieux projet cher à Bouteflika, depuis sa victoire lors de la présidentielle de 1999. Il n’aura finalement jamais eu l’occasion d’y toucher profondément, à part celle de 2001 qui, répondant à une revendication au cœur des émeutes de Kabylie, a élevé l’amazigh au rang de langue nationale. Et celle plus controversée de novembre 2008 avec l’amendement touchant à la durée des mandats. Les deux révisions sont passées par l’APN comme une lettre à la poste.
Les mêmes sources se refusent à donner le moindre nom des personnalités qui seront sollicitées par le président de la République, estimant que pour le moment Bouteflika est davantage préoccupé par la désignation d’un président du Conseil constitutionnel, en remplacement de Boualem Bessaïeh, dont le mandat a expiré il y a tout juste un mois.
jeune-independant
Une solution médiane entre les partisans de l’une et de l’autre option. Une fois finalisé, le projet sera soumis soit à référendum soit à l’APN issue de la prochaine élection législative. La composante de la commission en charge de sa rédaction sera incessamment rendue publique.
La vie politique pourrait s’accélérer davantage dans les toutes prochaines semaines. Selon des sources dignes de foi, le président de la République est sur le point de finaliser l’annonce imminente de la création d’une commission chargée de la révision constitutionnelle.
Cette dernière faisait partie de ses intentions affichées lors de son fameux discours du 15 avril dernier, même si rien n’a été fait pour la concrétiser, contrairement aux autres projets de loi. Les mêmes sources indiquent que Bouteflika cherche, à travers cette commission, à contourner le refus de deux partis de l’alliance (FLN et RND) de l’idée d’une dissolution de l’actuelle APN et d’aller vers une Assemblée constituante, comme le réclamaient certaines forces politiques.
Or, il semble qu’avec le schéma voulu par le chef de l’Etat pour réviser la Loi fondamentale, on est presque dans la même trajectoire. C’est ainsi que Bouteflika va désigner des experts constitutionnalistes et des juristes de renom, tout en invitant les grandes forces politiques représentatives de courants et d’idéologies à participer aux travaux de cette commission.
Nos sources évoquent, à cet égard, que toutes les tendances seront sollicitées, de l’islamiste conservateur au laïc. Une commission qui, à bien des égards, ressemblerait à une Assemblée constituante en petit format. Les membres de cette commission auront un calendrier bien précis et un agenda des travaux, qui pourraient s’étaler sur quelques mois, avant qu’ils ne rédigent leurs propositions finales dans un rapport à présenter au chef de l’Etat
C’est ce dernier qui devra trancher sur quelques questions litigieuses pour que les principes et les constantes du peuple algérien soient respectés. C’est cette mouture qui sera présentée, soit aux futurs députés, issus des législatives de mai 2012, soit à un référendum populaire.
La révision constitutionnelle, rappelons-le, a toujours été un vieux projet cher à Bouteflika, depuis sa victoire lors de la présidentielle de 1999. Il n’aura finalement jamais eu l’occasion d’y toucher profondément, à part celle de 2001 qui, répondant à une revendication au cœur des émeutes de Kabylie, a élevé l’amazigh au rang de langue nationale. Et celle plus controversée de novembre 2008 avec l’amendement touchant à la durée des mandats. Les deux révisions sont passées par l’APN comme une lettre à la poste.
Les mêmes sources se refusent à donner le moindre nom des personnalités qui seront sollicitées par le président de la République, estimant que pour le moment Bouteflika est davantage préoccupé par la désignation d’un président du Conseil constitutionnel, en remplacement de Boualem Bessaïeh, dont le mandat a expiré il y a tout juste un mois.
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