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Bientôt deux régimes islamistes aux frontières Est de l’Algérie

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  • Bientôt deux régimes islamistes aux frontières Est de l’Algérie

    Ennahda en Tunisie, le CNT en Libye. Après la chute des régimes dictatoriaux de Ben Ali et Kadhafi, les deux nouvelles forces qui s’imposent dans ces deux pays affichent leur islamo‑conservatisme. En Tunisie, le parti de Rached Ghannouchi revendique un islamisme modéré et assure qu’il n’entend pas revenir sur les grands acquis que sont les droits des femmes et les libertés individuelles.

    En Libye, les leaders du CNT commencent à révéler le modèle de société qu’ils entendent construire dans le pays libéré de son tyran. Dans un discours prononcé hier dimanche, le président du conseil national de transition, Moustapha Abdeljalil, a affirmé que la future loi du pays sera basée sur la chariâa. S’il est revenu sur la question de la polygamie après les inquiétudes exprimées par plusieurs pays Occidentaux, l’interdiction de l’alcool et l’inégalité des hommes et des femmes sont toujours évoquées.

    Ainsi, d’ici quelques mois, l’Algérie risque d'avoir à ses frontières Est deux pays dirigés par des gouvernements en majorité composés d’islamistes. Cette situation ne manquera pas d’avoir des répercussions en Algérie, où plusieurs courants et personnalités islamistes sont déjà en train de se positionner dans l’attente de la mise en place des réformes politiques annoncées par le président de la République et actuellement discutées au Parlement.

    Certains anciens leaders du FIS ont même fait leur retour sur la scène politique et médiatique ces derniers mois, comme par exemple El Hachemi Sahnouni qui fustige la consommation d’alcool et mène une médiation pour la libération de détenus politiques, ou encore Anouar Haddam qui annonce son retour en Algérie après un exil de dix ans aux États‑Unis. Ces victoires des courants islamistes chez nos voisins pourraient les inciter à être encore plus actifs.

    D’autant que les islamistes algériens pourraient compter sur le soutien ou la bienveillance de leurs homologues tunisiens et libyens. En effet, le CNT a déjà des relations étroites avec les leaders de l’ex‑FIS. Ainsi, Abassi Madani a rencontré à plusieurs reprises des responsables du CNT au Qatar où il vit en exil. Régulièrement, l’émir du Qatar réunit autour de lui l’ancien chef du FIS avec d’autres responsables islamistes, dont des dirigeants actuels du CNT. Ce n’est pas un hasard si Abassi Madani a réclamé très tôt la reconnaissance du CNT par l’Algérie.


    Un terreau propice au renouveau de l’islamisme politique

    Le pouvoir algérien a assis sa légitimité ces vingt dernières années sur la lutte contre l'islamisme politique. Une position mal vue par les mouvements islamistes dans la région. La répression d'Ennahda en Tunisie est intervenue en 1992, après celle du FIS en Algérie. Les militants des deux partis ont partagé la contrainte de l'exil et se sont forgé des relations et des amitiés solides. Et l’ancien président Ben Ali a toujours cité la terrible expérience algérienne pour justifier sa politique anti‑islamiste. Ennahda, qui s’apprête à accéder au pouvoir en Tunisie, ne l'a sans doute pas oublié.

    Dans ce contexte, quelle attitude les autorités algériennes vont-elles adopter face à cette nouvelle donne ? Après la vague des révoltes arabes qui a déjà poussé le pouvoir à faire des concessions, l’Algérie doit faire face au risque d’islamisation de la région. Jusqu’ici, le régime a toléré une certaine expression en interne du conservatisme religieux, qui suscite l’adhésion d’une partie de la population. Va‑t‑il continuer dans cette voie ou durcir le ton ?

    Sur le plan international, Alger pourrait aussi tenter de trouver de nouveaux partenaires pour contrer cette pression venue de l’Est. Y aura‑t‑il un rapprochement avec le Maroc, afin de faire bloc dans les futures relations maghrébines ? Le Maroc ne serait d'ailleurs pas opposé à une telle option.

    Ou assistera‑t‑on à une relance des relations privilégiées avec les autres pays du Sahel, dans une logique plus globale de renforcement de son influence au sein de l’Union africaine ? C’est en tout cas déjà chose faite en ce qui concerne le deuxième cas, avec une intensification des discussions au plus haut niveau entre les pays du Sahel. Et la lutte antiterroriste n’est pas le seul sujet au menu des discussions.

    TSA
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    Conséquence, le pouvoir algérien sera complétement isolé au Maghreb
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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    • #3
      On a 2 partis islamistes en Algérie , on s'y connait

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      • #4
        on beigne en pleine propagande occidental

        plus je lis des interventions plus je suis en admiration devant l'efficacité de leur matraquage médiatique
        SAHARA OCCIDENTAL LIBRE & INDÉPENDANT

        VIVA POLISARIO

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        • #5
          vraiment n'importe quoi comme article....en dirait c'est l'administration Bush qui l'a écrit ...ah ces laics extrémistes ...!

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          • #6
            personne ne peut s'opposer éternellement a la volonté du peuple
            la démocratie c'est pas que dans un seul sens
            si les tunisiens veulent un pouvoir dirrigé par des islamistes, boudhistes ou hittistes, c'est a eux que le dernier mot revient et on doit le respecter
            veni vidi vici .

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