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L'Algérie envisage une aide aux entreprises publiques endettées

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  • L'Algérie envisage une aide aux entreprises publiques endettées

    Le gouvernement algérien prend des mesures pour réduire la dette et restaurer la compétitivité des entreprises publiques en difficulté.

    L'Algérie met actuellement en place un programme destiné à aider les entreprises publiques lourdement endettées à renouer avec les profits et la compétitivité, en partie par le biais de partenariats plus stratégiques avec des sociétés étrangères.

    Le ministère de l'Industrie a "élaboré un projet de restructuration du secteur public par la mise en place de grands complexes industriels avec la participation de partenaires étrangers stratégiques", a déclaré le ministre Abdelhamid Temmar aux députés lors d'une réunion le 8 octobre.

    "Les objectifs de ce programme visent à mettre en adéquation les activités des entreprises publiques et les objectifs économiques du gouvernement, et à revitaliser les capacités économiques de la nation en 'épurant' les entreprises publiques viables", a-t-il déclaré.

    Le ministère des Finances avait publié en début de mois un rapport qui estimait la dette totale des entreprises publiques à plus de 300 milliards de dinars.

    "Cent cinquante entreprises en difficulté requièrent une intervention urgente de l'Etat pour assurer leur avenir", affirme ce rapport, ajoutant que l'objectif est de "mettre un terme à la pression financière constante résultant de l'injection continue par le Trésor public de grandes quantités d'argent pour garantir la survie de ces entreprises."

    Cinq d'entre elles sont déjà visées par ce programme : la Compagnie nationale des industries pharmaceutiques (SAIDAL), les lignes aériennes nationales algériennes, la Compagnie nationale industrielle automobile (CNIA), le Comptoir national des industries électroniques, et la Société de production de matériaux de construction.

    Un rapport présenté au Conseil des contributions de l'Etat en novembre permettra de décider quelles autres entreprises recevront l'aide de l'Etat pour réduire leur endettement et améliorer leurs performances.

    "Ce programme aidera les entreprises publiques endettées du pays par l'augmentation de leur capitalisation ou le rachat de leurs dettes", a déclaré le ministre des Finances Karim Djoudi, ajoutant que "les entreprises qui seront concernées par ce processus disposent déjà de capacités importantes et d'un poids important sur le marché local."

    Ce programme apportera différents niveaux de soutien à chacune des entreprises publiques retenues.

    Pour tenter de permettre à la compagnie de retrouver sa place dans l'industrie aéronautique tant au niveau national que régional, le gouvernement apportera 100 milliards de dinars au transporteur aérien national. Des fonds ont également été réservés pour l'achat de quinze appareils, dont quatre ont déjà été reçus. L'aide de l'Etat devrait se poursuivre jusqu'en 2014.

    D'autres entreprises se lancent dans des négociations plus complexes. La CNIA est en pourparlers avec le ministère des Finances pour tenter de négocier sa dette de 60 milliards de dinars. Cette entreprise publique automobile a déjà accumulé 42 milliards de dinars de dette supplémentaire pour avoir porté ses comptes dans le rouge, ce qui a entraîné le refus de la banque de lui garantir des prêts ou de lui fournir du capital.

    Le directeur général de la CNIA, Moukhtar Shayhoub, a indiqué que le gouvernement allait investir près de 3 milliards de dinars à court terme pour répondre à l'état d'endettement de l'entreprise.

    "Cet apport sera complété par un plan d'investissement qui s'étendra sur une période de plus de dix ans, pour un coût total de 10 milliards de dinars", a-t-il ajouté. Il estime que cette aide de l'Etat permettra à son entreprise d'augmenter sa production de 4 500 véhicules par an à 10 000, et d'engendrer près de 40 milliards de dinars de recettes par an.

    L'économiste algérien Abdelhak Lamiri fait partie des détracteurs de ce programme gouvernemental.

    "[I]njecter de l'argent public pour venir en aide aux entreprises publiques est un moyen qui a montré ses limites dans le passé", a-t-il déclaré, ajoutant qu'entre 1990 et 2007, les différents gouvernements algériens avaient injecté près de 1,4 trilliard de dinars dans les bilans de ces entreprises, sans pour autant réussir à les sauver.

    Par Walid Ramzi pour Magharebia à Alger
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    une entreprise destructrice de richesses ne devrait même pas exister !!!
    SAHARA OCCIDENTAL LIBRE & INDÉPENDANT

    VIVA POLISARIO

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    • #3
      Combien de fois le gouvernement a renfloué de l'argent dans les entreprises publics mais sans résultats.
      Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

      Commentaire


      • #4
        y'zidou el ma' lel'bhar

        c'est comme les tonneaux des danaïdes: percés de toutes parts, on ne peut les remplir et, finalement toute l'eau sera perdue.
        c'est la même chose pour les entreprises endettées

        en football, on dit qu'il vaut mieux 1 défaite par 4 à 0 que 4 défaites par 1 à 0

        ceux qui décident ou parlent de le faire sont des "politicards" de basse espèce qui s'adonnent à un jeu politicien basé sur le populisme pour gagner des suffrages en ponctionnant dans le trésor public, donc sur le dos du citoyen.

        à bon entendeur

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