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La biographie de Steve Jobs

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  • La biographie de Steve Jobs

    La biographie du co-fondateur d'Apple, disponible depuis lundi dans plusieurs pays, livre un nouvel éclairage sur sa vie, son rapport à la maladie et ses derniers projets.

    Steve Jobs livre ses secrets. Moins de trois semaines après la mort du PDG d'Apple à 56 ans, sa bibliographie autorisée, la première, est sortie aux États-Unis ce lundi*. L'ouvrage, en forme de testament, revient sur la vie professionnelle et personnelle de Jobs, qui a accordé en deux ans une quarantaine d'entretiens à son biographe, Walter Isaacson. Voici les principales révélations et anecdotes retenues par les premiers lecteurs.
    • Il a vu son père biologique, sans le savoir. Adopté à la naissance par un couple de Californiens modestes, dont il était admiratif, Steve Jobs a fini par identifier son père biologique, découvrant à cette occasion qu'il lui avait déjà serré la main. Cet Américain né en Syrie nommé Abdulfattah Jandali tenait en effet un restaurant de cuisine méditerranéenne dans la Silicon Valley, où Steve Jobs dînait parfois. Il n'a jamais cherché à le revoir.
    • Jonathan Ive était son unique «partenaire spirituel». «La plupart des gens dans la vie de Steve étaient remplaçables. Mais pas Jony», raconte Laurene Powell Jobs, veuve de l'ancien PDG d'Apple. Patron du design chez Apple, Jonathan Ive discutait des heures avec Jobs des futurs produits, au déjeuner ou dans ses quartiers ultra-secrets, au rez-de-chaussée de l'entreprise. «Cela me blessait quand il s'appropriait mes idées», déplore pourtant le designer anglais dans la biographie, tout en reconnaissant, que ses créations n'auraient pas été aussi populaires sans Jobs.
    • Il admirait Mark Zuckerberg. Le fondateur de Facebook a été l'un des premiers à réagir au décès de Steve Jobs, en confessant avoir perdu «un mentor».cette admiration était réciproque. «Je le connais un peu, mais je l'admire pour n'avoir pas revendu [Facebook]. J'admire ça énormément», a dit Jobs. Dans ses dernières années, Steve Jobs aimait jouer le rôle de conseiller pour perpétrer au sein de la nouvelle génération les traditions de la Silicon Valley, «qui l'avait beaucoup aidé».
    • Il jugeait Microsoft «hors sujet». Même à la fin de sa vie, Steve Jobs n'avait pas de mots assez durs pour Microsoft. «Bill [Gates] est fondamentalement sans imagination et n'a jamais rien inventé, c'est pourquoi à mon avis il est plus à l'aise maintenant dans la philanthropie que dans la technologie. Il n'a fait que piquer de façon éhontée les idées des autres», disait-il du créateur de Microsoft. L'entreprise honnie, «hors sujet», ne changera jamais tant que Steve Ballmer, un commercial, en restera PDG, jugeait-il, mettant en garde au passage Google, du même destin.
    • Il voulait tuer Android. Steve Jobs était prêt à dépenser «jusqu'à son dernier souffle et chaque centime des 40 milliards de dollars d'Apple en banque» pour «redresser le tort» que lui aurait fait Google en copiant l'iPhone. «Je vais détruire Android, parce que c'est un produit volé. Je suis prêt à déclencher une guerre thermonucléaire pour ça», a-t-il un jour confié à son biographe.
    • Il réfléchissait à une télévision Apple. Steve Jobs «voulait faire pour la télévision ce qu'il avait fait pour les ordinateurs, les lecteurs de musique et les téléphones : les rendre simples et élégants»,écrit Walter Isaacson. «Elle se synchroniserait en continu avec tous vos appareils et avec iCloud», a-t-il suggéré. Jobs, qui a travaillé jusqu'au dernier jour, s'est concentré sur quelques projets, dont le prochain iPhone.
    • Il critiquait Barack Obama. «Vous êtes parti pour ne faire qu'un mandat», aurait déclaré Jobs à Obama lors de leur première rencontre, pestant contre le manque de compréhension de son administration à l'égard des entreprises. Le patron d'Apple aurait également critiqué le système éducatif américain «handicapé par les règles imposées par les syndicats». Le livre révèle par ailleurs que Bill Clinton lui aurait téléphoné pour lui demander conseil dans l'affaire Lewinsky.
    • Il était vachard avec ses salariés et ne croyait pas dans les apps. «Jobs n'était pas le meilleur manager du monde. En fait, ça a peut-être été l'un des pires», dit de lui son biographe. «Il pouvait être très, très vache avec les gens». Son credo ? «Etre franchement honnête entre nous : que chacun puisse me dire que je suis une merde et que je puisse dire à tout le monde que je pense que ce sont des merdes.» Steve Jobs était aussi particulièrement entêté. Il a fallu un important lobbying pour le convaincre d'ouvrir l'iPhone aux applications externes.
    • Il a commencé par ignorer sa maladie... et l'a regretté. Marqué par son voyage en Inde dans sa jeunesse, Steve Jobs a commencé par traiter son cancer, diagnostiqué en 2003, par la médecine naturelle. Il croyait pouvoir guérir en ignorant sa maladie, ce qui explique le manque de communication sur le sujet, et refusait la chirurgie. «Je ne voulais pas que mon corps soit ouvert, je ne voulais pas être violenté de cette façon», a-t-il raconté à son biographe. Finalement, son entourage l'a convaincu de changer d'avis. Mais lors de l'opération, neuf mois plus tard, les chirurgiens ont découvert que le cancer s'était étendu aux tissus autour du pancréas. «Il voulait en parler, dire comment il le regrettait», a commenté Walter Isaacson dans l'émission 60 Minutes sur CBS.
    • Il pensait encore pouvoir être sauvé. Lors des derniers entretiens accordés à son biographe, Steve Jobs pensait encore qu'une nouvelle forme de traitement pouvait le sauver. Le co-fondateur d'Apple se rapprochait alors de Dieu, lui parlant de la vie après la mort. «Parfois j'y crois, parfois je n'y crois pas. C'est du 50-50»,a-t-il dit à Walter Isaacson «Mais parfois, je pense que [la vie] est comme un bouton allumer/éteindre. En un clic, vous disparaissez», a-t-il dit. «Voilà pourquoi je n'aime pas mettre de bouton allumer/éteindre sur les produits Apple.»


    Source: Le Figaro
    Dernière modification par Megane, 26 octobre 2011, 21h51.
    Hope is the little voice you hear whisper "maybe" when it seems the entire world is shouting "no!"

  • #2
    La pub qu'il a faite tournée par Ridley Scott est un évènement majeur qui en dit long sur lui.

    P.S : dans le titre tu dis biblio au lieu de bio
    J'étais là...

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    • #3
      j'ai vu son livre en vente ce matin dans une grande surface

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      • #4
        Simplenova merci je n'avais pas remarqué l'erreur
        J'étais effectivement en train de penser à une bibliographie, lapsus révélateur donc

        Sabahe
        : je compte le lire dès que j'en aurai l'occasion. J'aimerai en savoir plus sur le personnage, sa façon de penser surtout.
        Hope is the little voice you hear whisper "maybe" when it seems the entire world is shouting "no!"

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        • #5
          Megane , je ne l'ai pas acheté . il coute dans les 30 $ , peut etre que je le ferais la prochaine fois , moi aussi j'aimerais bien le lire

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          • #6
            Il coute combien? $ 30.00?

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            • #7
              oui 30 , c'est pas cher non ?
              enfin pour ceux qui aiment lire

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              • #8
                Oui Sabahe je trouve que c'est cher...

                Attend un peu et tu verra les prix chuter..c'est la qu'il faut acheter...


                J'aime lire les bibliographies mais pas a ce prix quand meme

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                • #9
                  c'est un peu cher par ce qu'il vient juste de sortir mais les gens achetent

                  lyna.s , mes livres je les achete usagés a 5 $

                  mais parfois y'a des exceptions , j'en ai déja acheté a 40 $
                  ca dépend des jours et de mon humeur

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                  • #10
                    Certes, Steve Jobs était un entrepreneur de génie, mais au vu des faits rapportés dans sa biographie, il était aussi un peu "fou"!

                    Il était tellement enragé contre Google qu'il s'est dit prêt à "dépenser jusqu'à son dernier souffle et chaque centime des 40 milliards de dollars d'Apple en banque" pour détruire Andoid!

                    Mieux, il était "Je suis prêt à déclencher une guerre thermonucléaire pour détruire Andoid"!

                    Steve Jobs enrage contre Google alors que lui même s'appropriait souvent les idées de son "partenaire spirituel" et patron du design chez Apple Jonathan Ive!

                    N'empêche, malgré ses défauts, Steve Jobs restera dans l'histoire comme un entrepreneur et un visionnaire de génie.

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                    • #11
                      Mégane, la recherche scientifique te monte à la tête
                      J'étais là...

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