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Le FMI prône la levée de l’interdiction du crédit à la consommation

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  • Le FMI prône la levée de l’interdiction du crédit à la consommation

    Le Fonds monétaire international (FMI) a mis en garde mardi à Alger contre l’explosion des dépenses publiques et a appelé le gouvernement algérien à laisser plus de champ aux investissements. Il estime également que rien ne justifie le maintien de l’interdiction du crédit à la consommation

    La mission du FMI a achevé mardi un travail portant sur la rédaction de la partie réservée à l'Algérie du rapport annuel sur l'économie mondiale. Dirigée par Joël Toujas-Bernaté, cette mission recommande à l'Algérie d'adopter en 2012 ''une plus grande rationalisation des dépenses courantes" et de poursuivre une politique de « mobilisation dynamique des recettes hors hydrocarbures". Dans un communiqué, cette mission du FMI estime qu'il ''sera important de poursuivre les efforts pour améliorer la maîtrise et le ciblage des dépenses y compris les salaires et les transferts sociaux". La mission doit présenter début 2012 son rapport annuel sur l'économie algérienne au Conseil d'administration du FMI. Les pronostics du FMI sont négatifs pour l'année prochaine si les dépenses publiques ne sont pas mieux maîtrisées. Selon la mission du FMI, le déficit budgétaire se creusera davantage à la fin de 2011, pour atteindre 5% du PIB contre 2% du PIB en 2010. "Les dépenses publiques totales seraient en hausse de 34% en 2011 alors que le taux de chômage resterait stable à 10% même s'il reste beaucoup plus élevé chez les jeunes, à 21%, et les femmes où il atteint 19%", ajoute le communiqué. Le chef de la mission du FMI a relevé de son côté lors d'une conférence de presse organisée par la banque d'Algérie, une « augmentation très marquée des dépenses de fonctionnement en 2011, ce qui peut réduire, dans le futur, les marges de manœuvre et laisser moins de place aux dépenses d'investissement". Pour lutter contre les effets de cette hausse des dépenses publiques, la mission du FMI conseille le gouvernement algérien de continuer à orienter la politique monétaire en 2012 vers le contrôle de l'excès de liquidité et des pressions inflationnistes, qui pourraient survenir à la suite des hausses importantes des salaires de ces dernières années.
    Le privé doit prendre la relève
    Sur la suppression du crédit à la consommation en 2009, Joël Toujas-Bernaté estime, après la mise en place en 2012 de la centrale des risques de la banque d'Algérie, qu'il n'y aura pas ''de raisons de continuer à interdire le crédit à la consommation", cette structure devant surveiller la solvabilité des ménages. La mission n'a pas manqué, d'autre part, de noter que la détérioration de l'environnement économique international pourrait entraîner une "baisse prolongée" du prix du pétrole qui "dérangerait fortement" les équilibres budgétaires du pays. Pour rappel, l’interdiction du crédit à la consommation a été décidée en 2009 dans le cadre de la loi de finances complémentaire. Le crédit à la consommation en Algérie est très largement dominé par le crédit-auto. L’interdiction décidée par les pouvoirs publics a été sans incidence sur le niveau des achats de véhicules en Algérie. Les dernières statistiques des douanes font état d’une augmentation de 24% des importations de véhicules au cours des 9 premiers mois 2011. La mission du FMI souligne, par ailleurs, que le secteur privé doit prendre le relais ''comme moteur de la croissance hors hydrocarbures". En outre, l'économie algérienne doit être diversifiée et le climat des affaires amélioré, plaide encore la mission du FMI, selon laquelle ce ''climat reste ''peu favorable" avec les contraintes de tous types aux investissements. "Pour renforcer les perspectives de croissance et de l'emploi, l'Algérie devra poursuivre un programme de réformes structurelles ambitieux qui permette l'amélioration du climat des affaires et de la compétitivité des entreprises", affirme Toujas-Bernaté.

    maghrebemergent
    *Nobody is perfect..I'm Nobody*

  • #2
    Le FMI prône la levée de l’interdiction du crédit à la consommation
    Elle le sera pour les produits "nationaux" (comprendre tout produit qui aura atteint un certain seuil d'intégration).

    C'est certes une mesure discriminatoire, mais l'Algérie peut se le permettre tant qu'elle n'a pas encore rejoint l'OMC.

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    • #3
      ... le FMI inspecte ce qu'on veut bien lui montrer ...

      comment se fait-il que les restrictions budgétaires dont ils est question ne doivent "toucher" pour ne pas dire foudroyer que les petites gens?
      parce que la tripartite a consenti une augmentation de 20% aux smicards?

      et les autres alors?
      ils doivent se la fermer car ceux d'en-haut ont besoin de calme et de sérénité pour faire croire au fmi que tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes?

      ces inspecteurs du fmi, qui ont séjourné 2 bonnes semaines, logiquement dans des beaux hotels, trop complaisants pour ne pas dire complices avec leurs hôtes, n'ont certainement pas eu accès aux fiches de paie des fonctionnaires, des cadres de l'état, des députés et des corps constitués (récemment augmentés de 20%, en catimini) pour les comparer avec ceux d'en bas de l'échelle.
      car là, ils auraient crié: STOOOP!

      ils ont certainement eu à rencontrer mr. laksaci - directeur de la banque d'Algérie - pour leur asséner que les Algériens allaient, dans un avenir tout proche, passer leurs transactions par voie bancaire et qu'on allait passer au e-commerce. en taisant le scandale lié aux billets de 2.000 DA et en occultant la réalité que les Algériens ne placent pas leurs économies dans les banques car elles n'ont aucune confiance en leur gouvernement, surtout quand son chef a été l'auteur de la sinistre ponction sur les salaires, opérée sur la seule frange de la population qui ne pouvait que subir.

      comme ils ont dû rencontrer mr. karim djoudi qui affirmait récemment sur la radio que le climat des finances était sur la bonne voie, que l'inflation est maitrisée et que tous les indicateurs sont au vert (????)

      ont-ils fait un tour au hamiz, à m'dina j'dida, au square port saïd, aux ports pour voir que la quasi-totalité des conteneurs viennent pleins et repartent vides, que RIEN n'est produit localement? que la contrefaçon est légion sans que les autorités ne la combattent
      ont-ils vu que l'état, qui prétend combattre l'informel, ouvre toutes grandes les portes aux "beznacias", qu'il tolère les vendeurs de l'informel au centre de toutes les grandes artères du pays, juste pour éviter les émeutes?
      ont-ils averti que l'accès de l'Algérie à l'OMC serait une exécution à bout portant de tout ce qui reste du tissu industriel existant? que nous serons amenés à tout importer?
      et avec quoi, quand il n'y aura plus de pétrole?
      mais apparemment, la sortie du tunnel de l'importation n'est pas le souci du fmi, étant donné que tout le personnel qu'ils ont rencontré, les chiffres obtenus, les consultations tenues SONT FAUX!!
      ils ne sont pas l'émanation d'un choix populaire, d'instances démocratiquement élues, selon des critères de mérite à la hauteur du poste de responsabilité, mais d'une cooptation conjoncturelle, bassement matérielle
      et ça, le fmi ne doit pas l'ignorer

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      • #4
        et les autres alors?
        Près d'un 40aine de statuts particuliers ont été négociés avec augmentations de salaires (avec effet rétroactif au 1 Janvier 2008).
        tous les indicateurs sont au vert (????)
        Tous ... Non. Mais ceux de la Macro-économie ... certainement.
        RIEN n'est produit localement?
        Dommage. Le genre de phrase qui "casse" tout le reste.

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        • #5
          RIEN que les hydrocarbures

          @ jawzia

          il ne fallait pas me prendre au mot: avec RIEN, je voulais souligner que la production nationale peut à peine subvenir aux besoins nationaux et que quasiment RIEN n'est exporté (je citais les conteneurs qui repartent vides), hormis les hydrocarbures.
          que fera t-on quand elles seront épuisées?

          défendre le produit national est une excellente chose en soi, et les économies les plus avancées ont pratiqué le protectionnisme à un moment ou un autre.
          c'est légitime

          mais comme on dit que celui qui n'avance pas recule, il faudrait maintenir à niveau notre outil de production, ce qui est déjà un immense challenge et avoir le pouvoir d'innover, en ré-investissant. et là, il faut des managers de haute facture.

          et c'est là que l'équation salaires-performance prendra tout son sens.
          un manager talentueux se vend bien, s'exporte bien
          quelle sera alors la politique salariale?

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          • #6
            il ne fallait pas me prendre au mot: avec RIEN
            Choisis d'autres mots Khouya. La langue française (à l'instar d'autres langues) est particulièrement riche.
            quasiment RIEN n'est exporté
            On y reviens ! 1.6 milliards de dollars en HH au troisième trimestre 2011 (Autant en 9 mois que toute l'année 2010 et à peine 900 millions pour toute l'année 2005).

            Si les volumes sont minces, la trajectoire est intéressante.

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            • #7
              le fmi aurait du les blamer ...

              il faut avouer que 2% d'exportation HH par rapport aux ressources, aux capacités et au potentiel présents ici en Algérie et, même si la langue française est riche, 2% est plus proche de RIEN que d'autre chose.

              ces 2 à 2,7% que nous retrouvons depuis plus d'une décennie, semblent devenir une fatalité pour ceux qui dirigent le pays mais restent comme un cuisant échec au travers de la gorge des Battants de l'Algérie indépendante.

              à titre indicatif, l'Algérie exportait des wagons de trains vers l'ex Allemagne Démocratique, jusqu'au début des années 80.

              croyez-vous qu'en près de 50 ans d'indépendance, l'Algérie mérite ce chiffre ridicule, proche du néant, de 2%?
              bien sûr que tout Algérien serait fier de se savoir à l'abri du "tout importer" et capable d'exporter

              mais savez-vous que la brouette et la pelle - ces 2 outils symboles de la construction - importées de Chine coûtent moins cher que les produits locaux? malgré le fait que l'Algérie dispose d'énormes ressources métallurgiques et sidérurgiques?

              2,5 millions de kilomètres carrés de territoire, un immense-gigantesque-phénoménal-extraordinaire potentiel agricole en plus d'un climat clément et il arrive que l'Algérie importe de la patate? de la tomate? de l'ail?

              choufi khti, on aime le pays, c'est clair et irrévocable.

              mais que le fmi vienne "féliciter" les autorités et en arrive à leur "suggérer" de lever l'interdiction du crédit à la consommation - sur la production locale - cela devrait être compris, dans un premier degré

              - comme un constat de l'incapacité des instances algériennes à identifier leur tares, intrinsèquement liées au système de gestion du pays...
              - dans un second degré, comme à une immixtion dans la sphère économique.

              Pourquoi?

              - à qui accorde-t-on un crédit? à un client solvable, n'est-ce-pas? avec fiche de paie et tout le tra-la-la
              - sur quels produits? généralement sur les produits dits "chers" que le commun des Algériens ne peut payer que sur plusieurs traites. on est d'accord?
              - les secteurs de l'électro-ménager et de l'informatique me semblent les plus indiqués, étant donné que le secteur automobile "local" n'existe pas encore et que les fabricants de biens d'équipements ont, pour une bonne partie, des problèmes de trésorerie. soit!

              alors pourquoi cette mesure d'interdire la le crédit à l'importation quand le principal pourvoyeur de ces produits est du secteur privé?

              quelle est la quote-part privé-étatique dans ces secteurs?
              à part l'eniem, l'enie (en quasi faillite) l'enel et l'enapem, toutes les grosses cylindrées sont privées, surtout depuis qu'elles se sont associées dans des partenariats stratégiques avec des constructeurs asiatiques de renom.

              la réponse est à chercher du coté de bordj bouareridj et sétif qui sont devenues, en 1 décennie, le pôle de l'électro-ménager et de l'électronique au niveau maghrébin. certains démodulateurs numériques sont exportés vers notre communauté émigrée. eh oui!
              à bordj et sétif, c'est du privé à 100%, ce qui est tout à leur honneur.

              si eux décident d'accorder des crédits, d'offrir 2 pour le prix d'un appareil payé, un différé de paiement, dans un pays à économie libérale, IL NE DEVRAIT PAS Y AVOIR DE RESTRICTIONS.

              et là le fmi aurait du SIGNIFIER UN BLÂME à ces dirigeants foireux, les traduire devant une cour pour les CANCRES DE L'ÉCONOMIE ET DU COMMERCE

              sincèrement, je crois que le fmi ne fait pas son boulot.
              mieux, il n'est pas le bienvenu tant qu'il vient pour féliciter les nuls.

              quand on pense juste au manque à gagner en matière de TVA que l'état n'a pas récolté, à cause de telles mesures ..., aux places de travail qui auraient pu être créées ....

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