Tweet
Il est important pour nous de comprendre la position de l'Algérie concernant ce qui se passe dans la région et comment l'Algérie envisage la meilleure façon de soutenir les autorités de ce pays (Libye) en période de transition » a déclaré hier, le secrétaire d'Etat adjoint américain pour les affaires du Proche-Orient et l'Afrique du Nord, M. Jeffrey D. Feltman, lors d’une conférence de presse organisée au siège de l’ambassade américaine à Alger.
«Ces derniers jours, il y a une intensité d’informations sur la Libye, le voisin le plus important de l’Algérie et nous estimons que l’Algérie est dans son droit d’attendre une transition qui soit crédible et solide » a déclaré hier le secrétaire d'Etat adjoint américain pour les affaires du Proche-Orient et l'Afrique du Nord, M. Jeffrey D. Feltman, lors d’une conférence de presse organisée au siège de l’ambassade américaine à Alger. Les USA dira-t-il « comprennent l’intérêt de l’Algérie pour cette question ». Situant le contexte dans lequel sa visite est intervenue, il précisera que c’est le souhait de Washington de s’enquérir de la réalité de la situation qui est derrière sa venue à Alger. Dès lors, il est était tout à fait normal que les entretiens qu’il a eu, avec les autorités algériennes, le Chef de l’Etat, le ministre des Affaires étrangères et les ministres délégués aux affaires africaines et maghrébines, portent essentiellement sur le dossier libyen et prioritairement sur la question de la prolifération des armes. Il remerciera de ce fait, le président Bouteflika de l’avoir « longuement » reçu et pour la « générosité » dont il a fait preuve sur la question libyenne. « Il est important pour nous de comprendre la position de l'Algérie concernant ce qui se passe dans la région et comment l'Algérie envisage la meilleure façon de soutenir les autorités de ce pays (Libye) en période de transition", a ainsi précisé M. Feltman.
Après une brève introduction, la parole a été donnée aux journalistes présents. Interrogé sur la crainte de voir s’instaurer un Etat teocratique, à la faveur du discours prononcé la veille (dimanche, ndlr) par Abdeldjallil dans lequel, il annoncé, entre autres, le retour de la polygamie, M. Feltman dira ne pas être au courant de ce discours, avant de préciser « nous avons entendu des libyens s’exprimer en disant que nous voulons un régime démocratique et représentatif de toutes les tendances ». Il ajoutera que « nous pensons que tous les partis ont le droit d’activer », pour peu qu’ils rejettent le recours à la violence » avant de conclure que les USA attendent de ces parties qu’elles se conforment aux engagements pris. Cependant, conviendra le secrétaire d'Etat adjoint américain pour les affaires du Proche-Orient et l'Afrique du Nord, des défis énormes attendent la Libye et il est « dans l’intérêt de tous de voir les autorités libyennes réussir, de refléter le consensus général et de répondre aux normes de la communauté internationale » a-t-il affirmé.
Evoquant la question des armes pillées des casernes libyennes, il indiquera que ce problème a été au centre des entretiens avec les autorités algériennes. « Il va de soit que le problème des arme a eu une place prioritaire », en indiquant que «le problème de la prolifération des armes est grave pour la région, voire au-delà de la région » en raison de l’exploitation qui sera faite de ces armes. Il rappellera que « l’Algérie s’est érigée en leader mondial de gestion des problèmes de crimes transfrontaliers » et que les USA sont « heureux de renforcer cette coopération pour empêcher et maitriser le trafic d’armes à partir de la Libye. M. Feltman a mis en exergue, à cet effet, l'expérience algérienne en matière de lutte contre la criminalité transfrontalière, particulièrement le trafic d'armes », relevant la contribution « solide » de l'Algérie au Forum global sur la lutte contre le terrorisme tenu fin septembre, parallèlement aux réunions de l'Assemblée générale de l'Onu. Il précisera dans ce contexte que lors de son séjour en Libye Mme Clinton « a soulevé ce problème avec les nouvelles autorités libyennes. Il a été constaté qu’elles comprennent la gravité de ce problème ». En tout état de cause estimera M. Feltman « il y a une vision stratégique commune aux deux pays (Algérie et les USA) et que par le renforcement de la coopération entre ces deux pays, ils rendent « service à toute la communauté internationale ».
S’agissant de la présence de certains membres de la famille de Gueddafi en Algérie, dont faut-il rappeler l’extradition a été demandée par les autorités libyennes, il dira que leur sort a été évoqué et qu’il en a parlé, non pas avec le Président de la République mais avec d’autres autorités sans pour autant dévoiler la teneur des entretiens sur cette question.
Sur la situation en Syrie
«Nous allons accroitre la pression sur El Assad »
Interrogé sur la position des USA sur la situation qui prévaut en Syrie, le secrétaire d'Etat adjoint américain pour les affaires du Proche-Orient et l'Afrique du Nord a souligné qu’il y à ce jour « absence de consensus » sur la manière de protéger le peuple syrien. Cependant affirmera M. Feltman, « nous estimons que le président El Asssad n’a pas été sérieux pour les réformes qu’il avait promis d’engager et qu’il avait des mois et des mois pour le faire, mais il n’a pas tenu ses en engagements . C’est la raison pour laquelle Obama a dit qu’il devait partir. Mais c’est au peuple syrien de tracer son avenir ». il poursuivra en indiquant que « nous croyons savoir que la ligue arabe dont l’Algérie est un membre actif présentera le 26 octobre un plan sera soumis au gouvernement syrien et à l’opposition pour mettre fin à la violence ». De toute les façons avertit-il les USA vont «accroitre la pression sur El Assad pour qu’il comprenne qu’il y a un coup à payer pour ses agissements ».
--------------------------
Sur les réformes en Algérie
«Nous encourageons le gouvernement à poursuivre les réformes »
Interrogé sur les réformes politiques et économiques engagées par l’Algérie, il dira que son pays encourage le gouvernement a poursuivre les réformes des projets de lois, mais aussi à les promulguer et à les appliquer ». Il rappellera qu’il existe un principe fondamental dans le monde qui stipule que le pays ne peut fonctionner de manière stable que s’il répond aux aspirations de leurs peuples. Il ajoutera qu’il a voulu s’entretenir avec les représentants de la société civile pour leur demander leurs sentiments sur les réformes actuelles, car nous pensons que l’Algérie doit répondre aux aspirations et attentes du peuple, et ce d’autant que « l’Algérie d’aujourd’hui est différente de celle d’il y a 15 ou 20 ans. Il appartient à l’Algérie de mesurer ces réformes, c’est à votre pays de concevoir les réformes et la voie du peuple doit être entendue. Il estimera qu’il est convaincu que les réformes reflètent le rôle et le futur de ce pays ».
Nadia Kerraz, elmoudjahid.
«Ces derniers jours, il y a une intensité d’informations sur la Libye, le voisin le plus important de l’Algérie et nous estimons que l’Algérie est dans son droit d’attendre une transition qui soit crédible et solide » a déclaré hier le secrétaire d'Etat adjoint américain pour les affaires du Proche-Orient et l'Afrique du Nord, M. Jeffrey D. Feltman, lors d’une conférence de presse organisée au siège de l’ambassade américaine à Alger. Les USA dira-t-il « comprennent l’intérêt de l’Algérie pour cette question ». Situant le contexte dans lequel sa visite est intervenue, il précisera que c’est le souhait de Washington de s’enquérir de la réalité de la situation qui est derrière sa venue à Alger. Dès lors, il est était tout à fait normal que les entretiens qu’il a eu, avec les autorités algériennes, le Chef de l’Etat, le ministre des Affaires étrangères et les ministres délégués aux affaires africaines et maghrébines, portent essentiellement sur le dossier libyen et prioritairement sur la question de la prolifération des armes. Il remerciera de ce fait, le président Bouteflika de l’avoir « longuement » reçu et pour la « générosité » dont il a fait preuve sur la question libyenne. « Il est important pour nous de comprendre la position de l'Algérie concernant ce qui se passe dans la région et comment l'Algérie envisage la meilleure façon de soutenir les autorités de ce pays (Libye) en période de transition", a ainsi précisé M. Feltman.
Après une brève introduction, la parole a été donnée aux journalistes présents. Interrogé sur la crainte de voir s’instaurer un Etat teocratique, à la faveur du discours prononcé la veille (dimanche, ndlr) par Abdeldjallil dans lequel, il annoncé, entre autres, le retour de la polygamie, M. Feltman dira ne pas être au courant de ce discours, avant de préciser « nous avons entendu des libyens s’exprimer en disant que nous voulons un régime démocratique et représentatif de toutes les tendances ». Il ajoutera que « nous pensons que tous les partis ont le droit d’activer », pour peu qu’ils rejettent le recours à la violence » avant de conclure que les USA attendent de ces parties qu’elles se conforment aux engagements pris. Cependant, conviendra le secrétaire d'Etat adjoint américain pour les affaires du Proche-Orient et l'Afrique du Nord, des défis énormes attendent la Libye et il est « dans l’intérêt de tous de voir les autorités libyennes réussir, de refléter le consensus général et de répondre aux normes de la communauté internationale » a-t-il affirmé.
Evoquant la question des armes pillées des casernes libyennes, il indiquera que ce problème a été au centre des entretiens avec les autorités algériennes. « Il va de soit que le problème des arme a eu une place prioritaire », en indiquant que «le problème de la prolifération des armes est grave pour la région, voire au-delà de la région » en raison de l’exploitation qui sera faite de ces armes. Il rappellera que « l’Algérie s’est érigée en leader mondial de gestion des problèmes de crimes transfrontaliers » et que les USA sont « heureux de renforcer cette coopération pour empêcher et maitriser le trafic d’armes à partir de la Libye. M. Feltman a mis en exergue, à cet effet, l'expérience algérienne en matière de lutte contre la criminalité transfrontalière, particulièrement le trafic d'armes », relevant la contribution « solide » de l'Algérie au Forum global sur la lutte contre le terrorisme tenu fin septembre, parallèlement aux réunions de l'Assemblée générale de l'Onu. Il précisera dans ce contexte que lors de son séjour en Libye Mme Clinton « a soulevé ce problème avec les nouvelles autorités libyennes. Il a été constaté qu’elles comprennent la gravité de ce problème ». En tout état de cause estimera M. Feltman « il y a une vision stratégique commune aux deux pays (Algérie et les USA) et que par le renforcement de la coopération entre ces deux pays, ils rendent « service à toute la communauté internationale ».
S’agissant de la présence de certains membres de la famille de Gueddafi en Algérie, dont faut-il rappeler l’extradition a été demandée par les autorités libyennes, il dira que leur sort a été évoqué et qu’il en a parlé, non pas avec le Président de la République mais avec d’autres autorités sans pour autant dévoiler la teneur des entretiens sur cette question.
Sur la situation en Syrie
«Nous allons accroitre la pression sur El Assad »
Interrogé sur la position des USA sur la situation qui prévaut en Syrie, le secrétaire d'Etat adjoint américain pour les affaires du Proche-Orient et l'Afrique du Nord a souligné qu’il y à ce jour « absence de consensus » sur la manière de protéger le peuple syrien. Cependant affirmera M. Feltman, « nous estimons que le président El Asssad n’a pas été sérieux pour les réformes qu’il avait promis d’engager et qu’il avait des mois et des mois pour le faire, mais il n’a pas tenu ses en engagements . C’est la raison pour laquelle Obama a dit qu’il devait partir. Mais c’est au peuple syrien de tracer son avenir ». il poursuivra en indiquant que « nous croyons savoir que la ligue arabe dont l’Algérie est un membre actif présentera le 26 octobre un plan sera soumis au gouvernement syrien et à l’opposition pour mettre fin à la violence ». De toute les façons avertit-il les USA vont «accroitre la pression sur El Assad pour qu’il comprenne qu’il y a un coup à payer pour ses agissements ».
--------------------------
Sur les réformes en Algérie
«Nous encourageons le gouvernement à poursuivre les réformes »
Interrogé sur les réformes politiques et économiques engagées par l’Algérie, il dira que son pays encourage le gouvernement a poursuivre les réformes des projets de lois, mais aussi à les promulguer et à les appliquer ». Il rappellera qu’il existe un principe fondamental dans le monde qui stipule que le pays ne peut fonctionner de manière stable que s’il répond aux aspirations de leurs peuples. Il ajoutera qu’il a voulu s’entretenir avec les représentants de la société civile pour leur demander leurs sentiments sur les réformes actuelles, car nous pensons que l’Algérie doit répondre aux aspirations et attentes du peuple, et ce d’autant que « l’Algérie d’aujourd’hui est différente de celle d’il y a 15 ou 20 ans. Il appartient à l’Algérie de mesurer ces réformes, c’est à votre pays de concevoir les réformes et la voie du peuple doit être entendue. Il estimera qu’il est convaincu que les réformes reflètent le rôle et le futur de ce pays ».
Nadia Kerraz, elmoudjahid.
Commentaire