Tweet
Pour Alger, la situation au Yémen n’a que trop duré. Au lendemain de l’adoption, vendredi à l’unanimité, de la résolution 2014 du Conseil de sécurité de l’ONU, Alger souhaite voir le président yéménite mettre en place un accord en vue d’une transition pacifique dans ce pays.
« En ce qui concerne la crise au Yémen, qui a trop duré, nous encourageons une transition pacifique et ordonnée afin de prévenir les risques de déstabilisation de ce pays frère, tout comme nous encourageons le président yéménite à accepter formellement et à mettre en œuvre rapidement un accord fondé sur l'initiative du Conseil de coopération du Golfe qui a été endossée par la Ligue arabe avant d'être consacrée dans la dernière résolution du conseil de sécurité », explique à TSA une source au ministère des Affaires étrangères.
La résolution 2014 « encourage » le président Abdellah Saleh à signer le plan proposé par le Conseil de coopération du Golfe (CGC). Ce plan prévoit sa démission en échange d'une immunité pour lui‑même et ses proches. Elle demande « que toutes les parties rejettent immédiatement l'usage de la violence » et « exprime son profond regret à propos de la mort de centaines de personnes, essentiellement des civils, y compris des femmes et des enfants ».
L’Algérie condamne également l’usage de la violence dans ce pays. « Bien qu'il s'agisse d'une question interne qui requiert un règlement politique entre les Yéménites eux‑mêmes, il n'en demeure pas moins que, comme dans le cas syrien, l'Algérie condamne l'usage de la violence d'où qu'elle vienne et elle respectera le choix et la décision de chaque peuple arabe en tant qu'expression de la souveraineté nationale ». Cinq manifestants ont été tués ce mardi dans ce pays. Entre le 15 et le 18 octobre, au moins 23 manifestants et deux militaires dissidents ont péri lors de la dispersion de manifestations similaires.
Cette prise de position d’Alger intervient alors que Mourad Medelci, ministre des Affaires étrangères, est attendu ce mardi 25 octobre à Damas, dans le cadre d’une mission de la Ligue arabe. Le ministre algérien va rencontrer le président syrien Bachar El‑Assad, en compagnie des ministres des Affaires étrangères membres de la Commission ministérielle arabe sur la Syrie. Le 16 octobre, après la réunion du Caire, le Conseil des ministres arabes des affaires étrangères avait chargé cette commission restreinte de prendre contact avec la direction syrienne pour « mettre un terme à tous les actes de violence et entamer le dialogue entre le gouvernement et les parties de l'opposition pour la mise en œuvre des réformes politiques qui répondent aux aspirations du peuple syrien ».
TSA
« En ce qui concerne la crise au Yémen, qui a trop duré, nous encourageons une transition pacifique et ordonnée afin de prévenir les risques de déstabilisation de ce pays frère, tout comme nous encourageons le président yéménite à accepter formellement et à mettre en œuvre rapidement un accord fondé sur l'initiative du Conseil de coopération du Golfe qui a été endossée par la Ligue arabe avant d'être consacrée dans la dernière résolution du conseil de sécurité », explique à TSA une source au ministère des Affaires étrangères.
La résolution 2014 « encourage » le président Abdellah Saleh à signer le plan proposé par le Conseil de coopération du Golfe (CGC). Ce plan prévoit sa démission en échange d'une immunité pour lui‑même et ses proches. Elle demande « que toutes les parties rejettent immédiatement l'usage de la violence » et « exprime son profond regret à propos de la mort de centaines de personnes, essentiellement des civils, y compris des femmes et des enfants ».
L’Algérie condamne également l’usage de la violence dans ce pays. « Bien qu'il s'agisse d'une question interne qui requiert un règlement politique entre les Yéménites eux‑mêmes, il n'en demeure pas moins que, comme dans le cas syrien, l'Algérie condamne l'usage de la violence d'où qu'elle vienne et elle respectera le choix et la décision de chaque peuple arabe en tant qu'expression de la souveraineté nationale ». Cinq manifestants ont été tués ce mardi dans ce pays. Entre le 15 et le 18 octobre, au moins 23 manifestants et deux militaires dissidents ont péri lors de la dispersion de manifestations similaires.
Cette prise de position d’Alger intervient alors que Mourad Medelci, ministre des Affaires étrangères, est attendu ce mardi 25 octobre à Damas, dans le cadre d’une mission de la Ligue arabe. Le ministre algérien va rencontrer le président syrien Bachar El‑Assad, en compagnie des ministres des Affaires étrangères membres de la Commission ministérielle arabe sur la Syrie. Le 16 octobre, après la réunion du Caire, le Conseil des ministres arabes des affaires étrangères avait chargé cette commission restreinte de prendre contact avec la direction syrienne pour « mettre un terme à tous les actes de violence et entamer le dialogue entre le gouvernement et les parties de l'opposition pour la mise en œuvre des réformes politiques qui répondent aux aspirations du peuple syrien ».
TSA
Commentaire