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L'Europe demande l'aide des émergents

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  • L'Europe demande l'aide des émergents

    À Shanghaï

    Pour se sortir du pétrin, la zone euro ne compte plus sur ses seuls moyens. Ses dirigeants se sont résolus à tendre la main à d'autres pays, disposant de réserves. Parmi eux, de rares pays occidentaux comme la Norvège, riche de ses gisements d'hydrocarbures. Mais surtout, de nombreux pays émergents, Chine en tête.

    Le sommet de mercredi devait préciser la façon dont ces États pourraient venir renforcer les moyens du Fonds européen de stabilité financière. Mais, avant même la réunion, Bruxelles faisait savoir que le directeur du FESF, Klaus Regling, était attendu dès vendredi dans la capitale chinoise. Il doit «discuter des défis économiques auxquels l'Europe doit faire face et des récentes mesures prises pour résoudre la crise» , précisait un bref communiqué de la délégation de l'Union européenne à Pékin.

    La République populaire a déjà fait part de son intention d'aider l'Union européenne à traverser la crise actuelle. «La Chine est un investisseur de long terme sur le marché de la dette souveraine de l'Union européenne et elle continuera à soutenir l'Europe et l'euro», déclarait en début de semaine Jia Qinglin, numéro quatre du régime.

    La Chine a un intérêt direct à maintenir la stabilité de l'Union européenne, qui est aujourd'hui son premier partenaire commercial. Et alors que les bons du Trésor américain détenus par l'empire du Milieu, estimés à 2000 milliards de dollars, sont menacés de dépréciation par le surendettement de Washington, le gouvernement central chinois ne rechigne pas à l'idée de diversifier ses opaques réserves de change, qui compteraient entre 400 et 600 milliards d'euros, selon les différentes estimations des analystes.

    Contreparties

    La forme et le montant d'une éventuelle intervention chinoise en Europe restent flous. En aparté, des diplomates européens assuraient mercredi à Bruxelles que la Chine était prête à participer au FESF ou à ses «annexes», quand des représentants chinois confiaient dans le même temps que rien n'avait été décidé. Selon le très officiel China Daily, la Chine - aux côtés d'autres pays émergents - est bel et bien prête à participer au sauvetage de l'euro et son accord était même susceptible de «figurer dans le document final du sommet européen».

    Cette main tendue n'ira pas sans certaines contreparties. Jia Qinglin vient d'achever une visite de cinq jours en Grèce pour assurer le pays en difficulté de son soutien et doper les relations bilatérales, selon ses propres mots. Un moyen de sécuriser des projets et des investissements validés par des États parfois réticents à voir des entreprises chinoises envahir leur marché. «Les pays européens devraient réserver un meilleur accueil aux investissements des pays en développement, dont la Chine, et les aider activement», assurait Fu Ying, vice-ministre des Affaires étrangères sur le site de la délégation chinoise à Bruxelles cette semaine.

    Sur le plan multilatéral, la République populaire a des dossiers en cours à pousser, comme la reconnaissance par l'Organisation mondiale du commerce de son statut d'économie de marché, attendu de longue date, qui permettrait de faire tomber certaines barrières tarifaires à l'égard des produits chinois.

    Les Chinois ne sont pas les seuls à être sur les rangs pour sauver l'Europe. Après Pékin, Klaus Regling se rendra ce week-end à Tokyo. Le Japon, qui a déjà investi 2,28 milliards d'euros lors des trois premières émissions lancées depuis le début de l'année par le FESF, est prêt à investir davantage. La troisième puissance économique mondiale pourrait être rejointe par d'autres pays.

    La Russie et le Brésil envisagent eux aussi de soutenir la zone euro. Ces deux États pourraient agir par l'intermédiaire du Fonds monétaire international. «Il serait ­préférable que la Russie participe aux mécanismes de stabilisationà ­travers le Fonds monétaire ­international. Et nous allons insister sur ce mécanisme», a déclaré le conseiller économique du Kremlin. «Ce que nous pouvons faire, c'est via le Fonds monétaire international et pas autrement», a affirmé de son côté Guido ­Mantega, ministre brésilien des Finances.

    figaro

  • #2
    C'est dur de faire confiance à un groupe hétéroclite pour qui chaque décision est prise avec le consensus de tout le monde.

    "El babor elli ykathrou fih erriyasse yaghreq"!!!!


    L'UE doit mettre en place d'urgence une gouvernance réduite!

    Commentaire


    • #3
      Reculer pour mieux sauter.......

      la chutte de l'Europe et de l'euro est inexorable!

      Le système est pourri jusqu'à la moelle!

      De plus l'accord arraché la nuit dernière le fut en violation des traités..........

      Les sommes dont ils parlent ne sont que virtuelles!

      Les multiples perfusions ne mènent à rien!

      Commentaire


      • #4
        Sur le plan multilatéral, la République populaire a des dossiers en cours à pousser, comme la reconnaissance par l'Organisation mondiale du commerce de son statut d'économie de marché, attendu de longue date, qui permettrait de faire tomber certaines barrières tarifaires à l'égard des produits chinois.
        C'est la pire chose qui puisse leur arriver, vu que leurs industries ne rivaliseront pas coté couts.

        C’était d'ailleurs le pire cauchemar de Sarko.

        Chuuut, ça a commencé ... ça promet d'être plus glauque que ça l'était avec l'Algérie et son épisode avec l'FMI début 90s.

        Mehdi: T'as ramené tebnaj ?
        Dernière modification par GLP, 28 octobre 2011, 08h27.
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