Mouammar Kadhafi est mort. La Libye est enfin libérée de son tyran, mais pas Hollywood, qui devra bientôt s’expliquer sur les centaines de millions de dollars investis par la famille du dictateur déchu.
Prenez le fils bling-bling, Saadi Kadhafi. Fasciné par les paillettes et la vie de vedette, cet ancien footballeur médiocre de 38 ans a eu l’idée en 2010 de se convertir en faisant affaires avec les studios californiens grâce aux pétrodollars de la Libye. Et comme l’argent n’a pas d’odeur – surtout quand on met 100 millions de dollars sur la table – il a rapidement signé avec le studio de films indépendants américain Natural Selection et son fondateur le producteur Matty Beckerman qui s’est alors empressé d’accueillir la manne.
Jusqu’à tout récemment, M. Beckerman se félicitait aux médias de sa collaboration avec le fils protégé de Kadhadi. «Saadi nous apporte des ressources incroyables, une compréhension solide de la situation financière de notre industrie et, surtout, une passion pour le cinéma», expliquait-il au Screen Daily. Mais depuis la chute du régime, silence radio. Le producteur ne répond plus au téléphone et même les journalistes du New York Times qui se sont rendus à Los Angeles afin de recueillir ses explications n’ont pas réussi à s’entretenir avec lui.
Dès le début du soulèvement libyen en février dernier, de nombreuses instances internationales dont l’ONU n’ont pas hésité à geler les avoirs de la famille Kadhafi. Pourquoi Hollywood s’est-il refusé de stopper net les nombreux projets cinématographiques parrainés financièrement par Saadi? Parce que trop d’argent a déjà été investi.Mais le problème, c’est qu’aujourd’hui des longs métrages financés en grande partie par le fils du dictateur ne peuvent tout simplement plus être exploités sans mettre dans l’embarras des acteurs connus. C’est le cas des films The Experiment avec Forest Whitaker et Adrien Brody (seulement disponible en DVD) ou Isolation avec Eva Amurri, la fille de Susan Sarandon (aucune date de sortie en salles n’est encore annoncée).
Mickey Rourke est plus chanceux. Le comédien devait bientôt interpréter un tueur à gages dans le biopic Ice Man sur le tueur en série Richard Kuklinski. Là aussi, Saadi est derrière ce film. Mais comme le tournage n’est pas prévu avant l’année prochaine, parions que l’acteur informé de la situation libyenne aura dès lors changé d’avis.
En ce moment, personne ne sait où se trouve exactement Saadi. Après la mort de son père, certains pensent qu’il se serait réfugié quelque part dans le désert du Sahara entre la frontière algérienne et le Niger. Mais une chose est certaine, Hollywood n’est sans doute pas pressé qu’on le retrouve.
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Prenez le fils bling-bling, Saadi Kadhafi. Fasciné par les paillettes et la vie de vedette, cet ancien footballeur médiocre de 38 ans a eu l’idée en 2010 de se convertir en faisant affaires avec les studios californiens grâce aux pétrodollars de la Libye. Et comme l’argent n’a pas d’odeur – surtout quand on met 100 millions de dollars sur la table – il a rapidement signé avec le studio de films indépendants américain Natural Selection et son fondateur le producteur Matty Beckerman qui s’est alors empressé d’accueillir la manne.
Jusqu’à tout récemment, M. Beckerman se félicitait aux médias de sa collaboration avec le fils protégé de Kadhadi. «Saadi nous apporte des ressources incroyables, une compréhension solide de la situation financière de notre industrie et, surtout, une passion pour le cinéma», expliquait-il au Screen Daily. Mais depuis la chute du régime, silence radio. Le producteur ne répond plus au téléphone et même les journalistes du New York Times qui se sont rendus à Los Angeles afin de recueillir ses explications n’ont pas réussi à s’entretenir avec lui.
Dès le début du soulèvement libyen en février dernier, de nombreuses instances internationales dont l’ONU n’ont pas hésité à geler les avoirs de la famille Kadhafi. Pourquoi Hollywood s’est-il refusé de stopper net les nombreux projets cinématographiques parrainés financièrement par Saadi? Parce que trop d’argent a déjà été investi.Mais le problème, c’est qu’aujourd’hui des longs métrages financés en grande partie par le fils du dictateur ne peuvent tout simplement plus être exploités sans mettre dans l’embarras des acteurs connus. C’est le cas des films The Experiment avec Forest Whitaker et Adrien Brody (seulement disponible en DVD) ou Isolation avec Eva Amurri, la fille de Susan Sarandon (aucune date de sortie en salles n’est encore annoncée).
Mickey Rourke est plus chanceux. Le comédien devait bientôt interpréter un tueur à gages dans le biopic Ice Man sur le tueur en série Richard Kuklinski. Là aussi, Saadi est derrière ce film. Mais comme le tournage n’est pas prévu avant l’année prochaine, parions que l’acteur informé de la situation libyenne aura dès lors changé d’avis.
En ce moment, personne ne sait où se trouve exactement Saadi. Après la mort de son père, certains pensent qu’il se serait réfugié quelque part dans le désert du Sahara entre la frontière algérienne et le Niger. Mais une chose est certaine, Hollywood n’est sans doute pas pressé qu’on le retrouve.
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