El Khabar révèle de nouveaux détails sur le kidnapping des ressortissants étrangers dans le camp de Rabouni Le président de la République ordonne l’ouverture d’une enquête et l’Armée décrète de nouvelles mesures de sécurité
Le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika a donné l’ordre d’ouvrir une enquête sécuritaire sur le kidnapping des ressortissants occidentaux du camp de Rabouni à Tindouf. L’Etat Major de l’Armée ainsi que le commandement de la Gendarmerie Nationale ont décidé de prendre des mesures de sécurité supplémentaires visant à protéger des milliers de ressortissants étrangers dans le sud algérien. Dans ce cadre, des renforts sécuritaires sont arrivés dans les régions du sud algérien au long des quatre derniers jours.
Le ministère de la défense nationale, a procéder suite à une ordonnance du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, à la formation d’une commission d’enquête militaire et sécuritaire de haut niveau sur les détails du kidnapping des ressortissants occidentaux du camp de Rabouni à Tindouf. Les enquêteurs du renseignement de l’Armée travaillent sur le dossier et enquêtent sur les circonstances du kidnapping et sur les modalités de procéder à la planification de l’opération de sauvetage. Les informations dont nous disposons font état que la planification de l’opération de sauvetage durera, en moins, deux semaines, sachant que les ravisseurs ont planifié pendant plusieurs mois ce kidnapping et y ont mis en place de grands et énormes moyens.
Les enquêteurs sont, récemment, parvenus à de nouveaux détails concernant le kidnapping des ressortissants étrangers en Algérie. Ils suspectent un groupe terroriste appartenant à Al-Qaida au Maghreb Islamique d’avoir mené cette opération de kidnapping. Ces derniers ont planifié la façon de procéder au kidnapping et tracé l’itinéraire à prendre après les avoir kidnappés et le moyen de contact entre les ravisseurs qui se sont scindés en deux groupes.
Une source bien informée a indiqué que l’enquête préliminaire a révélé que les ravisseurs des otages occidentaux se sont infiltrés vers Tindouf via les régions de Hank et de l’Erg d’Igdi, avant de se scinder en deux groupes, à 70 heures avant le kidnapping. Le premier groupe, c’est-à-dire, le principal, était composé de 7 à 10 personnes armées déguisées en tenues de bédouins locaux. Ils se sont approchés du camp sous commandement d’un terroriste mauritanien, bénéficiant d’une expérience de plusieurs années dans le trafic. Quant au deuxième groupe, il a campé dans un site élevé au sud-ouest de la route wilayale, reliant entre les camps de Smara des réfugiés Sahraouis et le camp de Rabouni. Ce groupe a dissimulé ses voitures dans le sable du Sahara et surveillait la région à l’aide de moyens sophistiqués et des jumelles infrarouges trafiqués qu’il a pu s’acquérir en Libye, actuellement entre les mains de l’Armée.
Le deuxième groupe, était composé de 4 personnes armées et était chargé de guetter les déplacements de l’Armée et les personnes armées de la République Sahraouie et d’intervenir si c’est nécessaire pour faciliter la fuite des ravisseurs.
Les deux groupes de ravisseurs se contactaient par des signaux lumineux et appels téléphoniques codés en Hassani, qui est une langue locale mauritanienne. Nos sources ont notamment révélé une panne dans le système d’alarmes contre les opérations et attentats terroristes, installé et opérationnel dans le camp depuis 2010. Ce qui a retardé la mise en garde et l’intervention de l’Armée et services de sécurité par le kidnapping des ressortissants étrangers. Ce qui a facilité le kidnapping et l’évacuation des ressortissants étrangers vers les frontières internationales entre l’Algérie et le Sahara occidental.
elkhabar.com
Le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika a donné l’ordre d’ouvrir une enquête sécuritaire sur le kidnapping des ressortissants occidentaux du camp de Rabouni à Tindouf. L’Etat Major de l’Armée ainsi que le commandement de la Gendarmerie Nationale ont décidé de prendre des mesures de sécurité supplémentaires visant à protéger des milliers de ressortissants étrangers dans le sud algérien. Dans ce cadre, des renforts sécuritaires sont arrivés dans les régions du sud algérien au long des quatre derniers jours.
Le ministère de la défense nationale, a procéder suite à une ordonnance du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, à la formation d’une commission d’enquête militaire et sécuritaire de haut niveau sur les détails du kidnapping des ressortissants occidentaux du camp de Rabouni à Tindouf. Les enquêteurs du renseignement de l’Armée travaillent sur le dossier et enquêtent sur les circonstances du kidnapping et sur les modalités de procéder à la planification de l’opération de sauvetage. Les informations dont nous disposons font état que la planification de l’opération de sauvetage durera, en moins, deux semaines, sachant que les ravisseurs ont planifié pendant plusieurs mois ce kidnapping et y ont mis en place de grands et énormes moyens.
Les enquêteurs sont, récemment, parvenus à de nouveaux détails concernant le kidnapping des ressortissants étrangers en Algérie. Ils suspectent un groupe terroriste appartenant à Al-Qaida au Maghreb Islamique d’avoir mené cette opération de kidnapping. Ces derniers ont planifié la façon de procéder au kidnapping et tracé l’itinéraire à prendre après les avoir kidnappés et le moyen de contact entre les ravisseurs qui se sont scindés en deux groupes.
Une source bien informée a indiqué que l’enquête préliminaire a révélé que les ravisseurs des otages occidentaux se sont infiltrés vers Tindouf via les régions de Hank et de l’Erg d’Igdi, avant de se scinder en deux groupes, à 70 heures avant le kidnapping. Le premier groupe, c’est-à-dire, le principal, était composé de 7 à 10 personnes armées déguisées en tenues de bédouins locaux. Ils se sont approchés du camp sous commandement d’un terroriste mauritanien, bénéficiant d’une expérience de plusieurs années dans le trafic. Quant au deuxième groupe, il a campé dans un site élevé au sud-ouest de la route wilayale, reliant entre les camps de Smara des réfugiés Sahraouis et le camp de Rabouni. Ce groupe a dissimulé ses voitures dans le sable du Sahara et surveillait la région à l’aide de moyens sophistiqués et des jumelles infrarouges trafiqués qu’il a pu s’acquérir en Libye, actuellement entre les mains de l’Armée.
Le deuxième groupe, était composé de 4 personnes armées et était chargé de guetter les déplacements de l’Armée et les personnes armées de la République Sahraouie et d’intervenir si c’est nécessaire pour faciliter la fuite des ravisseurs.
Les deux groupes de ravisseurs se contactaient par des signaux lumineux et appels téléphoniques codés en Hassani, qui est une langue locale mauritanienne. Nos sources ont notamment révélé une panne dans le système d’alarmes contre les opérations et attentats terroristes, installé et opérationnel dans le camp depuis 2010. Ce qui a retardé la mise en garde et l’intervention de l’Armée et services de sécurité par le kidnapping des ressortissants étrangers. Ce qui a facilité le kidnapping et l’évacuation des ressortissants étrangers vers les frontières internationales entre l’Algérie et le Sahara occidental.
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