Le Maroc accueille avec fierté le ralliement de Mohamed Ahmed Ben Omar Ouled M'Birek
26.05.2006 | 15h31
Le Maroc accueille avec fierté le retour récemment à la patrie de Mohamed Ahmed Ben Omar Ouled M'Birek, un cheikh du «polisario», qui a participé à l'opération d'identification des tribus sahraouies, a affirmé le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Nabil Benabdallah.
M. Benabdallah, qui répondait à une question lors d'un point de presse à l'issue du Conseil de Gouvernement, tenu jeudi sous la présidence du Premier ministre, Driss Jettou, a souligné que «depuis longtemps, nous assistons, avec grande fierté, au retour de nombre d'acteurs principaux ayant travaillé longtemps dans les rouages du prétendu «front polisario».
Cette tendance s'affirme de plus en plus aujourd'hui, surtout avec les développements qu'a connus le dossier, marqués par l'installation du Conseil Royal consultatif pour les Affaires sahariennes (Corcas), qui se penche sur l'examen du projet d'autonomie dans les provinces du Sud, a ajouté M. Benabdallah.
Ouled M'Birek dénonce les conditions de vie dramatiques dans les camps
Mohamed Ahmed Ben Omar Ouled M'Birek, alias Canario, un cheikh du «polisario» ayant participé à l'opération d'identification des tribus sahraouies, qui vient de regagner la mère patrie, a dénoncé les conditions de vie «dramatiques» dans les camps de Tindouf en territoire algérien.
Ces conditions de vie s'assimilent à un «drame humain», a dit M. Ouled M'Birek lors d'une rencontre jeudi avec la presse.
M. Ouled M'Birek a dénoncé le détournement des aides humanitaires destinées aux populations des camps et que les dirigeants du «polisario» écoulent sur les marchés des pays voisins.
Des organisations non gouvernementales acheminent des denrées alimentaires aux camps pour qu'elles soient distribuées aux femmes, enfants et personnes âgées parmi les détenus, mais les dirigeants du «polisario» les en privent et les détournent à leur profit, a souligné M. Ouled M'Birek, s'élevant contre le mercenariat que pratiquent les dirigeants des séparatistes.
Concernant les violations systématiques des droits de l'Homme dans les camps, il a souligné avoir rencontré bon nombre de personnes séquestrées qui lui ont fait part des différentes formes de torture et de répression dont elles ont été victimes dans les centres de détention où les tortionnaires recourent à la torture à l'aide de fils électriques notamment.
M. Ouled M'Birek a, d'autre part, salué l'initiative de S.M. Le Roi de mettre en place le Conseil consultatif Royal pour les Affaires sahariennes (Corcas), ajoutant qu'il adhère pleinement à toutes les initiatives entreprises par le Souverain.
Il a indiqué avoir décidé de regagner la mère patrie pour «réparer l'erreur» qu'il avait commise en rejoignant les rangs du «polisario», ajoutant ne plus croire aux thèses mensongères des séparatistes.
Consolidation de «la thèse marocaine»
Le retour à la mère patrie de Mohamed Ahmed Ben Omar Ouled M'Birek, un cheikh du «polisario» ayant participé à l'opération d'identification des tribus sahraouies, «consolide la thèse marocaine», a souligné jeudi l'Association pour la levée du blocus sur les séquestrés de Tindouf, basée à Boujdour.
Le ralliement de M. Ould M'Birek conformément à l'appel Royal «la patrie est clémente et miséricordieuse» prouve que celui-ci «a désormais la ferme conviction de la duplicité et de l'usure du discours séparatiste», a ajouté l'association dans un communiqué.
Selon la même source, cet événement intervient dans des circonstances importantes, surtout à la lumière de la proposition d'autonomie des provinces du Sud et de la réunion du Conseil Royal consultatif pour les Affaires sahariennes (Corcas) qui devait exprimer sa vision sur cette proposition.
L'Association a réitéré son appel à tous les séquestrés des camps de la honte «à briser le blocus et retourner à la mère patrie en vue de contribuer au processus d'autonomie et prendre le train de la démocratie mis en marche depuis l'annonce par S.M. Le Roi Mohammed VI de la décision d'accorder une autonomie aux Sahraouis en vue de gérer leurs affaires locales».
«La porte du ralliement reste ouverte devant tous les Marocains et leur patrie, le Maroc, demeurera clémente pour sceller les retrouvailles», a conclu la même source.
Né en 1938 à Tarfaya, M. Ouled M'Birek (marié et père de huit enfants) est le frère du représentant du «polisario» à Barcelone.
Il était connu pour son opposition farouche à toutes les demandes que présentait le Maroc à la commission d'identification des tribus sahraouies.
26.05.2006 | 15h31
Le Maroc accueille avec fierté le retour récemment à la patrie de Mohamed Ahmed Ben Omar Ouled M'Birek, un cheikh du «polisario», qui a participé à l'opération d'identification des tribus sahraouies, a affirmé le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Nabil Benabdallah.
M. Benabdallah, qui répondait à une question lors d'un point de presse à l'issue du Conseil de Gouvernement, tenu jeudi sous la présidence du Premier ministre, Driss Jettou, a souligné que «depuis longtemps, nous assistons, avec grande fierté, au retour de nombre d'acteurs principaux ayant travaillé longtemps dans les rouages du prétendu «front polisario».
Cette tendance s'affirme de plus en plus aujourd'hui, surtout avec les développements qu'a connus le dossier, marqués par l'installation du Conseil Royal consultatif pour les Affaires sahariennes (Corcas), qui se penche sur l'examen du projet d'autonomie dans les provinces du Sud, a ajouté M. Benabdallah.
Ouled M'Birek dénonce les conditions de vie dramatiques dans les camps
Mohamed Ahmed Ben Omar Ouled M'Birek, alias Canario, un cheikh du «polisario» ayant participé à l'opération d'identification des tribus sahraouies, qui vient de regagner la mère patrie, a dénoncé les conditions de vie «dramatiques» dans les camps de Tindouf en territoire algérien.
Ces conditions de vie s'assimilent à un «drame humain», a dit M. Ouled M'Birek lors d'une rencontre jeudi avec la presse.
M. Ouled M'Birek a dénoncé le détournement des aides humanitaires destinées aux populations des camps et que les dirigeants du «polisario» écoulent sur les marchés des pays voisins.
Des organisations non gouvernementales acheminent des denrées alimentaires aux camps pour qu'elles soient distribuées aux femmes, enfants et personnes âgées parmi les détenus, mais les dirigeants du «polisario» les en privent et les détournent à leur profit, a souligné M. Ouled M'Birek, s'élevant contre le mercenariat que pratiquent les dirigeants des séparatistes.
Concernant les violations systématiques des droits de l'Homme dans les camps, il a souligné avoir rencontré bon nombre de personnes séquestrées qui lui ont fait part des différentes formes de torture et de répression dont elles ont été victimes dans les centres de détention où les tortionnaires recourent à la torture à l'aide de fils électriques notamment.
M. Ouled M'Birek a, d'autre part, salué l'initiative de S.M. Le Roi de mettre en place le Conseil consultatif Royal pour les Affaires sahariennes (Corcas), ajoutant qu'il adhère pleinement à toutes les initiatives entreprises par le Souverain.
Il a indiqué avoir décidé de regagner la mère patrie pour «réparer l'erreur» qu'il avait commise en rejoignant les rangs du «polisario», ajoutant ne plus croire aux thèses mensongères des séparatistes.
Consolidation de «la thèse marocaine»
Le retour à la mère patrie de Mohamed Ahmed Ben Omar Ouled M'Birek, un cheikh du «polisario» ayant participé à l'opération d'identification des tribus sahraouies, «consolide la thèse marocaine», a souligné jeudi l'Association pour la levée du blocus sur les séquestrés de Tindouf, basée à Boujdour.
Le ralliement de M. Ould M'Birek conformément à l'appel Royal «la patrie est clémente et miséricordieuse» prouve que celui-ci «a désormais la ferme conviction de la duplicité et de l'usure du discours séparatiste», a ajouté l'association dans un communiqué.
Selon la même source, cet événement intervient dans des circonstances importantes, surtout à la lumière de la proposition d'autonomie des provinces du Sud et de la réunion du Conseil Royal consultatif pour les Affaires sahariennes (Corcas) qui devait exprimer sa vision sur cette proposition.
L'Association a réitéré son appel à tous les séquestrés des camps de la honte «à briser le blocus et retourner à la mère patrie en vue de contribuer au processus d'autonomie et prendre le train de la démocratie mis en marche depuis l'annonce par S.M. Le Roi Mohammed VI de la décision d'accorder une autonomie aux Sahraouis en vue de gérer leurs affaires locales».
«La porte du ralliement reste ouverte devant tous les Marocains et leur patrie, le Maroc, demeurera clémente pour sceller les retrouvailles», a conclu la même source.
Né en 1938 à Tarfaya, M. Ouled M'Birek (marié et père de huit enfants) est le frère du représentant du «polisario» à Barcelone.
Il était connu pour son opposition farouche à toutes les demandes que présentait le Maroc à la commission d'identification des tribus sahraouies.
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