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KADDAFI a préféré Mourir en Lybie qu'être jugé par la CPI

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  • KADDAFI a préféré Mourir en Lybie qu'être jugé par la CPI

    Il préférait «mourir en Libye qu'être jugé» par la Cour pénale internationale (CPI). Selon un proche de Kadhafi, Mansour Daou, ex-chef des services de sécurité intérieure, le mandat d'arrêt lancé fin juin par la CPI contre le colonel et ses proches pour crimes contre l'humanité a renforcé son jusqu'au-boutisme, qui lui aura été fatal.

    Kadhafi disait : «je préfère mourir en Libye plutôt qu'être jugé par Moreno-Ocampo (ndlr : le procureur de la CPI) », raconte-t-il depuis sa prison de Misrata.

    Le 19 août, poursuit-il, alors que les forces du Conseil national de transition (CNT) sont aux portes de Tripoli, Kadhafi file dans sa ville natale de Syrte, où il se sait populaire. Quatre jours plus tard, les pro-CNT entrent dans sa résidence de Bab al-Aziziya, à Tripoli. Au début, l'ex-dictateur vit dans un hôtel de Syrte. Mais les pro-CNT atteignant les faubourgs mi-septembre, il change ensuite de logement quasi quotidiennement par mesure de sécurité. Ses approvisionnements se réduisent, les bombes commencent à pleuvoir, les combats s'intensifient, dévastant la cité. L'électricité et l'eau courante sont coupées, la nourriture se fait rare. Celui qui veillait sur sa sécurité décrit un homme «déprimé, très inquiet». «C'était très inhabituel de le voir comme ça», dit-il. Pour passer le temps, il «lisait des livres, prenait beaucoup de notes, faisait des siestes. C'est Mouatassim (ndlr : son fils) qui commandait les combattants. Kadhafi ne s'est jamais battu. Il était vieux», explique l'ex-dignitaire.

    Berlusconi, Sarkozy, Erdogan : «Ses amis l'avaient abandonné»

    Le 19 octobre, la situation est désespérée: le dernier carré est encerclé dans le quartier n°2 de Syrte, pilonné par les bombes du CNT et de l'Otan. Décision est alors prise de partir vers le sud, vers le Wadi Djaref, près du village natal de Kadhafi. «Une erreur monumentale», pour M. Daou : «C'était une idée de Mouatassim. Il y avait environ 45 véhicules, 160 à 180 hommes, certains blessés. Le départ devait se faire le lendemain matin vers 03h30 du matin, mais on a traîné trois ou quatre heures avant de partir (...), parce que les volontaires de Mouatassim étaient mal organisés», raconte-t-il.

    Le convoi s'ébranle après l'aube, et est rapidement repéré par l'Otan qui déclenche une frappe aérienne. Les pro-CNT viennent finir le travail, tuant ou capturant les survivants. Blessé, Kadhafi est retrouvé caché dans un tuyau d'écoulement des eaux passant sous la route où son dernier convoi a été intercepté. Il est pris par les combattants de Misrata qui tiennent alors leur revanche: il est roué de coups, insulté, humilié. Deux heures plus tard, il est mort, une balle dans la tête, une autre dans la poitrine.

    De toutes façons, «Kadhafi savait que c'était fini (...) depuis que ses troupes avaient été repoussées de Misrata», un des fiefs de l'insurrection, le 25 avril, et devenait depuis «de plus en plus nerveux», se rappelle Mansour Daou. «Il était aussi sous pression parce que ses amis l'avaient abandonné, Berlusconi, Sarkozy, Erdogan, Tony Blair. Ca l'a miné, il les considérait comme des amis proches», ajoute-t-il.

    par le Parisien
    Ce n’est pas parce qu’on a des idées fondées sur la religion qu’on est terroriste, et ce n’est pas parce qu’on se prétend moderniste ou démocrate qu’on ne l’est pas. Mahiou FFS assassiné le 4/11/1994

  • #2
    qui préférait "mourir en Libye qu'être jugé" par la Cour pénale internationale (CPI).
    Tout le monde sait que Kadhafi est un chevalier sans peur et sans reproche voyons!!!
    "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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    • #3
      I'll aurait pu etre erige en chevalier s'I'll n'avait pas chante sa celebre chanson zanga zanga

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      • #4
        Le vrai couard!!! bien entouré sachant qu il est en securité, ce vaurien avait peur meme de son ombre

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        • #5
          «Il était aussi sous pression parce que ses amis l'avaient abandonné, Berlusconi, Sarkozy, Erdogan, Tony Blair. Ca l'a miné, il les considérait comme des amis proches», ajoute-t-il.
          Quelle Naïveté !
          Il n’y a pas d’amitiés entres les Etats, seuls les intérêts comptent...Saddam aussi croyait en l’amitié des Russes .
          C’est de la sorte que les dictateurs arabes se font avoir à chaque fois.
          Dernière modification par sako, 31 octobre 2011, 18h57.

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          • #6
            Berlusconi, Sarkozy, Erdogan : «Ses amis l'avaient abandonné»

            Sans oublier Bouteflika et ses mentors de la junte d'Alger...

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