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Méthode de prévention des cancers - A Gernez

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  • Méthode de prévention des cancers - A Gernez

    PREVENTION ACTIVE DES CANCERS:

    PRINCIPES ET PRATIQUE (II)

    III - Phase orthoplasique de la prévention des cancers.
    Une compétition se produit entre les cellules normales (orthoplasiques) et les cellules mutées (dysplasiques). Comme
    déjà indiqué, dans l’immense majorité des cas, cette compétition se fait en faveur des cellules orthoplasiques. Il s’agit
    de favoriser dans la compétition cellulaire les cellules normales et de défavoriser les cellules anormales potentiellement
    cancéreuses.
    Nous citerons les principaux moyens.

    1 - Réduction alimentaire:

    a) réduction de la ration calorique globale.

    «Tous les expérimentateurs ont remarqué depuis longtemps que la cancérisation, volontairement provoquée chez les
    animaux, est réduite lorsque leur régime est quantitativement allégé d'aliments, pourvu que ceux-ci restent équilibrés.
    Depuis un demi-siècle, tous les chercheurs ont constaté ce phénomène.»
    Le Pr. Walford, Prix Nobel, constatait dans un travail de 1971 que lorsqu'on réduit d'un tiers la ration alimentaire des
    animaux d'expérience (en maintenant une ration complète de vitamines et aliments essentiels), ils contractent 10 à 60
    % de cancers en moins(1). L'homme ne diffère pas des autres mammifères. On sait, depuis qu'existent les statistiques
    des compagnies d'assurance que les gens pléthoriques contractent plus fréquemment le cancer. Une étude récente le
    confirme(2).
    Corollairement, et cela a été la surprenante constatation d'une « expérimentation humaine » tragique et involontaire :
    le taux de cancérisation fut quasi nul dans la population des camps de concentration.
    La réduction quantitative des aliments au cours de la cure annuelle de décancérisation est la première condition.
    Un régime appauvri en calories par le fait que cette réduction, diminue la sollicitation métabolique des cellules de
    l'organisme, tend maintenir ou à rétablir la relation anabolisme < ou = réceptivité qui conditionne l'extinction des cellules
    mutées(3), dont les cellules cancéreuses. Elle constitue en outre le seul moyen - hors pathologie - de provoquer
    une acidose durable de l'organisme, par consommation de ses réserves, dont nous verrons l'influence.

    b) Réduction de la ration glucidique(4).
    Les cellules cancéreuses sont avides de sucres. Une observation intéressante de Warburg : « le fructose tout comme le
    glucose est transformé par scission en acide lactique. Toutefois, le sucre de canne n’est pas attaqué, d’où il appert que
    le cancer ne peut invertir le sucre de canne »(5)
    Le tissu cancéreux est avide de sucre. Il faut réduire l’apport en sucre.

    c) Diminution les aliments riches en cholestérol et viande rouge :
    « D'après les effets constatés chez les animaux, les viandes crues ou peu cuites et les aliments riches en cholestérol
    favorisent l'éclosion des cancers provoqués.» Cette progression est observée dans l'espèce humaine chaque fois
    qu'une population accroît son niveau socio-économique, qui s'accompagne d'un accroissement parallèle de consommation
    de ces aliments(6).
    Note: ces facteurs sont développés dans la revue sur Internet: La nutrition.fr que vous pouvez consulter en cliquant
    sur link

    2– Rôle de l’acidose métabolique.

    «L'acidose constitue un état défavorable au développement de la cellule cancéreuse, l'alcalose contribuant à son éclosion
    ». Cette règle a été établie par le savant étatsunien Reding.
    Warburg fut le premier à en faire l'observation et à l'expliquer. À partir d'un certain degré d'acidification, le cancer ne
    peut plus utiliser le sucre dont il est friand.
    Les statistiques montrent que les records mondiaux de non-cancérisàtion sont détenus par les groupements d'individus
    qui se singularisent par un record de périodes d'acidose, quelle qu'en soit l'origine :
    - conditions de vie (concentrationnaires),
    - habitudes alimentaires (monastiques),
    - maladies : urémie; artériosclérose: chez les artérioscléreux (chez qui une hypermagnésinémie anormale est par ailleurs
    constante), le taux de cancérisation passe de 35,7 % à 18,7. Il en est de même dans la néphrite azotémique; le
    diabète grave. Cette corrélation négative entre cancer et diabète, constatée anciennement lorsque le diabète n'était pas
    corrigé, est retrouvée de nos jours chez les Indiens d'Amérique du Nord, chez qui la grande fréquence du diabète est
    associée à un très faible taux de cancérisation (5897 décès de 1950 à 1967).
    - habitudes sociales (groupes asiatiques).
    Il en est de même pour les groupements cellulaires qui constituent l'organisme, et pour la même raison. Le taux le plus
    bas de cancérisation est détenu par le tissu; le plus acidosique, le muscle (pH<7) qui ne se cancérise pratiquement
    jamais et qui est si peu favorable à la cancérisation que les métastases (extensions lointaines) des cancers des autres
    organes sont incapables de s'y greffer, alors que tous les autres tissus, même l'os, les hébergent.
    Les rares cancers dont la guérison est spontanée (1 cas sur 90.000), guérissent toujours à la suite d'une fièvre intense
    et prolongée dont la traduction sur le milieu cellulaire de l'organisme est une acidose. L'utilisation, depuis 30 ans, de
    médicaments anti-infectieux majeurs (antibiotiques) et l’utilisation quasi systématique de produits contre la fièvre a
    éliminé ces épisodes acidosiques provoqués par le banal cortège des infections fébriles banales (angines abcès, etc.)
    qui sont combattues maintenant dès leur apparition. La disparition de ces périodes acidosiques spontanées participe à
    l'accroissement de la cancérisation, l'effet de ces phases acidosantes(7) étant d'autant plus important que les cellules
    cancéreuses sont peu développées.
    Remarque : une acidose sanguine entraîne une alcalose des tissus qui elle peut être toxique. La solution n’est pas d’acidifier

    notre sang en permanence mais par période pour concourir à éliminer les cellules mutées.
    Dernière modification par mkh, 31 octobre 2011, 17h02.
    Ceux qui ont mécru, n'ont-ils pas vu que les cieux et la terre formaient une masse compacte? Ensuite Nous les avons séparés et fait de l'eau toute chose vivante. Ne croiront-ils donc pas? S21 V30

  • #2
    carences favorisant également la concurrence que les cellules anormales font aux
    cellules saines et favorisent donc la cancérisation. C'est ainsi qu'une carence en fer favorise une forme de cancer de la
    gorge en Suède, une carence en cuivre, le cancer de l'estomac en Angleterre, alors qu'au Japon, qui détient le record du
    cancer de l'estomac, la carence porte sur la vitamine B.
    L'insuffisance de ces éléments nécessaires à la cellule saine pour soutenir victorieusement la concurrence des cellules
    anormales favorise la survie et l'implantation des cellules cancéreuses.
    Mais le magnésium présente toutefois une importance particulière parce qu'il est indispensable à toutes les cellules de
    l'organisme pour que leurs divisions s'effectuent normalement, alors que les cellules cancéreuses se satisfont, pour
    leurs divisions, de catalyseurs de substitution. Une insuffisance de magnésium constitue donc un facteur spécialement
    favorable à l'ensemble des cellules cancéreuses de l'organisme dans la sélection cellulaire,
    Pourquoi cette carence en magnésium a-t-elle une portée générale ?
    Quand on considère le schéma de la synthèse de l'ARN (acide ribonucléique, un des deux acides observés dans les
    noyaux de la cellule), une particularité frappe l'observateur. À presque toutes les étapes du schéma, on remarque les
    lettres Mg. C'est le magnésium. Il est nécessaire pour que s'organise l'ARN terminal. Or l'ARN est l'acide qui règle la
    division cellulaire. Le magnésium intervient directement pour que les cellules effectuent normalement leur division.
    Vient-il à manquer? La division s'effectue tout de même, mais moins bien. La cellule y procède en substituant à ce
    catalyseur naturel un ersatz : le potassium par exemple. Cette substitution ne gène pas la cellule cancéreuse qui, au
    contraire de la cellule saine, est beaucoup moins difficile et utilise indifféremment d'autres catalyseurs de moindre
    qualité.

    La carence magnésienne qui agit, dans un sens favorable à la cellule cancéreuse dans la sélection cellulaire, est un
    phénomène qui, autrefois limité à certaines régions qui en sont géologiquement démunies, tend à s'universaliser en
    raison d'apports surabondants, eux aussi substitutifs, comme les engrais potassiques, dans les habitudes culturales modernes.
    Les colloques, rapports, congrès études diverses sur cette question sont innombrables et attribuent au magnésium un
    rôle central dans la plupart des dysfonctionnements de nos cellules.
    Un apport magnésien de principe doit donc être fourni à l'organisme pour en assurer la recharge de ses cellules. Cette
    recharge est particulièrement lente, surtout chez les gens qui constitutionnellement fixent difficilement cet élément, et
    cet apport doit être maintenu pendant la cure.

    4 – l’oxygénation.

    On sait depuis longtemps que « s'il survient dans un tissu une cause quelconque qui le prive d'oxygène, les cellules
    capables de se nourrir par fermentation subsistent seules. De cette façon s'opère une sélection entre les cellules qui
    pourront non seulement continuer à vivre mais encore à se développer plus activement » (Warburg). Or ces cellules
    qui peuvent se passer d'oxygène en lui substituant une fermentation, ce sont les cellules cancéreuses.
    La correction d'une hypoxie (diminution de l'apport d'oxygène au sein des tissus) est donc un facteur favorisant les
    cellules saines qui sont plus tributaires d'une oxygénation Suffisante que les cellules cancéreuses qui supportent sans
    inconvénient cet état.
    Il faut favoriser cette oxygénation.
    La suppression du tabac pendant la cure: en est le premier. L'oxyde de carbone inhalé par le fumeur se fixe sur les globules
    rouges du sang en prenant la place de l'oxygène. « Une cigarette dégage 20 à 30 cm3 d'oxyde de carbone et un
    fumeur a 12% d'oxygène dans le sang ». Si la consommation excède 2O cigarettes cette réduction d'oxygène fixé par
    le sang persiste même après l'abstention nocturne du tabac.
    Aux procédés comme la gymnastique respiratoire s'ajoutent le recours à des substances naturelles, comme la vitamine
    C qui restitue de l'oxygène aux tissus au fur et à mesure de leurs besoins, et à des substances médicamenteuses, comme
    le cytochrome oxydase, les anticoagulants (qui liquéfient le sang) et les fibrinolytiques (qui dissolvent la sclérose).
    Expérimentalement, chez l'animal, ces substances défavorisent l'éclosion ou l'extension du cancer.

    Conclusions.
    Telles sont les principales conditions connues qui défavorisent les cellules cancéreuses nouvellement formées dans la
    compétition qu'elles doivent livrer aux cellules saines environnantes pour survivre et se développer, et qui favorisent
    les cellules saines.
    C'est le cas de l'organisme jeune qui dispose d'une plus grande abondance de cellules souches et d'une moindre usure
    de ces cellules, ce qui aboutit à une dominance pratiquement obligatoire des cellules saines chez l'individu jeune et
    qui rend - inutile sinon souhaitable - une cure annuelle de décancérisation. Cette cure de prévention des cancers s'imposera
    dès l'age quadragénaire.
    Notes: Avec l'âge se produit une réduction progressive du stock de cellules capables de se diviser (cellules souches) ;
    c'est ce qu'on appelle "la réduction des parenchymes"(8).
    Nous avons vu que, dans une même population, les individus que les circonstances soumettent à une destruction chimique
    involontaire du cancer, sont ceux dont le taux de cancérisation est le plus bas.
    On a recherché: aussi qu'elle était, des diverses populations celles dont le taux de cancérisation était le plus bas. Ce
    taux est détenu par une population asiatique (les Hounza) chez qui les missions médicales qui ont étudié cet étrange
    phénomène n'ont décelé aucun cancer. Cette population procède de temps immémoriaux à une cure annuelle qui
    schématise les données que nous venons de considérer.
    Ceux qui ont mécru, n'ont-ils pas vu que les cieux et la terre formaient une masse compacte? Ensuite Nous les avons séparés et fait de l'eau toute chose vivante. Ne croiront-ils donc pas? S21 V30

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    • #3
      La suite ici

      http://www.arsitra.org/yacs/files/ar...nti-cancer.pdf
      Ceux qui ont mécru, n'ont-ils pas vu que les cieux et la terre formaient une masse compacte? Ensuite Nous les avons séparés et fait de l'eau toute chose vivante. Ne croiront-ils donc pas? S21 V30

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      • #4
        merci , c'est trés interessant

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        • #5
          Merci MOKH


          Super article!
          Dans ces univérsités du tiers-monde on vous demandera le livret de famille ou est inscrit le bébé qui est encore dans le ventre de sa maman,sinon il n est pas viable.

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          • #6
            merci mkh c'est très instructif ce que tu nous as posté

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            • #7
              Enfin article très pédagogique, accessible, et très utile aux communs des mortels.

              Merci grandement mkh !

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              • #8
                Bien beau tout ça même si j'ai un sérieux doute sur l'efficacité.

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