Isabelle Eberhardt (17 février 1877 à Genève - 21 octobre 1904 à Aïn-Sefra, Algérie) est une écrivaine suisse , et Française par mariage.
Isabelle Eberhardt, Fille illégitime, née d'une mère allemande de Russie, et d'un père né en Arménie, Alexandre Trophimowsky, anarchiste, ex-prêtre converti à l'Islam. Elle s'installe à Bône avec sa mère en 1897 et toutes deux se convertissent à l'Islam. elle prend le parti de la lutte violente contre le pouvoir colonial français, décide de vivre comme une musulmane et s'habille en homme algérien. Elle s'installe tout d'abord à Batna dans les Aurès en 1899 où l'on peut encore voir la maison qu'elle a longtemps habitée et qui tombe en ruines.
C'est la raison pour laquelle des Batnéens tentent de se rassembler pour tenter de sauver ce patrimoine algérien et européen. Après la mort de sa mère, elle vit plusieurs mois en nomade et rencontre Slimane Ehnni, musulman de nationalité française, sous-officier de spahi. Lors d'un passage par le village de Behima (actuellement Hassani Abdelkrim) accompagnant Si El Hachemi chef religieux de la confrérie des Kadiryas, elle est victime d'une tentative d'assassinat le 29 janvier 1901. La même année elle épouse Slimène (après avoir été contrainte de quitter l'Algérie par les autorités coloniales en 1900), et obtient ainsi la nationalité française.
Son mariage lui permet de revenir en Algérie, où elle collabore au journal arabophile Akhbar. Elle est envoyée à Aïn Sefra comme reporter de guerre pendant les troubles près de la frontière marocaine. Elle côtoie Maxime Noiré qu'elle qualifie de « peintre des horizons en feu et des amandiers en pleurs ». En novembre 1903, à Beni Ounif, elle fait la connaissance du général Lyautey qui apprécie sa compréhension de l'Afrique et son sens de la liberté. Le 21 octobre 1904, à Aïn Sefra, l'oued se transforme en torrent furieux et la ville basse, où elle résidait seulement depuis la veille, est en partie submergée. Slimane est retrouvé vivant, mais Isabelle périt dans la maison effondrée. Elle repose dans le petit cimetière musulman Sidi Boudjemaâ à Aïn Sefra.
Ses récits ont été publiés après sa mort et présentent la réalité quotidienne de la société algérienne au temps de la colonisation française. Ses carnets de voyage et ses journaliers rassemblent ses impressions de voyage nomade dans le Sahara.
Ulike.net avec Wikipedia
Isabelle Eberhardt, Fille illégitime, née d'une mère allemande de Russie, et d'un père né en Arménie, Alexandre Trophimowsky, anarchiste, ex-prêtre converti à l'Islam. Elle s'installe à Bône avec sa mère en 1897 et toutes deux se convertissent à l'Islam. elle prend le parti de la lutte violente contre le pouvoir colonial français, décide de vivre comme une musulmane et s'habille en homme algérien. Elle s'installe tout d'abord à Batna dans les Aurès en 1899 où l'on peut encore voir la maison qu'elle a longtemps habitée et qui tombe en ruines.
C'est la raison pour laquelle des Batnéens tentent de se rassembler pour tenter de sauver ce patrimoine algérien et européen. Après la mort de sa mère, elle vit plusieurs mois en nomade et rencontre Slimane Ehnni, musulman de nationalité française, sous-officier de spahi. Lors d'un passage par le village de Behima (actuellement Hassani Abdelkrim) accompagnant Si El Hachemi chef religieux de la confrérie des Kadiryas, elle est victime d'une tentative d'assassinat le 29 janvier 1901. La même année elle épouse Slimène (après avoir été contrainte de quitter l'Algérie par les autorités coloniales en 1900), et obtient ainsi la nationalité française.
Son mariage lui permet de revenir en Algérie, où elle collabore au journal arabophile Akhbar. Elle est envoyée à Aïn Sefra comme reporter de guerre pendant les troubles près de la frontière marocaine. Elle côtoie Maxime Noiré qu'elle qualifie de « peintre des horizons en feu et des amandiers en pleurs ». En novembre 1903, à Beni Ounif, elle fait la connaissance du général Lyautey qui apprécie sa compréhension de l'Afrique et son sens de la liberté. Le 21 octobre 1904, à Aïn Sefra, l'oued se transforme en torrent furieux et la ville basse, où elle résidait seulement depuis la veille, est en partie submergée. Slimane est retrouvé vivant, mais Isabelle périt dans la maison effondrée. Elle repose dans le petit cimetière musulman Sidi Boudjemaâ à Aïn Sefra.
Ses récits ont été publiés après sa mort et présentent la réalité quotidienne de la société algérienne au temps de la colonisation française. Ses carnets de voyage et ses journaliers rassemblent ses impressions de voyage nomade dans le Sahara.
Ulike.net avec Wikipedia
Commentaire