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FLN : consécration et réhabilitation

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  • FLN : consécration et réhabilitation

    Il aura fallu plus de dix-huit ans pour que l’ex-parti unique, Le FLN, reprenne les rênes du pouvoir en dépit du petit intermède de Benflis. Une traversée du désert qui a commencé avec les émeutes que l’on dit préfabriquées du 5 octobre 1988 et qui s’est poursuivie avec la démission du premier président de l’APN, Rabah Bitat puis avec la dissolution de cette institution alors présidée par Belkhadem avant le départ forcée du président Chadli Bendjedid le 11 janvier 1992.

    La fin du parti unique, à la faveur de la Constitution de 1996, aura été consacrée par l’émergence de l’ancien parti islamique, le FIS, qui a déclenché un véritable bras de fer avec le FLN dirigé alors par Abdelhamid Mehri. Après la dissolution du FIS puis des assemblées locales contrôlées par les élus de ce dernier, le FLN avait ordonné, dans un souci de cohérence avec sa ligne, à ses cadres de refuser de siéger dans les délégations exécutives communales (DEC), provoquant le courroux des décideurs de l’époque.

    Pour la première fois de son histoire, le FLN se retrouve dans l’opposition, une démarche qui a failli coûter l’existence au parti, quand des voix et des pressions appelaient, à l’instar du défunt président du HCE Mohamed Boudiaf, à mettre le FLN au placard ou dans un musée.

    En fait, la résurrection du parti est due en grande partie au retour du président Bouteflika avec, d’abord, le rappel des apparatchiks comme Messaâdia et Bitat, puis la victoire à la majorité absolue lors des législatives de 2002 et des élections locales de la même année.

    Le bon quota de portefeuilles dans les différents cabinets allait redorer le blason au parti qui a vu une partie de ses cadres, les plus pressés, émigrer vers le RND. Seul grain de sable à cette réhabilitation dosée : la parenthèse benflissienne qui a créé une crise sans précédent au sein des instances du parti et qui n’a connu son épilogue qu’avec la tempête électorale des présidentielles d’avril 2004 et le plébiscite de Bouteflika.

    Une crise qui a permis au parti de lancer une gigantesque opération de renouvellement de toutes ses instances, de la petite kasma de quartier de la plus petite commune du pays aux mouhafadas, et qui finira par atteindre le sommet de la formation.

    Des réformes structurelles, souvent dans la douleur, mais qui ont fini par s’imposer comme la règle : celle du retour aux urnes pour désigner en toute démocratie et dans la transparence des représentants locaux, régionaux ou nationaux du parti.

    Pour certains, le vieux parti taxé de conservateur et versé dans le populisme a donné une véritable leçon de démocratie aux formations politiques qui revendiquent ce label depuis leur création. En dix-huit ans, le FLN a connu quatre secrétaires généraux, alors que le RCD ou le FFS n’ont connu qu’un seul chef en dépit des échecs patents de leurs politiques.

    C’est sans doute cette longue et patiente opération organique interne qui a empêché le FLN de reprendre la tête du gouvernement en 2004 ou en 2005. En l’espace de deux ans, les adhésions ont dépassé la barre des 350 000 militants structurés, un chiffre qui rappelle l’exploit de l’ex-FIS au temps de sa toute-puissance.

    Aujourd’hui, le parti de Belkhadem a pris sa revanche sur l’histoire. Mieux, on peut dire que c’est Bouteflika qui a pris sa grande revanche sur sa propre histoire, notamment ses déboires au sein du parti à partir de janvier 1979. Une histoire qui est loin d’être finie aussi bien pour Bouteflika que pour le FLN.

    Par Le jeune Indépendant

  • #2
    Très pertinent comme raisonnement, très juste aussi. On ira loin comme ça.
    dz(0000/1111)dz

    Commentaire


    • #3
      Code PHP:
      Aujourd’huile parti de Belkhadem a pris sa revanche sur l’histoireMieuxon peut dire que c’est Bouteflika qui a pris sa grande revanche sur sa propre histoirenotamment ses déboires au sein du parti à partir de janvier 1979. Une histoire qui est loin d’être finie aussi bien pour Bouteflika que pour le FLN
      cest une raison de plus. aujourdhuit cest devenu une grand nécisté de mettre le FLN aux placard
      dz(0000/1111)dz

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