Le supercalculateur Tianhe, "voie lactée", ancien numéro un mondial.
La Chine se positionne dans le secteur des superordinateurs. L'université de Jinan a installé, au mois de septembre, un nouveau calculateur dont les caractéristiques techniques intriguent les spécialistes, révèle le New York Times, vendredi 28 octobre.
Baptisé Sunway BlueLight MPP, la machine est capable de réaliser 1 million de milliards d'opérations par seconde, soit un pétaflop par seconde : une performance qui le "situera parmi les vingt ordinateurs les plus rapides du monde", note le quotidien américain. Mais au-delà des capacités pures de la machine, ce sont les processeurs qui la composent qui suscitent l'intérêt.
Conçus et fabriqués à Shanghaï, ces composants sont dotés d'une architecture proche des processeurs les plus en pointe d'Intel, le leader américain du marché, estiment les experts, cités par le New York Times.
Avec cette nouvelle machine, la Chine montre qu'elle entend investir dans les supercalculateurs, essentiellement utilisés dans la recherche et le domaine bancaire. Lors du classement semestriel Top 500, à la fin de l'année 2010, un autre système chinois s'était d'ailleurs temporairement emparé de première place.
Course mondiale à la performance
Le Tianhe-1A ("voix lactée") hébergé au National Center for Supercomputing, à Tianjin, dispose d'une capacité de 2,507 pétaflops par seconde. Il est composé de microprocesseurs Intel, d'éléments graphiques Nvidia, mais aussi de processeurs conçus par des ingénieurs chinois.
Mais depuis près de vingt ans, la bataille fait rage entre les grandes puissances informatiques mondiales. Au mois de juin, le Japon s'est emparé de la première place du classement, avec un appareil, le K Computer, de Kobe, doté d'une capacité de plus de 8 pétaflops par seconde.
A l'échelle mondiale, un superordinateur sur deux est encore, selon les chiffres du mois de juin, américain. Mais la Chine représente 12,2 % du secteur des supercalculateurs, quand la France pèse 5 % de ce marché...
Comme l'indiquent les données du dernier Top 500, Intel, qui représente 80 % du marché des processeurs de l'informatique grand public, dépasse les 77 % dans le domaine des superordinateurs. Le système d'exploitation libre et ouvert Linux est de loin le système d'exploitation le plus présent sur ce type de machines, avec plus de 91 % de parts de marché.
Source : lemonde.fr
La Chine se positionne dans le secteur des superordinateurs. L'université de Jinan a installé, au mois de septembre, un nouveau calculateur dont les caractéristiques techniques intriguent les spécialistes, révèle le New York Times, vendredi 28 octobre.
Baptisé Sunway BlueLight MPP, la machine est capable de réaliser 1 million de milliards d'opérations par seconde, soit un pétaflop par seconde : une performance qui le "situera parmi les vingt ordinateurs les plus rapides du monde", note le quotidien américain. Mais au-delà des capacités pures de la machine, ce sont les processeurs qui la composent qui suscitent l'intérêt.
Conçus et fabriqués à Shanghaï, ces composants sont dotés d'une architecture proche des processeurs les plus en pointe d'Intel, le leader américain du marché, estiment les experts, cités par le New York Times.
Avec cette nouvelle machine, la Chine montre qu'elle entend investir dans les supercalculateurs, essentiellement utilisés dans la recherche et le domaine bancaire. Lors du classement semestriel Top 500, à la fin de l'année 2010, un autre système chinois s'était d'ailleurs temporairement emparé de première place.
Course mondiale à la performance
Le Tianhe-1A ("voix lactée") hébergé au National Center for Supercomputing, à Tianjin, dispose d'une capacité de 2,507 pétaflops par seconde. Il est composé de microprocesseurs Intel, d'éléments graphiques Nvidia, mais aussi de processeurs conçus par des ingénieurs chinois.
Mais depuis près de vingt ans, la bataille fait rage entre les grandes puissances informatiques mondiales. Au mois de juin, le Japon s'est emparé de la première place du classement, avec un appareil, le K Computer, de Kobe, doté d'une capacité de plus de 8 pétaflops par seconde.
A l'échelle mondiale, un superordinateur sur deux est encore, selon les chiffres du mois de juin, américain. Mais la Chine représente 12,2 % du secteur des supercalculateurs, quand la France pèse 5 % de ce marché...
Comme l'indiquent les données du dernier Top 500, Intel, qui représente 80 % du marché des processeurs de l'informatique grand public, dépasse les 77 % dans le domaine des superordinateurs. Le système d'exploitation libre et ouvert Linux est de loin le système d'exploitation le plus présent sur ce type de machines, avec plus de 91 % de parts de marché.
Source : lemonde.fr
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