Des Libyens originaires de Tawergha ont été battus et visés par des tirs, certains sont morts en détention
(New York, le 30 octobre 2011) - Des milices de la ville de Misrata terrorisent leurs concitoyens originaires de la ville voisine de Tawergha, les accusant d'avoir commis des atrocités avec les forces de Mouammar Kadhafi à Misrata, a déclaré Human Rights Watch aujourd'hui. La ville de Tawergha, dont la population s’élevait à 30.000 habitants, est aujourd’hui abandonnée, certains quartiers ayant été saccagés et mis à feu. Des commandants des brigades de Misrata ont averti que les anciens résidents de Tawergha ne devront jamais y revenir.
Human Rights Watch a mené dans plusieurs villes du pays des entretiens avec des dizaines de Libyens originaires de Tawergha, dont 26 personnes actuellement détenues à Misrata et aux environs, ainsi que 35 personnes déplacées qui se trouvent actuellement à Tripoli, à Heisha, et à Hun. Ces personnes ont fourni des témoignages crédibles sur les actions de milices de Misrata qui ont tiré sur Tawerghans non armés, sur des arrestations arbitraires, ainsi que sur les passages à tabac de détenus, entraînant leur mort dans certains cas.
« Les actes de vengeance visant les habitants de Tawergha, quelles que soient les accusations portées contre eux, ne font que nuire à l'objectif même de la révolution libyenne », a observé Sarah Leah Whitson, directrice de la division Moyen-Orient et Afrique du Nord à Human Rights Watch. « Dans la nouvelle Libye, les résidents de Tawergha accusés d'actes répréhensibles devraient être poursuivis devant un tribunal selon la loi, et non soumis à une espèce de justice autoproclamée. »
Le Conseil national de transition (CNT) devrait soumettre la centaine de groupes armés originaires de Misrata à un système centralisé de commandement et de contrôle, et au devoir de rendre des comptes devant la justice, selon Human Rights Watch dit. Tout individu qui comment des exactions à l’encontre d’un ancien habitant de Tawergha, ou en empêche son retour dans cette ville, sen rend coupable d’une infraction pénale.
Source: Human Rights Watch
(New York, le 30 octobre 2011) - Des milices de la ville de Misrata terrorisent leurs concitoyens originaires de la ville voisine de Tawergha, les accusant d'avoir commis des atrocités avec les forces de Mouammar Kadhafi à Misrata, a déclaré Human Rights Watch aujourd'hui. La ville de Tawergha, dont la population s’élevait à 30.000 habitants, est aujourd’hui abandonnée, certains quartiers ayant été saccagés et mis à feu. Des commandants des brigades de Misrata ont averti que les anciens résidents de Tawergha ne devront jamais y revenir.
Human Rights Watch a mené dans plusieurs villes du pays des entretiens avec des dizaines de Libyens originaires de Tawergha, dont 26 personnes actuellement détenues à Misrata et aux environs, ainsi que 35 personnes déplacées qui se trouvent actuellement à Tripoli, à Heisha, et à Hun. Ces personnes ont fourni des témoignages crédibles sur les actions de milices de Misrata qui ont tiré sur Tawerghans non armés, sur des arrestations arbitraires, ainsi que sur les passages à tabac de détenus, entraînant leur mort dans certains cas.
« Les actes de vengeance visant les habitants de Tawergha, quelles que soient les accusations portées contre eux, ne font que nuire à l'objectif même de la révolution libyenne », a observé Sarah Leah Whitson, directrice de la division Moyen-Orient et Afrique du Nord à Human Rights Watch. « Dans la nouvelle Libye, les résidents de Tawergha accusés d'actes répréhensibles devraient être poursuivis devant un tribunal selon la loi, et non soumis à une espèce de justice autoproclamée. »
Le Conseil national de transition (CNT) devrait soumettre la centaine de groupes armés originaires de Misrata à un système centralisé de commandement et de contrôle, et au devoir de rendre des comptes devant la justice, selon Human Rights Watch dit. Tout individu qui comment des exactions à l’encontre d’un ancien habitant de Tawergha, ou en empêche son retour dans cette ville, sen rend coupable d’une infraction pénale.
Source: Human Rights Watch
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