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La RATP fait du métro d'Alger sa vitrine à l'export...

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    La RATP fait du métro d'Alger sa vitrine à l'export

    La première ligne de métro de la capitale algérienne a été inaugurée lundi, 29 ans après le début des premières études. Pour la RATP, chargée de l'exploitation, c'est l'occasion de démontrer son savoir-faire pour se renforcer à l'international.


    Les touristes venant de Paris ne seront pas dépaysés. Les employés chargés de l'accueil du public dans le métro d'Alger, inauguré lundi 31 octobre par le président Bouteflika dans une débauche de mesures sécuritaires et une belle cohue, arborent les tenues vertes et le logo caractéristiques de la RATP. C'est en effet une filiale de la régie parisienne qui a obtenu le marché de l'exploitation de la première ligne du pays. Une référence qu'elle compte bien utiliser pour pousser ses pions à l'international.

    Jusqu'au bout, les Algérois ont eu du mal à y croire, et à moins de 48 heures de l'ouverture les douaniers de l'aéroport affichaient encore un sourire incrédule à l'évocation du sujet. Mais après 30 ans d'attente (les premières études techniques datent de 1982), les Algérois ont enfin leur métro. Ils ont pu l'utiliser pour la première fois ce matin, à l'occasion de la fête nationale.

    Les trains, conçus par le constructeur espagnol CAF, traversent la ville sur un tracé long de 8,5 kilomètres et jalonné de 10 stations. Les décennies de retard auront au moins permis de doter la ligne des innovations techniques les plus récentes. Avec un matériel roulant de 108 mètres de long (contre 75 mètres pour une ligne classique à Paris) et une disposition des sièges permettant une densité maximum moyenne de 6 passagers par mètre carré contre 4 sur les bords de Seine, «chaque rame sera en mesure de transporter jusqu'à 1.300 voyageurs», indique Pascal Garret, le directeur de la filiale locale RATP El Djazair. Ce qui ne sera pas de trop pour espérer désengorger les artères d'une agglomération où les séances de pare-chocs contre pare-chocs sont monnaie courante.

    L'accueil que réservera le public à un moyen de transport dont il n'est pas du tout familier reste toutefois l'inconnue principale. Amar Tou, le ministre des Transports du pays, reste toutefois confiant : «Les Algériens connaissent le métro parisien. Le fait que celui-ci ait été confié à la RATP va les rassurer.»

    Pour celle-ci, ce contrat -renouvelable -de 130 millions d'euros sur huit ans représente bien sûr une opportunité de faire croître le chiffre d'affaires. «Nous devons gagner de l'argent dès la première année», confie Pascal Garret. Mais c'est aussi et surtout une magnifique vitrine pour promouvoir le savoir-faire de la RATP à l'international. L'entreprise a emporté ce contrat en devançant Keolis et Veolia, dans le cadre d'un appel d'offres réservé de facto aux entreprises françaises suite à un accord entre Paris et Alger.

    En marge de l‘inauguration, Pierre Mongin, le président de la RATP, ne cachait pas les ambitions de son groupe. D'abord en Algérie, où plus de 17 projets de tramway sont en cours, à des stades plus ou moins avancés, la société semblant ainsi très bien placée pour l'exploitation de celui d'Alger, avec un démarrage prévu l'an prochain. Dans le reste du Maghreb ensuite, et plus largement dans les pays émergents. «Je crois beaucoup aux ‘nouveaux BRIC', confirme Pierre Mongin. Ces pays sont en train de réaliser qu'ils vont devoir organiser leur régulation urbaine». Dans cette optique, une exploitation sans accroc du métro d'Alger fournirait une publicité idéale.


    LIONEL STEINMANN, ENVOYÉ SPÉCIAL À ALGER

    lesechos

  • #2
    déjà posté
    http://www.algerie-dz.com/forums/sho...d.php?t=224053
    veni vidi vici .

    Commentaire

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