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La polémique sur "la fessée"

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  • La polémique sur "la fessée"

    Une bonne fessée n'a jamais fait de mal à personne" ; "Qui aime bien châtie bien" ; "Il y a des coups de pied aux fesses qui se perdent"... Ces poncifs, répandus, suscitent une forte réprobation parmi les professionnels de l'enfance comme chez les défenseurs des droits de l'homme.

    Le 20 octobre, quelque 400 psychothérapeutes, dont une grande majorité de femmes, assistaient au colloque annuel de la Fédération française de psychothérapie et psychanalyse (FF2P) intitulé "Attachement, empathie et violence éducative". Les participants ont voté, à l'unanimité, une motion réclamant une loi pour "abolir la violence physique et psychologique envers les enfants".

    Une loi contre la fessée ? Le texte existe déjà. Alors que la maltraitance des mineurs est passible de sanctions pénales, la députée Edwige Antier (UMP, Paris) a déposé en novembre 2010 sur le bureau de l'Assemblée nationale une proposition de loi bannissant les châtiments corporels. Cosigné par 26 élus de droite, le texte n'a toutefois pas encore convaincu une majorité de parlementaires.

    Pédiatre "depuis quarante-cinq ans", la députée raconte que son combat est né des longues heures passées en service de réanimation à sauver un enfant prématuré. Des moments intenses de lutte pour la vie qui rendent incompréhensible l'idée même de châtiments corporels. "On serait parvenu à faire vivre ce bébé, pour plus tard, lui taper dessus ?", s'insurge-t-elle. Edwige Antier souligne que les enfants punis physiquement développent des comportements négatifs : "Ils deviennent sournois, menteurs, dissimulateurs." Certains s'endurcissent et s'habituent à lâcher, après la gifle, un "même pas mal !" qui a en général pour effet de faire enrager celui qui l'a donnée...

    Pour Olivier Maurel, professeur de lettres et auteur d'un livre intitulé La Fessée (éd. La Plage, 2001), tous les châtiments infligés aux enfants - "gifle, bâton, ceinture, mais aussi cris, injures ou mises au coin" -, constituent "une violence du fort (sur le) faible". Qui a pour conséquence d'entraîner les jeunes victimes à reproduire ce qu'ils ont subi. Les petits imitent ces gestes et "les reportent sur les plus fragiles, frère ou soeur, chat et chien, copains et, plus tard, sur leurs propres enfants", poursuit l'universitaire, qui a fondé l'Observatoire de la violence éducative ordinaire (OVEO). S'inspirant des travaux de la psychanalyste Alice Miller, morte en 2010, Olivier Maurel observe que la plupart des dictateurs furent des enfants maltraités. Inversement, les chercheurs américains Samuel et Pearl Oliner ont mis en évidence, en 1988, des points communs parmi les Justes ayant sauvé des juifs pendant la seconde guerre mondiale. Tous avaient reçu une éducation non autoritaire et non répressive. Michel Meignant, psychothérapeute et président de la FF2P, relève pour sa part un lien entre les petites gifles de tous les jours et "le taux élevé de violences faites aux femmes qui prévaut en France".

    Les partisans d'une loi s'appuient sur la Convention internationale des droits de l'enfant, ratifiée par la France, qui intime aux Etats de "protéger l'enfant contre toutes formes de violences". Ils brandissent l'exemple de la Suède, premier pays à avoir voté, en 1979, un texte bannissant la fessée. Vingt-neuf pays disposent aujourd'hui d'une telle législation, des Etats européens, considérés comme avancés sur les questions de société, mais également des pays moins connus pour cet engagement tels que le Kenya, le Venezuela, l'Ukraine ou le Soudan du Sud.

    Une loi seule ne changerait pas la pratique parentale, admet Edwige Antier. "Elle bousculerait l'opinion, mais il faudrait l'accompa gner d'une campagne d'information", précise la députée. En Suède, des slogans rédigés dans plusieurs langues s'affichent ainsi sur les packs de lait. Résultat, "la quasi-totalité des parents connaissent la loi", affirme Sara Johansson, de la branche suédoise de l'association Save the Children.

    Les militants anti-fessée n'ignorent pas qu'ils passent pour de doux rêveurs. Selon Olivier Maurel, "80 % à 85 % des parents, en France, dans toutes les classes sociales", infligeraient de temps en temps une gifle ou une fessée à leur enfant, et cette proportion serait même en augmentation, selon une étude récente de l'Union des familles en Europe.

    "Une loi, qui entrerait dans l'intimité des familles, constituerait une stupidité sans nom", proteste le pédiatre Aldo Naouri, qui défraie régulièrement la chronique en prônant une éducation autoritaire. "Qui ferait appliquer ce texte ? Le voisin deviendra-t-il un délateur ?", s'interroge cet auteur prolifique, qui a publié notamment Eduquer ses enfants (éd. Odile Jacob, 2009).

    Le spécialiste n'en condamne pas moins "toute violence physique, y compris une tape sur la main, car attentatoire à la dignité". Aux parents qui cèdent à la fessée de temps en temps, Aldo Naouri répond invariablement : "Cela vous fait peut-être du bien, mais pas à l'enfant ni à la relation que vous entretenez avec lui." Il conseille plutôt "la punition universelle, celle qui consiste à isoler l'enfant jusqu'à ce qu'il se calme".

    Le psychologue Didier Pleux, également opposé à une loi, attribue la pratique de la fessée à "la permissivité de la société". Le spécialiste vient de publier, sur le thème de l'éducation, un album intitulé Une journée avec Zoup (éd. Odile Jacob, 96p., 11, 90 euros), à lire aux enfants dès l'âge de 3 ans. Selon lui, "tout est fait pour glorifier l'enfant, la garde alternée, la société de consommation ou encore la victimisation". "Les parents, précise-t-il, se montrent très permissifs, jusqu'au moment où ils piquent une colère. L'enfant ne comprend pas pourquoi ce qui était toléré devient soudain interdit." Une attitude incohérente préjudiciable aux enfants.

    Olivier Razemon
    Ana ? Sah...Bagra wa el hatta...Dima fi lekhssara, ila ma 3jebtekch, kayn bitelma... Saha !!!
    9olo, wa el 9ol sabek fikoum, ana addit el khomri
    ou âachra fi âaynikom

  • #2
    Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais personnellement, je trouve l'idée absurde, et l'idée d'en faire une loi encore plus! Une fessée ce n'est pas "battre" son enfant, c'est le "corriger". On veut essayer de nous faire croire que l'éducation à la Françoise Dolto serait la meilleure. J'ai bien envie de voir ça tiens ! On remonte 50 ans en arrière, et on fait une comparaison entre les enfants de cette époque et la notre, je pense qu'il n'y a pas photo. C'est justement parce que la société fait œuvrer les nouveaux parents dans la politique de "l'enfant Roi" qu'on se retrouve à ne plus savoir éduquer les enfants, à ne plus se faire respecter et à se faire marcher dessus.
    Ana ? Sah...Bagra wa el hatta...Dima fi lekhssara, ila ma 3jebtekch, kayn bitelma... Saha !!!
    9olo, wa el 9ol sabek fikoum, ana addit el khomri
    ou âachra fi âaynikom

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    • #3
      et à la place de la fessée ils comptent utiliser quoi ? la torture morale ?
      La mer apportera à chaque homme des raisons d'espérer , comme le sommeil apporte son cortège de rêves C.C.

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      • #4
        TiziSweet
        je sais je ne suis pas encore mere je peut pas vraiment savoir ce que c est
        mais il faut m expliquer a quoi sert une féssée
        je me rappelle quand j etait a la maternelle les maitresse fesait des féssées en enfant pour rien du tout en plus
        parce que il a mal colorier sa feuille ou parce que il s asseoit pas comme il faut
        tu sais ce que elle fesait
        elle decullotté devant tous le monde l enfant et elle lui doner une bonne féssé
        c etait horrible a voir ca
        je suis daccor que il faut pas laisser le controle a la maison aux enfants
        pour ca il faut etre ferme avec eux autoritaire arreter de ceder a leur caprice
        ne pas devenir ami avec eu
        dire non a ce qu il faut dire non et pas ceder 3 minutes plutard
        je pense qu avec tout ca on rauar pas v raiment besoin de frapperl enfant
        sinon je ne suis pas mere et je ne sais pas exactement
        Chaque pétales de cette rose correspond à tout l'amour qui nous unit depuis le premier jour . Donc il ne pourra à jamais se fâner.

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        • #5
          et à la place de la fessée ils comptent utiliser quoi ? la torture morale ?
          Faut croire qu'ils nous prennent pour des brêles




          tu sais ce que elle fesait
          elle decullotté devant tous le monde l enfant et elle lui doner une bonne féssé
          c etait horrible a voir ca
          Ui, là c'est sûr que c'est autre chose, c'est en dehors de l'éducation parentale, ce que je ne cautionne pas non plus.


          je pense qu avec tout ca on rauar pas v raiment besoin de frapperl enfant
          sinon je ne suis pas mere et je ne sais pas exactement
          J'ai pas tout saisi Damlagul
          Ana ? Sah...Bagra wa el hatta...Dima fi lekhssara, ila ma 3jebtekch, kayn bitelma... Saha !!!
          9olo, wa el 9ol sabek fikoum, ana addit el khomri
          ou âachra fi âaynikom

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          • #6
            j ai dit qu avec tout ca on aura pas besoin de frapper l enfant
            et que j etait quand meme pas mere pour comprendre ce que c etait que l education
            Chaque pétales de cette rose correspond à tout l'amour qui nous unit depuis le premier jour . Donc il ne pourra à jamais se fâner.

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            • #7
              et à la place de la fessée ils comptent utiliser quoi ? la torture morale ?
              non supernova etre plus ferme et autoritaire avec les enfant
              Chaque pétales de cette rose correspond à tout l'amour qui nous unit depuis le premier jour . Donc il ne pourra à jamais se fâner.

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              • #8
                La fessée doit rester très exceptionnelle, il existe d'autre moyen de dissuasion, de punition et d'éducation.

                La banaliser est dangereux parce qu'à partir du moment ou l'adulte use de violence physique contre un enfant, il n'y a pas de limite un coup peut être fatal, sans parler des séquelles psychologiques.

                Je me souviendrai toujours des punitions violentes que subissaient certains de mes petits camarades de classe en Algérie (coups, humiliations...).
                Mais de là à sacraliser l'enfant et légiférer contre la fessée, il ne faut peut être pas pousser non plus.

                Croire que c'est la seule façon de protéger les enfants est à mon avis une erreur.
                Un parent violent et maltraitant, maltraitera toujours son enfant, personne ne sait ce qui se passe dans l'intimité d'une famille.
                Hope is the little voice you hear whisper "maybe" when it seems the entire world is shouting "no!"

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                • #9
                  de quel droit un parent donne t il une fessé à son enfant! certes une petite fessé ne lui fera rien à priori, mais la petite fessé si elle donne pas de résultat, va vite s'accentuer. cela dit comme a insinuer Megane, cette lois est loin de réglé les brutalités que peuvent subir les enfants, y a aussi la brutalité moral qui peut avoir de très lourdes séquelles bien plus grave que les châtiments corporels chez les enfants.
                  Tout ce qui brille n'est pas or

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                  • #10
                    On serait parvenu à faire vivre ce bébé, pour plus tard, lui taper dessus ?
                    et alors ?? pasque ç un prematuré ça fait qu'il ne peut pas etre un petit con ?? qu'il y a aucune chance que le directeur du lycée t'appéle au tel pour te dire que ton con de fils a bloqué les serrure des classe et que personne ne peut rentrer en classe et qu'il faille faire venir un serrurié pour tous reparer , juste pasque il voulais faire le malin devant ces copain ?? et je doit pas lui foutre une branler sous prétexte qu'il a était un jour prématuré ? il vas lui dire quoi ce con de psy au branleur de 16 ans ????
                    tu tombe je tombe car mane e mane
                    après avoir rien fait ...on a souvent le sentiment d'avoir faillie faire ....un sentiment consolateur

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                    • #11
                      La polémique sur "la fessée"
                      Farghine chghoul. Cravateux et psys à la con. De quel droit ils prétendent s’immiscer dans l'éducation que les parents donnent à leur enfants ?!!

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                      • #12
                        galaad c est pas se meler de l education que les parents donne a ses enfants
                        mais faut arreter de banaliser les coups
                        un coups c est un coups que se soit un coup de poing ou un féssée
                        mais je l est deja dit
                        je ne suis pas mere et je penserai certainement autrement si j avais des enfants
                        mais a mon avis il faut etre autoritaire avec les enfants
                        il faut etre ferme avec eux et savoir dire non fermement quand on refuse qu ils font certaine betise
                        il faut arreter de supporter toute leur caprices et leur acheter des choses sans qu il le merite
                        on aura plus vraiment besoin de les frapper a mon avis
                        Chaque pétales de cette rose correspond à tout l'amour qui nous unit depuis le premier jour . Donc il ne pourra à jamais se fâner.

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                        • #13
                          marhaba

                          marhaba damalagul,nassessen? j'ai rien contre une fessé mais sa me fait rappeler une ancienne maitresse de primaire que j'avais eu durant 4 ans,j'ai vecu un enfer avec elle,j'avais deja du retard niveau language,mes parents ne savait pas parler francais donc à la maison on ne parlait que l'arabe et la kabyl,un jour je me souvient que elle me tirait les cheuveux en le tenant du coté de mes oreilles,parfois je recevais des coups de pied,sans compter humiliations violence psychologique,me mettait à un niveau inferieur à la classe...avec elle c'etait les bons devant et les mauvais au fond et biensur j'étais tout au fond biensur pour mes parents c'est si j'etais nul en classe c'est que je ne voulais pas travailler et que c'etai que avec les coups que je peu apprendre...en plus raciste comme elle était,maintenant quand je pense à tout se que elle me disait...guitmen lazem,il faut que j'aille dormir

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                          • #14
                            Je ne suis pas pour une loi interdisant une fessée, par contre je suis content de l prise de conscience chez les gens.

                            Faut arrêter ces conneries de fessées, et cie. Ca ne sert à rien, l'enfant ne fait que s'habituer et s'endurcir, et comme on dit chez nous "yatbarhach".

                            Une chose est sûre, je n'ai jamais vu un animal donner une fessée à son enfant, ou lui faire mal.
                            «Ceux qui sont infidèles connaissent les plaisirs de l’amour ; ceux qui sont fidèles en connaissent les tragédies..» Oscar Wilde

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                            • #15
                              Bonjour,

                              La fessée n'est qu'un moyen de rappel à l'ordre quand tous les autres moyens ont échoué et puis un parent est un être humain, parfois on perd son sang froid, après avoir expliqué, donné des punitions, l'enfant essaie parfois de dépasser les limites pour tester la réaction du parent, va -t-il céder ou résister?

                              Là il faut absolument garder la même ligne, si on cède c'est fichu, il ne vous prendra plus au sérieux et votre autorité en prend un coup.
                              Une petite fessée est symbolique, on n'est pas obligé non plus de frapper comme une brute, une petite tapette suffit et croyez moi, le seul fait de lever la main parfois, suffit, car ils voient que vous êtes vraiment en colère contre eux et ca suffit pour calmer les choses.

                              Je n'aime pas la violence, j'étais radicalement contre la fessée avant d'avoir des enfants(vu ce que j'ai connu en Algérie, à l'école et même dans la famille), mais avec le recul et l'expérience, je me rend compte que parfois c'est utile, car les enfants qui prennent le dessus sur les parents et deviennent des petits pacha, me font encore plus peur que la petite tapette.
                              Hope is the little voice you hear whisper "maybe" when it seems the entire world is shouting "no!"

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