Il était une fois en Algérie un projet de transports urbains initié en 1970 et qui vit finalement le jour le 31 octobre 2011: le métro algérois. Les travaux véritablement lancés en 1982 ont continuellement accusé des retards. Pourtant, les annonces successives de son inauguration avortée peuvent être considérées comme un fil conducteur des deux dernières décennies, si bien que des humoristes s’étaient emparés du sujet à l'instar du poète kabyle Fellag dans son spectacle «Tous les Algériens sont des mécaniciens».
Il est enfin sur les rails dans la capitale algérienne et une inauguration en grande pompe a été organisée le lundi 31 octobre, sous les auspices du président de la République Abdelaziz Bouteflika. Le métro sera au service des Algérois, sept jours sur sept, de 5 heures à 23 heures, sur une ligne de 9,5 km au total.
«Les Algérois ont dû attendre plus de 30 ans et également pardonné (malgré eux) des dizaines de promesses non tenues, justifiées tour à tour par des retards dûs aux normes sécuritaires, à la décennie noire, à la chute du prix du baril de pétrole, aux crises politiques… la liste est longue», commente le quotidien algérien El Watan.
Certains évoquent une inauguration précipitée, au regard des estimations de Pierre Mongin, président de la Régie autonome des transports parisiens (RATP) —l'organisme qui gère les transports en commun parisiens—, exploitant de la première ligne du métro d'Alger. Le patron de la RATP attendait pour sa part une ouverture de la ligne en 2012.
«Les différentes parties travaillant sur le projet ont dû redoubler d’efforts pour respecter le dernier deadline fixé par Amar Tou [le ministre des transports algérien]. Tellement que plusieurs voix se sont élevées pour dénoncer une précipitation peut-être dangereuse», précise le quotidien algérien.
Au discours rassurant des ingénieurs vient se greffer les craintes quant aux normes de sécurité.
Toutefois, ce qui laisse un goût amer, c’est notamment le coût colossal du projet: 100 milliards de dinars, environ un milliard d'euros. «Une facture colossale alourdie par des indemnisations à coups de centaines de millions d’euros dûes aux retards répétitifs», note El Watan.
Enfin ce qui marqua cette inauguration, c’est également l’apparition du président Bouteflika, lui, qu'on disait mal en point. Il s’est offert un petit bain de foule d’une demi-heure. Après tant d’années de silence dans la capitale algérienne, sa visite a presque laissé indifférent.
El Watan
Il est enfin sur les rails dans la capitale algérienne et une inauguration en grande pompe a été organisée le lundi 31 octobre, sous les auspices du président de la République Abdelaziz Bouteflika. Le métro sera au service des Algérois, sept jours sur sept, de 5 heures à 23 heures, sur une ligne de 9,5 km au total.
«Les Algérois ont dû attendre plus de 30 ans et également pardonné (malgré eux) des dizaines de promesses non tenues, justifiées tour à tour par des retards dûs aux normes sécuritaires, à la décennie noire, à la chute du prix du baril de pétrole, aux crises politiques… la liste est longue», commente le quotidien algérien El Watan.
Certains évoquent une inauguration précipitée, au regard des estimations de Pierre Mongin, président de la Régie autonome des transports parisiens (RATP) —l'organisme qui gère les transports en commun parisiens—, exploitant de la première ligne du métro d'Alger. Le patron de la RATP attendait pour sa part une ouverture de la ligne en 2012.
«Les différentes parties travaillant sur le projet ont dû redoubler d’efforts pour respecter le dernier deadline fixé par Amar Tou [le ministre des transports algérien]. Tellement que plusieurs voix se sont élevées pour dénoncer une précipitation peut-être dangereuse», précise le quotidien algérien.
Au discours rassurant des ingénieurs vient se greffer les craintes quant aux normes de sécurité.
Toutefois, ce qui laisse un goût amer, c’est notamment le coût colossal du projet: 100 milliards de dinars, environ un milliard d'euros. «Une facture colossale alourdie par des indemnisations à coups de centaines de millions d’euros dûes aux retards répétitifs», note El Watan.
Enfin ce qui marqua cette inauguration, c’est également l’apparition du président Bouteflika, lui, qu'on disait mal en point. Il s’est offert un petit bain de foule d’une demi-heure. Après tant d’années de silence dans la capitale algérienne, sa visite a presque laissé indifférent.
El Watan
Commentaire