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Brave bête.

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  • Brave bête.

    J'ai lu une tonne de chroniques ordinaires. Voici la chronique de Omar Belhouchet, que je trouve moins odinaire. Suivi d'une traduction libre du humble "bloum au service de l'information".

    Journal El-Watan

    Edition du 25 mai 2006

    Le sens d’un changement

    Etonnement et surprise. Le leader du FLN voulait la tête de Ahmed Ouyahia pour préparer l’avènement d’un gouvernement neutre, qui serait chargé de préparer les prochaines élections législatives, prévues pour mai 2007, l’on se retrouve, depuis hier, avec un autre schéma politique, qui conduit naturellement à d’autres lectures.


    A l’évidence, la présence de Ahmed Ouyahia à la tête de l’Exécutif n’était plus souhaitée par le président de la République, lui-même. La personnalité politique, idéologique de l’ancien chef de gouvernement ne cadrait plus avec la démarche du président de la République. L’homme est soupçonné, à tort ou à raison, de se préparer en secret pour succéder à un président, dont on dit qu’il est malade, mais qui continue, même en dosant ses efforts, à peser d’un poids certain sur la vie politique. Abdelaziz Belkhadem a d’autres ambitions. Même s’il n’est pas crédité d’une réelle popularité ou d’un quelconque charisme, il est issu de la fraction conservatrice du FLN, celle qui a prôné, à la suite de la grave crise économique et sociale de 1986 et des émeutes d’Octobre 1988, une alliance entre le courant nationaliste et le mouvement islamiste, pour relancer le pays. Il est, en outre, soupçonné de faire le lit de l’islamisme politique en cherchant à capter l’intérêt des sympathisants de cette mouvance. Il ne s’en cache d’ailleurs pas. Il est bien placé, à présent, pour relancer le processus de réconciliation nationale. Il est la garantie politique qu’on offre à tous les anciens du FIS pour rallier la démarche présidentielle. Le nouveau chef du gouvernement est issu du sérail du FLN, et a donc baigné dans la culture populiste et démagogique de ce parti. Au moment où les Algériens attendent, avec d’ailleurs une certaine impatience, à ce que les milliards de dollars qui se déversent sur notre pays, trouvent une traduction concrète dans leur quotidien, la nomination de Abdelaziz Belkhadem, très peu versé dans les questions économiques, risque d’être vécue avec un certain désenchantement. A moins que le président de la République ne le prédestine à certaines tâches politiques, dont la révision constitutionnelle, qui va d’ailleurs connaître une accélération évidente, avec une probable convocation du corps électoral, pour les tout prochains mois. Il pourrait, dans ce cas de figure, concentrer les charges de l’action économique du gouvernement entre les mains de quelques ministres en place depuis quelques années. Le changement d’hier prendrait alors tout son sens.

    Omar Belhouchet

    http://elwatan.com/2006-05-25/2006-05-25-43287

  • #2
    Forum Algérie - Café du village.

    Edition du 28 mai 2006

    La chronique derrière la chronique.

    Pour le diner, j'avais préparé un chouïya de rôti de boeuf accompagné du restant de la soupe aux lentilles d'avant-hier. Je mangeais en lisant des chroniques de chez nous. Et je vous ai proposé la moins ordinaire.

    Je mastiquais en silence quand je me sui dis, hum, sont bonnes les lentilles. Et d'ajouter : mouais, mais le rôti est ordinaire.
    En fait, il ne goûtait rien, le rôti. Je vous avertis, le premier qui dit que je ne sais pas faire cuire un rôti de boeuf, je le gifle. C'est sûr, j'aurai pu le faire cuire avec des pommes, et il aurait goûté les pommes. Ou à l'ananas et il aurait goûté l'ananas. Ou l'arroser d'un peu de silictou, il aurait pris le goût de Hamoud-Boualem. Mais je l'avais seulement piqué à l'ail, et ébouriffé quelques branches de thym dans le plat. Quand je tombais sur un morceau piqué d'une gousse, cela goûtait un peu l'ail, mais la bouchée suivante ne goûtait rien. Pour être plus précis, cela goûtait le carton bouilli avec un peu de thym dessus.
    Je suis allé chercher la sauce soya dans le frigo. J'en ai mis plein. Même que j'en ai échappé sur le clavier. C'était très très bon, mais il faut aimer la sauce soya. Ça goûtait tellement le soya que ce n'était pas tellement important ce qu'il y avait dessous. Du boeuf, du lapin, du poulet, de la dinde, du cheval.

    Je lisais en silence quand je me suis dis, hum, sont bien écrites ces chroniques. Et d'ajouter : mouais, mais c'est plein de sauce soya.
    En fait, elles goûtent tellement la sauce soya, ces chroniques. Forcément, on ne sait plus ce qu'il y'a dessous. Du boutef, du lapin, de la dinde, du cheval.

    Voulez savoir ce qu'il y'a dessous ? Oui. Attendez que j'essuie le clavier un peu... Bon, c'est fait. OK. C'est un peu l'histoire du chien de ma copine, qui est malade ( le chien, pas ma copine tata ). Et alors, la vétérinaire a prescrit des antibiotiques pour soigner Pitou, qui est malade. Vous savez comment faire avaler une pilule à un chien ? m'a-t-elle demandé. Tu parles que je sais. J'allais demander à Gironimoo ( le vétérinaire du forum Algérie ), mais elle a poursuivi :
    Faut s'y prendre mine de rien. Pitou ! Pitou ! Viens, mon gros Pitou. Il pense que vous voulez lui faire une caresse. Il s'approche, la queue en l'air, pas méfiant du tout. Vous vous accroupissez. Vous vous saisissez de la bête et vous la faites glisser entre vos genoux jusqu'à ce que sont arrière-train vienne buter au fond de l'entonnoir que forme le « V » de vos genoux. L'idée, c'est de l'empêcher de reculer sans l'affoler. À partir d'ici, il faut procéder avec diligence, ne pas lui laisser le temps de réfléchir. Vous lui ouvrez la gueule et hop, de l'autre main, vous poussez la pilule au fond de son gargoton. Puis vous tenez sa gueule fermée deux secondes, le temps qu'il avale.
    C'est sûr, durant toute l'opération, il va essayer de reculer. Mais il peut pas, il est coincé. Il va essayer de recracher la pilule. Il ne peut pas non plus, vous lui fermez la gueule. Bref, il n'a pas le choix : il l'avale. Brave bête.

    OK, on recommence. On reprend la première phrase : La vétérinaire a prescrit des antibiotiques pour soigner Pitou, qui est malade. On la remplace par : Les militaires et les islamistes de l'Alliance présidentielle vont prescrire une réforme pour soigner le peuple Algérien, qui est malade. Vous y êtes ? Continuez. L'idée, c'est de l'empêcher de reculer sans l'affoler. Faut pas qu'il ait le temps de réfléchir. Poussez la pilule au fond du gargoton. Il est coincé. Il ne peut pas le recracher puisqu'on lui ferme la gueule... Tout colle parfaitement jusqu'à brave bête. C'est vous, ça.

    Vous suivez toujours ? Wôw les nerfs, attendez un peu là, j'insulte personne moi. Le "Vous" c'est aussi "Moi". Le peuple m-erde.

    J'ai pas fini, bon. Je sais, on ne voit pas clairement dessous. Qui a dit ça déjà, hum, anyway, me souviens plus : Maître Corbeau, sur un arbre perché/Tenait en son bec un fromage/Maître Renard, par l'odeur alléché/Lui tint 10 ans de guéguerre... Remplacez corbeau par militaire et renard par islamiste. Et poursuivez...

    Voilà... Sauf que Maître corbeau et Maître renard ne se disputeront plus le fromage. Vont se le partager.

    bloum brave bête.

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    • #3
      retour des dinosaures?

      resumons....alors bientot le referundum pour sauver l'appareil des fanatchik ??!

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      • #4
        retour des dinosaures?
        Tu as vu des dinosaures manger du fo r mage
        Bloum parle des rats d'égout...
        Quand le chat n'est pas là, les souris dansent

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        • #5
          Tu as vu des dinosaures manger du fo r mage
          oui d'ou le verbe " I farmedj "

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          • #6
            oui d'ou le verbe " I farmedj "
            Mort de rire.
            Elle est bien bonne celle-là, Dahbia...

            Et voilà, les chroniques de notre bloum national inspirent comme toujours la bonne rigolade.
            Merci maitre-bloum-dans-son-cynisme-perché-tenant-en-son-bec-un-roti-bien-fade.
            Pour moi, tu as oublié le sel tout simnplement.

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