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Il ya plus de quatre millions d’Algériens victimes d’allergies…d'ou l’urgence de la création d’un observatoire national des asthmes professionnels...
Le professeur Habib Douaghi, chef de service de pneumologie et d’allergie au CHU de Beni Messous et président de la Société maghrébine d’asthmologie d’allergologie et d’immunologie clinique, a relevé hier, lors d’une conférence de presse qu’il a animée à l’hôpital, à la veille du 3e congrès algéro-français d’asthmologie, d’allergie et d’immunologie clinique, à Alger que «15 % de la population algérienne est atteinte de pathologies allergiques, soit 4, 5 millions de personnes : 6 % souffre d’asthme, soit 2 millions de personnes, 8 à 10 % de rhinites allergiques et 1 % d’allergies médicamenteuses, notamment à l’aspirine et à la pénicilline».
Le professeur Douagui a affirmé qu’en Algérie, les allergies sont en nette augmentation, tout en précisant qu’elles sont classées au 4e rang des préoccupations de santé publique par l’OMS. Dans ce sens, il a plaidé pour la mise en place de centres spécialisés de diagnostic et de traitement des maladies allergiques à travers tout le territoire national.
Selon le professeur, les allergènes les plus incriminés, car les plus fréquents, restent les poussières de maison, les poils de chat et de chien, les acariens ainsi que les moisissures. Le professeur Douagui a, en outre, signalé que 10 % de la population vivant dans le Sud est allergique au palmier-dattier.
«Ces allergies se présentent sous forme de conjonctivite, de rhinite allergique et, dans une moindre mesure, d’asthme», a-t-il précisé. Par ailleurs, abordant les principaux thèmes retenus pour ce 3e congrès, dont l’ouverture est prévue pour ce mercredi, le professeur Douaghi a indiqué que les thèmes retenus sont axés autour des asthmes aigus graves de l’adulte et de l’enfant, de l’environnement, des allergies et de la santé, ainsi que des allergies professionnelles.
Dans ce sens, il a insisté sur l’urgence de la création d’un observatoire national des asthmes professionnels, habilité à déclarer et à recenser les cas authentiques d’asthme dans le milieu professionnel. Il a noté que «la santé et l’environnement sont d’actualité, en raison de l’augmentation de la pollution».
Les allergies alimentaires sont également au programme du congrès qui réunira, durant trois jours, quelque 800 praticiens, dont plus d’une vingtaine de spécialistes étrangers. Le professeur a saisi l’occasion pour relever l’absence d’études épidémiologiques nationales sur la prévalence des allergies au sein de la population et déploré que les maladies allergiques soient encore sous-diagnostiquées en Algérie.Les cosmologies et allergies seront également débattues lors de cette manifestation scientifique.
Enfin, le professeur Douagui a émis le vœu qu’un programme d’éducation sanitaire soit mis en place dans les écoles, avec des campagnes de sensibilisation sur les allergies, la toxicomanie ainsi que sur les dangers du tabagisme.
-Le jeune independent
Le professeur Habib Douaghi, chef de service de pneumologie et d’allergie au CHU de Beni Messous et président de la Société maghrébine d’asthmologie d’allergologie et d’immunologie clinique, a relevé hier, lors d’une conférence de presse qu’il a animée à l’hôpital, à la veille du 3e congrès algéro-français d’asthmologie, d’allergie et d’immunologie clinique, à Alger que «15 % de la population algérienne est atteinte de pathologies allergiques, soit 4, 5 millions de personnes : 6 % souffre d’asthme, soit 2 millions de personnes, 8 à 10 % de rhinites allergiques et 1 % d’allergies médicamenteuses, notamment à l’aspirine et à la pénicilline».
Le professeur Douagui a affirmé qu’en Algérie, les allergies sont en nette augmentation, tout en précisant qu’elles sont classées au 4e rang des préoccupations de santé publique par l’OMS. Dans ce sens, il a plaidé pour la mise en place de centres spécialisés de diagnostic et de traitement des maladies allergiques à travers tout le territoire national.
Selon le professeur, les allergènes les plus incriminés, car les plus fréquents, restent les poussières de maison, les poils de chat et de chien, les acariens ainsi que les moisissures. Le professeur Douagui a, en outre, signalé que 10 % de la population vivant dans le Sud est allergique au palmier-dattier.
«Ces allergies se présentent sous forme de conjonctivite, de rhinite allergique et, dans une moindre mesure, d’asthme», a-t-il précisé. Par ailleurs, abordant les principaux thèmes retenus pour ce 3e congrès, dont l’ouverture est prévue pour ce mercredi, le professeur Douaghi a indiqué que les thèmes retenus sont axés autour des asthmes aigus graves de l’adulte et de l’enfant, de l’environnement, des allergies et de la santé, ainsi que des allergies professionnelles.
Dans ce sens, il a insisté sur l’urgence de la création d’un observatoire national des asthmes professionnels, habilité à déclarer et à recenser les cas authentiques d’asthme dans le milieu professionnel. Il a noté que «la santé et l’environnement sont d’actualité, en raison de l’augmentation de la pollution».
Les allergies alimentaires sont également au programme du congrès qui réunira, durant trois jours, quelque 800 praticiens, dont plus d’une vingtaine de spécialistes étrangers. Le professeur a saisi l’occasion pour relever l’absence d’études épidémiologiques nationales sur la prévalence des allergies au sein de la population et déploré que les maladies allergiques soient encore sous-diagnostiquées en Algérie.Les cosmologies et allergies seront également débattues lors de cette manifestation scientifique.
Enfin, le professeur Douagui a émis le vœu qu’un programme d’éducation sanitaire soit mis en place dans les écoles, avec des campagnes de sensibilisation sur les allergies, la toxicomanie ainsi que sur les dangers du tabagisme.
-Le jeune independent
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