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Le rachat a été définitivement supprimé du système éducatif national, y compris pour les épreuves de 6ème.
L’annonce a été faite hier par le ministre de l’Education nationale Boubekeur Benbouzid.
Le ministre qui était à Aïn Naâdja pour donner le coup d’envoi des épreuves de 6ème, a indiqué que les élèves devront désormais obtenir une moyenne de dix pour assurer leur passage. Le ministre a précisé que le rachat ne servait nullement l’intérêt de l’élève qui doit savoir que seul le travail sérieux est le gage de la réussite dans les différents paliers de l’enseignement. Benbouzid a d’autre part affirmé aux enseignants chargés de la surveillance des épreuves, que son département oeuvre à mettre toutes les chances du côté des élèves pour leur permettre d’accéder en première année moyenne. Dans ce contexte, le ministre a expliqué la programmation d’une deuxième session pour les examens de 6ème par le souci de multiplier les chances des élèves d’obtenir la moyenne requise pour le passage en 1ère année moyenne.
Il a, par ailleurs, indiqué que la réforme du système éducatif vise plusieurs objectifs, dont un taux de réussite de 95% pour le cycle primaire, tout en accordant une seconde chance aux élèves n’ayant pas pu réussir dans cette épreuve, et ce, a-t-il assuré, pour garantir à ces derniers leur droit à la scolarisation jusqu’à l’âge de 16 ans, conformément aux lois en vigueur.
Il y a une dizaine de jours, le ministre de l’Education nationale, avait déjà annoncé la suppression des rachats. Benbouzid qui abordait, le 13 mai dernier, le dossier des examens de fin d’année et des primes journalières et indemnités des enseignants correcteurs, avait souligné que l’examen du BEF reste une étape décisive pour l’élève.
Le ministre de l’Education a relevé que son département vise à faire passer le taux de réussite à cet examen de 67 à 90% pour les prochaines années. Il a assuré que les portes des centres de formation professionnelle seront toujours ouvertes aux élèves qui échoueront à l’examen du BEF, ajoutant qu’une directive a été adressée à toutes les directions de l’Education nationale leur interdisant de renvoyer tout élève âgé de moins de 16 ans.
Contrairement aux années précédentes, la deuxième session de l’examen de 6ème aura lieu cette année le 24 juin prochain au lieu de septembre.
La première session de sixième qui concerne cette année 733.616 candidats, s’est déroulée hier à travers tout le territoire national. Elle concerne 584.774 candidats du nord du pays et 148.842 pour les régions sud, soit une baisse du nombre global des candidats par rapport à l’année dernière (78.594 candidats), selon les statistiques de l’Office national des concours et examens, chargé pour la première fois de l’organisation de cet examen, à l’instar des épreuves du BEF et du baccalauréat. 3.600 centres ont été retenus à travers le territoire national pour le déroulement des épreuves.
Pour la préparation des examens de fin d’année, M. Benbouzid a souligné dernièrement, qu’une enveloppe financière de 150 milliards de centimes a été consacrée par l’Etat. Le gouvernement a en outre alloué une seconde enveloppe de 40 milliards de centimes pour l’augmentation des primes journalières et des indemnités des enseignants correcteurs et du personnel des centres de correction.
- Le Quotidien d'Oran
L’annonce a été faite hier par le ministre de l’Education nationale Boubekeur Benbouzid.
Le ministre qui était à Aïn Naâdja pour donner le coup d’envoi des épreuves de 6ème, a indiqué que les élèves devront désormais obtenir une moyenne de dix pour assurer leur passage. Le ministre a précisé que le rachat ne servait nullement l’intérêt de l’élève qui doit savoir que seul le travail sérieux est le gage de la réussite dans les différents paliers de l’enseignement. Benbouzid a d’autre part affirmé aux enseignants chargés de la surveillance des épreuves, que son département oeuvre à mettre toutes les chances du côté des élèves pour leur permettre d’accéder en première année moyenne. Dans ce contexte, le ministre a expliqué la programmation d’une deuxième session pour les examens de 6ème par le souci de multiplier les chances des élèves d’obtenir la moyenne requise pour le passage en 1ère année moyenne.
Il a, par ailleurs, indiqué que la réforme du système éducatif vise plusieurs objectifs, dont un taux de réussite de 95% pour le cycle primaire, tout en accordant une seconde chance aux élèves n’ayant pas pu réussir dans cette épreuve, et ce, a-t-il assuré, pour garantir à ces derniers leur droit à la scolarisation jusqu’à l’âge de 16 ans, conformément aux lois en vigueur.
Il y a une dizaine de jours, le ministre de l’Education nationale, avait déjà annoncé la suppression des rachats. Benbouzid qui abordait, le 13 mai dernier, le dossier des examens de fin d’année et des primes journalières et indemnités des enseignants correcteurs, avait souligné que l’examen du BEF reste une étape décisive pour l’élève.
Le ministre de l’Education a relevé que son département vise à faire passer le taux de réussite à cet examen de 67 à 90% pour les prochaines années. Il a assuré que les portes des centres de formation professionnelle seront toujours ouvertes aux élèves qui échoueront à l’examen du BEF, ajoutant qu’une directive a été adressée à toutes les directions de l’Education nationale leur interdisant de renvoyer tout élève âgé de moins de 16 ans.
Contrairement aux années précédentes, la deuxième session de l’examen de 6ème aura lieu cette année le 24 juin prochain au lieu de septembre.
La première session de sixième qui concerne cette année 733.616 candidats, s’est déroulée hier à travers tout le territoire national. Elle concerne 584.774 candidats du nord du pays et 148.842 pour les régions sud, soit une baisse du nombre global des candidats par rapport à l’année dernière (78.594 candidats), selon les statistiques de l’Office national des concours et examens, chargé pour la première fois de l’organisation de cet examen, à l’instar des épreuves du BEF et du baccalauréat. 3.600 centres ont été retenus à travers le territoire national pour le déroulement des épreuves.
Pour la préparation des examens de fin d’année, M. Benbouzid a souligné dernièrement, qu’une enveloppe financière de 150 milliards de centimes a été consacrée par l’Etat. Le gouvernement a en outre alloué une seconde enveloppe de 40 milliards de centimes pour l’augmentation des primes journalières et des indemnités des enseignants correcteurs et du personnel des centres de correction.
- Le Quotidien d'Oran