Raymond Maxwell, sous‑secrétaire d'État adjoint américain pour le Maghreb est en visite à Alger. Il a été reçu ce mercredi 2 novembre par Abdelkader Messahel, ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, à Alger. L’agence APS, qui a donné l’information, n’a fourni aucun détail sur cette visite. Même discrétion à l’Ambassade des États‑Unis à Alger où une source a indiqué à TSA que le déplacement était prévu de longue date. Il ne serait donc pas lié à la situation actuelle dans le Maghreb.
Mais il est difficile de voir dans ce déplacement une simple visite technique prévue depuis longtemps. D’autant qu’il intervient une semaine après celui d’un autre responsable du Département d’État américain. Jeffrey D. Feltman, secrétaire d'État adjoint américain pour les affaires du Proche‑Orient et l'Afrique du Nord, était à Alger la semaine dernière. Au cours d’une conférence de presse, il avait appelé les dirigeants algériens à écouter la voix du peuple dans le processus de conception des réformes politiques actuellement en cours en Algérie. « Nous pensons que l'Algérie comme tout autre pays doit répondre aux aspirations de son peuple », a‑t‑il indiqué.
Le responsable américain a fait cette déclaration alors que les députés de l’APN discutent actuellement de plusieurs projets issus des "réformes politiques" de Bouteflika. Comprendre : pour les Américains, le gouvernement algérien ne doit pas se contenter des réformes actuelles issues essentiellement des propositions de la commission Bensalah. « Les Américains semblent dire aux Algériens : nous sommes avec vous, mais faites de vraies réformes. Mais les Algériens ne veulent retenir que la première partie de la phrase », résume un politologue, spécialiste du Maghreb.
En effet, si l’Algérie reste un partenaire important pour les États‑Unis en matière de lutte contre le terrorisme, l’évolution de la situation dans notre pays n’est pas du tout rassurante pour Washington. L’Algérie vit une situation d’instabilité sociale et politique depuis plusieurs mois. Sans les milliards de dollars de subvention des produits de première nécessité, le front social se serait embrasé. Faute de réformes, l’économie algérienne ne tient que grâce au maintien à un niveau élevé des prix du pétrole. Or, en plus des risques pour l’Algérie, la réussite des processus démocratiques en Tunisie et en Libye et la stabilité au Maghreb pourraient être menacées par la persistance de l’instabilité en Algérie. C’est surtout cette perspective qui inquiète les Américains.
Tout sur l'Algérie ( TSA )
Mais il est difficile de voir dans ce déplacement une simple visite technique prévue depuis longtemps. D’autant qu’il intervient une semaine après celui d’un autre responsable du Département d’État américain. Jeffrey D. Feltman, secrétaire d'État adjoint américain pour les affaires du Proche‑Orient et l'Afrique du Nord, était à Alger la semaine dernière. Au cours d’une conférence de presse, il avait appelé les dirigeants algériens à écouter la voix du peuple dans le processus de conception des réformes politiques actuellement en cours en Algérie. « Nous pensons que l'Algérie comme tout autre pays doit répondre aux aspirations de son peuple », a‑t‑il indiqué.
Le responsable américain a fait cette déclaration alors que les députés de l’APN discutent actuellement de plusieurs projets issus des "réformes politiques" de Bouteflika. Comprendre : pour les Américains, le gouvernement algérien ne doit pas se contenter des réformes actuelles issues essentiellement des propositions de la commission Bensalah. « Les Américains semblent dire aux Algériens : nous sommes avec vous, mais faites de vraies réformes. Mais les Algériens ne veulent retenir que la première partie de la phrase », résume un politologue, spécialiste du Maghreb.
En effet, si l’Algérie reste un partenaire important pour les États‑Unis en matière de lutte contre le terrorisme, l’évolution de la situation dans notre pays n’est pas du tout rassurante pour Washington. L’Algérie vit une situation d’instabilité sociale et politique depuis plusieurs mois. Sans les milliards de dollars de subvention des produits de première nécessité, le front social se serait embrasé. Faute de réformes, l’économie algérienne ne tient que grâce au maintien à un niveau élevé des prix du pétrole. Or, en plus des risques pour l’Algérie, la réussite des processus démocratiques en Tunisie et en Libye et la stabilité au Maghreb pourraient être menacées par la persistance de l’instabilité en Algérie. C’est surtout cette perspective qui inquiète les Américains.
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