Pour sa première visite à Alger, Raymond Maxwell, secrétaire d'État américain adjoint chargé du Maghreb, a opté pour la prudence. Sur tous les sujets, il s’est montré mesuré, à l’image de la politique américaine actuelle à l’égard de l’Algérie. Malgré les inquiétudes que leur inspirent la situation en Algérie marquée par une instabilité grandissante, les Américains ne veulent pas bousculer publiquement le pouvoir algérien sur la question des réformes. Mais ils n’hésitent pas à délivrer quelques messages.
« Dans mon Département, nous avons une position unique. Ayant suivi de près la situation en Tunisie, en Égypte et les manifestations en Libye. Il est très facile de constater que les gouvernements algérien et marocain ont choisi la bonne voie. Ils ont adopté des réformes politiques et devancé l'émergence possible de manifestations », a expliqué M. Maxwell, lors d'une table ronde organisée, ce jeudi 3 novembre, par l'ambassade des États‑Unis à Alger.
Le Département d’État américain a pris connaissance des réformes politiques annoncées par le pouvoir algérien. Il attend maintenant les résultats de ces promesses. « Nous acceptons ce qu'ils ont dit. Ça a la valeur d'une parole et nous attendons de voir ce qui va se passer, si les promesses vont se réaliser. C'est la même chose au Maroc », a‑t‑il dit en prenant le soin de préciser que son pays est un allié de l'Algérie. « C'est un fait ! », a‑t‑il insisté, comme pour rappeler que les États‑Unis ne peuvent être indifférents au sort d’un allié.
Washington prêt à vendre des équipements militaires à l’Algérie
Le responsable américain a affiché la même prudence sur les questions régionales. Sur les frontières algéro‑marocaines fermées depuis 1994, M. Maxwell a souligné que les États‑Unis étaient « amis » avec les deux pays et qu'ils souhaiteraient que ses amis le soient aussi entre eux. « Notre intérêt principal est la stabilité régionale. Cela dicte que les pays de la région doivent s'entendre », a‑t‑il noté.
En réponse à une question sur la vente par son pays de matériel militaire et de haute technologie au Maroc, Raymond Maxwell a assuré que les États‑Unis « ne sont pas là pour fournir du matériel militaire pour provoquer une guerre régionale ». « Si on pensait que la vente de matériel de haute technologie au Maroc allait porter atteinte à la stabilité de la région, on ne l'aurait pas fait », a‑t‑il affirmé. D'ailleurs, les États‑Unis cherchent actuellement des voies en vue de vendre à l'Algérie des équipements militaires entrant dans le cadre de la lutte antiterroriste. « Nous sommes en train de définir les voies et moyens de vendre des équipements militaires à l'Algérie dans le cadre de la lutte antiterroriste », a‑t‑il précisé. « Les efforts des États‑Unis visent à stopper la propagation des activités d'AQMI (Al‑Qaïda au Maghreb islamique) dans la région et lutter contre le trafic de drogue, d'êtres humains et toutes sortes de trafics », a ajouté le responsable américain.
L'émergence de gouvernements théocratiques dans la région ne préoccupe pas Washington
Raymond Maxwell a également évoqué les dernières élections en Tunisie, avec la victoire d’Ennahda. « Ce qui nous préoccupe n'est pas l'identité religieuse de ces nouveaux gouvernements (…) Les peuples de ces pays sont libres de choisir leurs dirigeants », a indiqué ce haut responsable américain en réponse à une question sur le danger de l'émergence de gouvernements théocratiques dans la région dans le sillage du printemps arabe. Le plus important, selon lui, est le respect d'un certain nombre de principes démocratiques dont la protection des minorités et les droits des femmes. « Nous suivons de près les événements et nous réagirons au moment où ça se passera », a‑t‑il dit.
La presse électronique en Algérie : « très sympathique »
Enfin, Raymond Maxwell a salué la presse électronique en Algérie. « Je viens d'entendre parler de l'existence de votre journal en ligne (Tout sur l'Algérie–TSA). Je trouve cela très sympathique en ce qui concerne l'Algérie », a‑t‑il indiqué.
TSA
« Dans mon Département, nous avons une position unique. Ayant suivi de près la situation en Tunisie, en Égypte et les manifestations en Libye. Il est très facile de constater que les gouvernements algérien et marocain ont choisi la bonne voie. Ils ont adopté des réformes politiques et devancé l'émergence possible de manifestations », a expliqué M. Maxwell, lors d'une table ronde organisée, ce jeudi 3 novembre, par l'ambassade des États‑Unis à Alger.
Le Département d’État américain a pris connaissance des réformes politiques annoncées par le pouvoir algérien. Il attend maintenant les résultats de ces promesses. « Nous acceptons ce qu'ils ont dit. Ça a la valeur d'une parole et nous attendons de voir ce qui va se passer, si les promesses vont se réaliser. C'est la même chose au Maroc », a‑t‑il dit en prenant le soin de préciser que son pays est un allié de l'Algérie. « C'est un fait ! », a‑t‑il insisté, comme pour rappeler que les États‑Unis ne peuvent être indifférents au sort d’un allié.
Washington prêt à vendre des équipements militaires à l’Algérie
Le responsable américain a affiché la même prudence sur les questions régionales. Sur les frontières algéro‑marocaines fermées depuis 1994, M. Maxwell a souligné que les États‑Unis étaient « amis » avec les deux pays et qu'ils souhaiteraient que ses amis le soient aussi entre eux. « Notre intérêt principal est la stabilité régionale. Cela dicte que les pays de la région doivent s'entendre », a‑t‑il noté.
En réponse à une question sur la vente par son pays de matériel militaire et de haute technologie au Maroc, Raymond Maxwell a assuré que les États‑Unis « ne sont pas là pour fournir du matériel militaire pour provoquer une guerre régionale ». « Si on pensait que la vente de matériel de haute technologie au Maroc allait porter atteinte à la stabilité de la région, on ne l'aurait pas fait », a‑t‑il affirmé. D'ailleurs, les États‑Unis cherchent actuellement des voies en vue de vendre à l'Algérie des équipements militaires entrant dans le cadre de la lutte antiterroriste. « Nous sommes en train de définir les voies et moyens de vendre des équipements militaires à l'Algérie dans le cadre de la lutte antiterroriste », a‑t‑il précisé. « Les efforts des États‑Unis visent à stopper la propagation des activités d'AQMI (Al‑Qaïda au Maghreb islamique) dans la région et lutter contre le trafic de drogue, d'êtres humains et toutes sortes de trafics », a ajouté le responsable américain.
L'émergence de gouvernements théocratiques dans la région ne préoccupe pas Washington
Raymond Maxwell a également évoqué les dernières élections en Tunisie, avec la victoire d’Ennahda. « Ce qui nous préoccupe n'est pas l'identité religieuse de ces nouveaux gouvernements (…) Les peuples de ces pays sont libres de choisir leurs dirigeants », a indiqué ce haut responsable américain en réponse à une question sur le danger de l'émergence de gouvernements théocratiques dans la région dans le sillage du printemps arabe. Le plus important, selon lui, est le respect d'un certain nombre de principes démocratiques dont la protection des minorités et les droits des femmes. « Nous suivons de près les événements et nous réagirons au moment où ça se passera », a‑t‑il dit.
La presse électronique en Algérie : « très sympathique »
Enfin, Raymond Maxwell a salué la presse électronique en Algérie. « Je viens d'entendre parler de l'existence de votre journal en ligne (Tout sur l'Algérie–TSA). Je trouve cela très sympathique en ce qui concerne l'Algérie », a‑t‑il indiqué.
TSA
Commentaire