Une grève illimitée risque de paralyser Israël à partir de lundi
- Une grève illimitée lancée à l'appel du principal syndicat du pays devrait paralyser Israël lundi, notamment les transports, les administrations
publiques, les universités, les banques et la Bourse.
Le conflit porte sur le statut de quelque 250.000 vacataires de la fonction publique, dont le syndicat Histadrut réclame la titularisation.
La grève débutera à 06h00 (04h00 GMT) et l'aéroport international Ben-Gourion, près de Tel-Aviv, fermera deux heures plus tard.
"La grève sera illimitée et seule une injonction de la justice peut l'empêcher", a déclaré dimanche Ofer Eini, le numéro un de Histadrut, à l'antenne de la radio de l'armée
israélienne.
La justice israélienne doit se prononcer ce dimanche sur la légalité de cette grève.
Le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, a invité la centrale syndicale, qui rassemble des centaines de milliers d'employés de la fonction publique, à revenir sur sa
décision.
"Je crois qu'il est possible de parvenir à une solution juste et responsable à la question des vacataires", a déclaré le chef du gouvernement, également à l'antenne de la
radio de l'armée.
"Nous devons parvenir à une solution qui ne nuise pas à l'économie israélienne alors que les économies du monde entier sont plongées dans le chaos", a-t-il ajouté. "Il
n'est pas nécessaire de perturber la vie des Israéliens. Nous ne devons pas mettre en péril ce à quoi nous sommes durement parvenus."
Des discussions au cours du week-end n'ont pas permis de rapprocher les points de vue même si des responsables du ministère des Finances reconnaissent que les
conditions de travail des vacataires, inférieures à celles des titulaires, doivent être améliorées.
Israël a connu cet été un vaste mouvement de contestation sociale, notamment au sein de la classe moyenne, contre le coût de la vie et du logement.
JERUSALEM (Reuters)
- Une grève illimitée lancée à l'appel du principal syndicat du pays devrait paralyser Israël lundi, notamment les transports, les administrations
publiques, les universités, les banques et la Bourse.
Le conflit porte sur le statut de quelque 250.000 vacataires de la fonction publique, dont le syndicat Histadrut réclame la titularisation.
La grève débutera à 06h00 (04h00 GMT) et l'aéroport international Ben-Gourion, près de Tel-Aviv, fermera deux heures plus tard.
"La grève sera illimitée et seule une injonction de la justice peut l'empêcher", a déclaré dimanche Ofer Eini, le numéro un de Histadrut, à l'antenne de la radio de l'armée
israélienne.
La justice israélienne doit se prononcer ce dimanche sur la légalité de cette grève.
Le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, a invité la centrale syndicale, qui rassemble des centaines de milliers d'employés de la fonction publique, à revenir sur sa
décision.
"Je crois qu'il est possible de parvenir à une solution juste et responsable à la question des vacataires", a déclaré le chef du gouvernement, également à l'antenne de la
radio de l'armée.
"Nous devons parvenir à une solution qui ne nuise pas à l'économie israélienne alors que les économies du monde entier sont plongées dans le chaos", a-t-il ajouté. "Il
n'est pas nécessaire de perturber la vie des Israéliens. Nous ne devons pas mettre en péril ce à quoi nous sommes durement parvenus."
Des discussions au cours du week-end n'ont pas permis de rapprocher les points de vue même si des responsables du ministère des Finances reconnaissent que les
conditions de travail des vacataires, inférieures à celles des titulaires, doivent être améliorées.
Israël a connu cet été un vaste mouvement de contestation sociale, notamment au sein de la classe moyenne, contre le coût de la vie et du logement.
JERUSALEM (Reuters)
Commentaire