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Dhu-l-Qarnayn : Alexandre de Macédoine, ou ,Cyrus II le Perse :

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  • Dhu-l-Qarnayn : Alexandre de Macédoine, ou ,Cyrus II le Perse :

    Salam

    j'ai cette question à vous poser ,, c'est qui Dhu-l-Qarnayn ,,, Alexandre de Macédoine, oubien ,, Cyrus II le Perse ,,

    Dhu-l-Qarnayn ( l'homme aux deux cornes ) dans le Coran (sourate al-Kahf ),,, figure le récit de dhul Qarnayn, un homme qui possédait force richesses et moyens techniques de son époque, et qui a su les utiliser pour le bien-être des hommes qui en étaient dépourvus, et non pour abuser de leur faiblesse et les exploiter,,,,,son identité de Dhu-l-Qarnayn n'est pas explicité dans le Coran, qui, s'il est toujours d'une extrême exactitude historique dans ses récits, est plus attaché aux leçons qui se dégagent de ces récits qu'à leurs détails chronologiques ou géographiques ,,

  • #2
    @sensib

    Bah la plus part des traditions l'identifient à Alexandre le Grand (Alexandre III de Macédoine plus exactement) mais tu l'as bien dit SENSIB, le Coran n'en souffle mot et se suffit de la leçon que doit inspirer son histoire ... je fais donc de même et tant pis si ma satanée curiosité en souffre le martyre
    "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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    • #3
      excuser moi els amis..mais je pense que Douelkarnyane n'as rien avoir ni avec Alexender ni avec Cyrus....wa Alllah a3llem
      Fik ya brik....enar rahi tahtek

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      • #4
        Alexandre le grand dans le Coran

        18 : 83-98. Et ils t'interrogent sur Zul-Qarnayn. Dis : "Je vais vous en citer quelque fait mémorable". Vraiment, Nous avons affermi sa puissance sur terre, et Nous lui avons donné libre voie à toute chose. Il suivit donc une voie. Et quand il eut atteint le Couchant, il trouva que le soleil se couchait dans une source boueuse , et, après d'elle il trouva une peuplade [impie]. Nous dîmes : "Ô Zul-Qarnayn! ou tu les châties, ou tu uses de bienveillance à leur égard". Il dit : "Quant à celui qui est injuste, nous le châtierons; ensuite il sera ramené vers son Seigneur qui le punira d'un châtiment terrible. Et quant à celui qui croit et fait bonne oeuvre, il aura, en retour, la plus belle récompense. Et nous lui donnerons des ordres faciles à exécuter". Puis, il suivit (une autre) voie. Et quand il eut atteint le Levant, il trouva que le soleil se levait sur une peuplade à laquelle Nous n'avions pas donné de voile pour s'en protéger. Il en fut ainsi et Nous embrassons de Notre Science ce qu'il détenait. Puis, il suivit (une autre) voie et quant il eut atteint un endroit situé entre les Deux Barrières (montagnes), il trouva derrière elles une peuplade qui ne comprenait presque aucun langage. Ils dirent : "Ô Zul-Qarnayn, les Yajuj (Gog) et les Majuj (Magog) commettent du désordre sur terre. Est-ce que nous pourrons t'accorder un tribut pour construire une barrière entre eux et nous? " Il dit : "Ce que Mon Seigneur m'a conféré vaut mieux (que vos dons). Aidez-moi donc avec force et je construirai un remblai entre vous et eux. Apportez-moi des blocs de fer". Puis, lorsqu'il en eut comblé l'espace entre les deux montagnes, il dit : "Soufflez! " Puis, lorsqu'il l'eut rendu une fournaise, il dit : "Apportez-moi du cuivre fondu, que je le déverse dessus". Ainsi, ils ne purent guère l'escalader ni l'ébrécher non plus. Il dit : "C'est une miséricorde de la part de mon Seigneur. Mais, lorsque la promesse de mon Seigneur viendra, Il le nivellera. Et la promesse de mon Seigneur est vérité".

        Qu’est-ce que c’est encore que cette histoire vous demandez-vous ? Eh bien figurez-vous que ce Zul-Qarnayn n’est autre que ALEXANDRE LE GRAND ; pas l’Alexandre de l’Histoire naturellement mais le personnage du « ROMAN D’ALEXANDRE » du pseudo Callisthène

        (Le vrai Callisthène, était un philosophe grec, disciple et petit-neveu d'Aristote, né à Olynthe, vers 365 av. J.-C. Il suivit Alexandre dans ses expéditions, et envoya notamment à Aristote des observations astronomiques trouvées à Babylone et remontant à plus de deux mille ans. De mœurs sévères, il blâma les excès auxquels se livrait Alexandre, refusa de reconnaître sa divinité, et même eut le malheur de lui déplaire par quelques railleries. Il se vit bientôt compromis dans la conspiration d'Hermolaüs et mis à mort en 328 av. J.-C. Avant son départ pour l'Asie il avait composé une Histoire grecque et une Histoire de la Guerre sacrée dont il ne reste hélas rien. Il avait commencé en Asie une Histoire d'Alexandre dont quelques fragments sont parvenus jusqu’à nous )

        Par contre, le livre qui nous intéresse fut en réalité composé à Alexandrie après l’an 200 par un ou des auteurs peu scrupuleux qui l’ont fait passer pour l’œuvre de Callisthène ; ce roman, pétris d'influences juives, attribue à Alexandre de nombreux exploits aussi surnaturels qu’imaginaires.

        Voici le passage du Pseudo-Callisthène relatif aux fameuses « portes de fer » :

        J'ai trouvé là des peuples qui mangeaient la chair humaine et buvaient le sang comme de l'eau ; qui n'enterraient pas leurs morts mais les mangeaient ! Et voyant des personnes si mauvaises, et craignant qu’ils ne polluent la terre de leur vile dépravation par cette façon de manger, j'ai prié la déité exaltée et j’ai marché avec force contre eux, j'ai passé la plupart d'entre eux au fil de l'épée, et j’ai soumis leur pays. De tous les côtés surgissaient de graves plaintes contre eux du plus grand au plus humble. Entendant qu'Alexandre le roi des Macédoniens était arrivé, ils dirent, "il (nous) tuera tous, fera la perte nos villes et les accablera". Ainsi prenant la fuite, ils se suivirent les uns les autres, un peuple poussant l’autre et tous s’incitant à la fuite. De ces derniers il y avait vingt-deux rois, et je les ai poursuivis avec mes troupes jusqu'à ce qu’ils se retranchent dans les deux grandes montagnes qui s'appellent "les seins du nord". Il n'y a qu’une sortie ou entrée à ces grandes montagnes dont la taille dépasse celle des nuages des cieux, et les montagnes s'étendent si loin qu'elles sont comme deux murs à droite et à gauche vers le nord à la grande mer, qui est.... et la terre de l'obscurité. Et j'ai pensé à des moyens de les empêcher de sortir de ces grandes montagnes dans lesquelles ils s’étaient rendus. L’espace entre les grandes montagnes était de 46 aunes royales. A nouveau, de tout mon coeur j'ai prié la déité exaltée, et il a entendu ma prière. Et la déité exaltée a commandé aux deux montagnes et elles se sont déplacées et se sont rapprochées jusqu’à une distance de douze aunes et là j'ai fait des portes de cuivre larges de 12 aunes, et de 60 aunes de haut, et les ai enduites en dedans et en dehors de sorte que ni le feu ni le fer, ni aucun autre moyen ne devraient pouvoir détacher le cuivre ; puisque le feu s’éteindrait contre lui et que le fer se briserait. Dans ces portes, j'ai fait une autre construction de pierres, dont chacune était large de onze aunes, haute de 20 aunes, et profonde de 60 aunes. Et après avoir fait ceci j'ai fini la construction en appliquant un mélange d'étain sur les pierres,... de sorte que personne ne puisse rien entreprendre contre les portes. Je les ai appelées les portes caspiennes. J’y ai enfermé Vingt-deux Rois.

        Dois-je rappeler que raconter ce genre de légendes autour du feu était un des passe-temps favoris des anciens ?

        Supposons néanmoins pour le raisonnement que Mahomet n’ait pas repris une légende colportée depuis des siècles en Orient :

        le coran énonce donc qu’il existe quelque part sur notre planète Un gigantesque cirque montagneux dont l’accès est fermé par une structure en métal fabriquée par les hommes qui durera jusqu’au jour de la « promesse ». (Les oulémas considèrent cette « promesse de mon Seigneur » comme le jour du jugement dernier).

        Cette structure est forcément d’une taille colossale puisqu’elle est construite entre deux montagnes et si solide que les multitudes de Gog et Magog sont incapables de la percer ou de l’escalader et qu’ils resteront enfermés derrière ce mur jusqu’à ce qu’Allah les relâche à la fin des temps ainsi que le confirme la sourate 21 : 96-97 :

        Jusqu'à ce que soient relâchés les Yajuj (Gog) et les Majuj (Magog) et qu'ils se précipiteront de chaque hauteur; c'est alors que la vraie promesse s'approchera, tandis que les regards de ceux qui ont mécru se figent : "Malheur à nous! Nous y avons été inattentifs. Bien plus, nous étions des injustes".

        Pourtant cette structure n’existe pas et n’a jamais existé. Ce seul fait devrait mener les musulmans à se poser quelques questions sur la validité du reste du coran.

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        • #5
          @caïus

          Question : Donc, selon toi, le prophète Muhammad (qlpssl) ne serait, en gros qu'un vulgaire plagiateur, trés bien informé et bien documenté !

          Ainsi, cet arabe d'une petite oasis perdue dans le désert était assez bien documentéau point de lire du Callisthène et du je ne sais quoi sans que personne n'ai jamais remarqué à son époque que ces sources étaient si communes et ne lui ai jamais fait la remarque ? Etait-il donc le seul à connaître Callisthène, le Nouveau Testament, l'Ancien Testament, le Talmud, une bonne douzaine d'Apocryphes et j'en passe dans toute l'Arabie ... il parlait aussi selon toi grec, hébreu et araméen en plus de l'arabe ?! Sacré CV !
          "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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          • #6
            Mahomet n’avait pas besoin d’avoir une bibliothèque à sa disposition. Ces histoires circulaient depuis des siècles le long des routes commerciales de l’Orient, popularisées par les conteurs, les poètes et les simples particuliers. Les détails variaient mais le fond demeurait.

            Je vous rappelle en outre que les Quorayshites formaient une communauté de marchands et que leurs caravanes se rendaient au Yémen, en Abyssinie, en Perse et en Syrie. Il est donc faux de les présenter comme des ignorants qui ne savaient rien des grandes civilisations qui les entouraient.

            Certains des contemporains de Mahomet avaient remarqué que ce qu'il disait n'avait rien d'original :

            Le Sîrat Rasul rapporte qu’à La Mecque, Mahomet était régulièrement en bute aux éloquentes railleries du poète Al-Nader qui trouvait que ses versets n’avaient rien de divin :

            « Chaque fois que l’apôtre s’asseyait dans une assemblée et invitait les gens à Allah, et récitait le Coran et menaçait les Quorayshites de ce qui était arrive aux anciens peuples, Al-Nadr b. al-Harith b. `Alqama b. Kalada b. `Abdu Manaf prenait la parole quand il se levait et leur contait les histoires de Rustam le Héro et d’Isfandiyar et des Rois de Perse, disant : "Par Dieu, Mahomet n’est pas capable de conter une meilleure histoire que les miennes et ses discours ne sont que de vieilles fables qu’il a copié comme je l’ai fait". Ainsi Allah lui a révélé : " Et ils disent : "Ce sont des contes d'anciens qu'il se fait écrire! On les lui dicte matin et soir! "Dis : "L'a fait descendre Celui qui connaît les secrets dans les cieux et la terre. Et IL est Pardonneur et Miséricordieux. [Sourate 25.6] »

            Autre allusion du coran :

            « qui, lorsque Nos versets lui sont récités, dit : "[Ce sont] des contes d'anciens!"". [Sourate 83.13]

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            • #7
              @caïus

              Mais c'est qu'il disaient excatement ce que tu dis dans ton précédent post IOI Et pourtant tous finirent par se rendre à l'évidence et reconnaitre un Prophète en lui !

              D'autre part l'accusation ne question n'avait rien de précis, c'est-à-dire qu'ils disaient bien "légendes des anciens" et accusaient le prophète (tout comme toi) de les forger de toute pièce alors qu'ils ne connaissaient presque jamais les histoires en question avant que le Prophète ne les révèles !

              C'est plus de la mauvaise foi caractérisée qu'un travail de critique IoI
              "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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              • #8
                Dans le dessein de souligner le changement opéré par Mahomet, les auteurs musulmans dépeignent systématiquement la civilisation arabe pré-islamique comme plus arriérée qu'elle ne l’était réellement. Selon la plupart de ces récits, les Arabes de ce temps étaient des païens barbares qu’aucune pensée élevée n’animait.

                En réalité, le Hedjaz de l'époque de Mahomet connaissait une certaine civilisation et même un mouvement contre le paganisme avait commencé à s'y manifester sous l’influence des tribus juives et des contacts commerciaux avec les chrétiens de Syrie.

                Les gens qui propageaient ces idées étaient connus sous le nom de hanifs.

                Nous pouvons lire Chez Ibn Hisham :

                "un jour les qorayshites se réunirent dans une palmeraie près de Taïef pour célébrer la fête d'Ozza, la déesse protectrice des Banu Thaqif. Quatre d'entre eux se retirèrent et parlèrent entre eux, 'Ces personnes font fausse route. Elles ont perdu la religion de notre ancêtre Abraham’. Puis ils ont crié aux gens, 'choisissez une religion différente de cela ! Pourquoi marchez-vous autour d'une pierre que ni ne voit ni n’entend et ne peut ni vous aider ni vous nuire ?' Ces quatre hommes étaient Waraqa ben Nawfal, Qbaydollah ben Jahsh, Othman ben al-Howayreth, et Zayd ben Amr. Depuis lors ils se sont appelés eux-mêmes hanif et ont révélé leur choix de la religion d'Abraham. Le dernier des quatre exprima ces mots dans sa prière : 'ici je suis, dans la vérité, dans le culte et l’humilité. Je prends refuge où Abraham a pris le refuge. J'étais loin de Toi Je mérite quoi qui puisse advenir.' Alors il s'est mis à genoux et a mis sa tête à terre."

                On voit donc bien que même si la religion polythéiste traditionnelle était encore pratiquée par la grande majorité des arabes, le monothéisme n'était pas une notion nouvelle dans le Hedjaz, en particulier là où vivaient les tribus juives et chrétiennes et que des arabes qui ne se réclamaient ni du judaïsme ni du christianisme n’avaient pas attendu Mahomet pour prêcher contre le polythéisme.

                Pour ce qui concerne la connaissance de l’Ancien Testament par les arabes de l’époque, nous savons par les Hadiths que les juifs arabes faisaient des lectures en hébreux de la de la torah puis l'expliquaient en arabe à leurs compatriotes :

                Sahih Bukhari Volume 6, Livre 60, Numéro 12:

                Rapporté par Abu Huraira:

                Les gens du livre (les Juifs) avaient l'habitude de réciter la Torah en Hébreux et ensuite, ils avaient l'habitude de l'expliquer en Arabe aux Musulmans. ...


                Je vous rappelle aussi ce que la Sira dit de l’un des cousins de Kadidja, sa première femme : "...Elle se leva alors, s'habilla et alla chez son cousin Waraqa b. Nawfal b. Asad b. 'Abd al-'Uzzä b.Qusä, qui s'était converti au christianisme, avait lu l'Ecriture et avait appris maintes choses des Gens de la Torah et de l'Evangile.... »

                Mahomet avait donc accès à quelqu'un qui connaissait plus ou moins la doctrine du christianisme (les sources ne permettent pas de préciser son obédience) sous la forme d’hérésies (les emprunts du coran au christianisme proviennent surtout des apocryphes).
                Dernière modification par caius, 02 juin 2006, 17h47.

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                • #9
                  ASSALAM ALEYKOUM

                  En fait l'histoire nous rapporte plutot à cette époque l'attente de la venue d'un prophète.Sinon Quelle est la relation entre les deux versets coraniques suivants:

                  Allah dit:"Et quant leur vint d'Allah un Livre confirmant celui qu'ils avaient déjà, - alors qu'auparavant ils cherchaient la suprématie sur les mécréants, - quand donc leur vint cela même qu'ils reconnaissaient, ils refusèrent d'y croire. Que la malédiction d'Allah soit sur les mécréants!".(2/89).

                  Et l'autre verset où Allah dit:"Ceux à qui nous avons donné le Livre, le reconnaissent comme ils reconnaissent leurs enfants. Or une partie d'entre eux cache la vérité, alors qu'ils la savent!".(2/ 146).

                  Effectivement ces deux versets sont très importants pour ceux qui ignorent tout de l'Islam. Qu'il est clair qu'Allah montre aux gens du livres à cette époque qui sont les juifs que d'un coté dans le premier verset ils étaient dans l'attente de la venue d'un prophète et ils le rappelaient à chaque fois qu'ils avaient un différent avec les mécréants médinois avant la venue de l'Islam,ils pensaient que dans peu le prophète cité dans leur livre va sortir et dont les signes de sa venue montrent que c'est tout près et qu'ils combattront les Médinois ave ce prophète mais c'est le contraire qui arriva et à l'annonce de la venue du prophète à la Mecque ce sont les Médinois qui se sont empressés de le suivre et pour les Juifs leur entêtement fait en sorte qu'ils ont refusé de le suivre tout simplement parce qu'il n'est pas conforme à leur passion comme c'est le cas du Messie où les juifs étaient dans l'attente de sa venue mais à son arrivé ils l'ont traité d'imposteur .

                  Ibn Ishak rapporte que Assim Ibn Omar lui a dit que des gens de sa famille lui ont dit :Ce qui nous a poussé à embrasser l'Islam c'est que nous entendions de quelques juifs qui croyaient aux livres saints que nous étions des Athées adorateurs d'idoles .

                  Ils savaient des choses que nous ne savions pas .Il y avait entre eux et nous des désaccords et des querelles et quand nous l'emportions sur eux ils nous disaient que prochainement il apparaîtra un prophète alors nous vous tuerons avec lui. Nous entendions souvent ces paroles et lorsque Allah a envoyé son prophète nous lui avons obéi quand il nous a appelé à adorer un seul seigneur et nous savons ce qui nous attendait si ce sont les juifs qui seront les premiers à le suivre,alors qu'en fait ils l'ont nié et rejeté et c'est d'eux que parlait le verset coranique.

                  Dans l'autre verset coranique Allah montre à son prophète que les signes montrant qu'il est bien le prophète tant attendu par les gens du livre sont très reconnaissantes chez eux comme chacun d'entre eux reconnaît son propre enfant.

                  Tout cela montre que la venue du prophète (Salla Allah Alayhi oua Sallam) à cette époque n'était pas une surprise puisqu'il était attendu par certains seulement les humains sont parfois étranges et aiment que la vérité soit selon leur passion.

                  On peut donner comme exemple que le prophète (Salla Allah Alayhi oua Sallam) était effectivement attendu l'histoire du compagnon du prophète Salman le Perse qui a abandonné la vie de l'enfant d'un riche notable Perse pour aller à la rencontre du prophète attendu et cela suite au conseil d'un Moine avant qu'il ne décède.

                  bn Ishak rapporte la raison qui a poussé Salabah Ibn Sayah et Assad ibn Obeis à se convertir à l'Islam qu'il y avait un Rabbin juif de Cham qui était venue s'installer à Médine nommée Ibn Al-Habanne et quand il allait mourir il a dit aux Juifs :"Savez-vous pourquoi j'ai quitté le pays des vins et de la végétation(Palestine) et venir m'installer au pays de la désolation et de la misère(Désert)?.Je suis venu dans ce pays espérant voir l'apparition d'un prophète très prochainement et ce pays sera le lieu de sa résidence.".

                  Sans oublier le Rabbin Juif Abd Allah Ibn Sallam convertit à l'Islam ainsi que d'autres. Tout cela montre qu'effectivement le prophète de l'Islam était très attendu par les juifs qui pensaient qu'il fera ce que leur passion dira.
                  Pour ce qui est des chrétiens,à part quelque rare moines qui étaient aussi dans l'attente de ce prophète les autres étaient tombés dans lIdolatrie en faisant de Issa(Jésus) une divinité.

                  Il suffit de voir comment les juifs ont rejeté le prophète Issa et cela est bien perceptible dans Plusieurs passages du Nouveau Testament décrivent les scribes venant vers Jésus pour Lui dire : "Tu n’agis pas comme nos pères nous l’ont dit !" Justement parce que la parole de Dieu ne correspond pas aux écritures de ce qui a été falsifié et dénaturé que cela ne correspond pas.
                  En répandant l’idée que le prophète ne transmet pas la parole de Dieu et que celle-ci est toute autre, les prêtres pouvaient ainsi éliminer facilement chaque messager et porte-parole de Dieu.

                  C'est le cas avec Jésus avant sa disparition qui dit comme il est rapporté dans le Coran:"Et quand Jésus fils de Marie dit:O Enfants d'Israël, je suis vraiment le Messager d'Allah [envoyé] à vous, confirmateur de ce qui, dans la Thora, est antérieur à moi, et annonciateur d'un Messager à venir après moi, dont le nom sera ‹Ahmad›. Puis quand celui-ci vint à eux avec des preuves évidentes, ils dirent: ‹C'est là une magie manifeste›".(61/6).

                  Evidement pour les chrétiens il est question de l'esprit saint qui est invisible qui descendra sur les chrétiens à chaque époque. En ce qui concerne la définition du mot Paraclet comme il est rapporté dans Jean:Le paraclet l'esprit saint que père enverra en mon nom,vous communiquera toutes choses et vous fera ressouvenir de tout ce que je vous ait dit".Naturellement avant de comprendre le sens de paraclet il ne faut pas oublier la dénaturation de certains mots .Que ce mot a été introduit à partir du mot Grec Parakletos qui signifie défenseur ou intercesseur .Il aurait fallu certainement lire Périclytos qui a pour sens "le loué"c'est-à-dire Ahmed.


                  La lecture de ces passages de l'Evangile de Jean montre que la personne qui viendra après Jésus sera envoyé par Dieu .Elle ne fera que communiquer ce qu'elle entendra .Elle confondra ceux qui ont jugé Jésus et l'ont fait condamner. Que l'intercesseur annoncé développera son enseignement et transmettra à l'humanité la vérité dans son intégralité. Il fera comprendre avec plus d'évidence ce qu'est la direction et achèvera son œuvre .Comme le dit le docteur Maurice Bucaille :On est alors conduit en toute logique à voir dans le Paraclet de Jean un être humain comme jésus doué de faculté d'audition et de parole,facultés que le texte de Jean implique de façon formelle.

                  Jésus annonce donc que Dieu enverra plus tard un être humain sur cette terre pour y avoir le rôle défini par jean qui est soit dit un mot,celui d'un prophète entendant la voix de Dieu et répétant aux hommes son message. Effectivement que la présence des mots esprit saint dans le texte actuelle pourrait fort bien relever d'une addition ultérieure tout à fait volontaire destinée à modifier le sens primitif d'un passage qui en annonçant la venue d'un prophète après Jésus était en contradiction avec l'enseignement des Eglises chrétiennes naissantes,voulant que Jésus fut le dernier des prophètes et une divinité. Il ne faut pas oublier aussi que la langue de Jésus est l'Araméen et non le Grec.


                  On peut dire que Plus le message de Jésus a pris racine au sein de l'empire romain, plus il a été confronté à la vision polythéiste des Romains. Le message du Dieu unique était clair - mais qui donc était ce Jésus? De plus en plus de Romains parmi les nouveaux chrétiens, restés profondément romains dans leur orientation, découvrirent des parallèles avec leur foi de jadis qui s’exprimait surtout dans la vénération d’une triade de dieux (d’une trinité divine) formée par Jupiter (le père des dieux), par Junon (son épouse) et par Minerve (leur fille) ; ils furent considérés comme les dieux principaux et protecteurs de l’état romain.


                  Les romains christianisés acceptèrent de bonne grâce tous les aspects de la nouvelle foi chrétienne qui leur semblaient familiers et ne les éloignaient pas trop de leur foi d'origine à condition d'en faire de ce jésus une divinité relevant d'une triade. Cependant, plus les Romains embrassaient le christianisme, moins les chrétiens des origines pouvaient se faire entendre. Ce qui fait que historiquement, le concept de la "trinité" a été institué au cours de la deuxième moitié du 4ème siècle.

                  En conclusion la question qui se pose, pourquoi ces gens qui étaient au courant de la venue d'un prophète, l’ont rejeté parce que cela relève de l'insensé!.En fait le problème réside dans le comportement humain comme la passion partisane,l'égoïsme, le fanatisme,l'Egocentrisme,l'amour de l'argent et autre déviations .Ce qui fait qu'il reste pour la personne sensée et intelligente de bien réfléchir et prendre la bonne décision .Qu'il s'agit là d'une décision qui va toucher la vie éternelle de la personne dans une autre vie après la mort.

                  ASSALAM ALEYKOUM

                  Commentaire


                  • #10
                    Débattre d’idées abstraites telles que l’Unité ou la Trinité de Dieu fait évidemment partie du dialogue Chrétien-Musulman, mais, par nature, aucun de ces concepts ne peut être démontré. Le Coran affirme la stricte Unité de Dieu alors que le Nouveau Testament affirme la divinité du Christ. Non seulement le Coran nie que Jésus soit mort pour nous mais il nie même que la crucifixion ait eu lieu et promet d’horribles tortures en enfer aux chrétiens. C’est texte sacré contre texte sacré.

                    Que répondrait le Christ ? Il nous a donné un moyen très simple d’évaluer les prophètes qui viendront après lui au cours de l’Histoire, particulièrement si l’un d’eux affirme sa supériorité sur le Christ : examiner leurs fruits.

                    Dans le Sermon sur la Montagne, le Christ s’adresse aux multitudes, la plupart de ces gens n’étaient pas des théologiens, mais de simples paysans. Dans Matthieu. 7:15-20, Christ emploie un langage sans ambiguïté quant à la façon de démasquer un faux prophète :

                    7.15 Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtement de brebis, mais au dedans ce sont des loups ravisseurs. 7.16 Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. Cueille-t-on des raisins sur des épines, ou des figues sur des chardons? 7.17 Tout bon arbre porte de bons fruits, mais le mauvais arbre porte de mauvais fruits. 7.18 Un bon arbre ne peut porter de mauvais fruits, ni un mauvais arbre porter de bons fruits. 7.19 Tout arbre qui ne porte pas de bons fruits est coupé et jeté au feu. 7.20 C'est donc à leurs fruits que vous les reconnaîtrez.

                    Ainsi , plus de 600 ans avant l’apparition de Mahomet (et de tout les autres prophètes autoproclamés ) Jésus répond : examinez leurs fruits.

                    Pour illustrer, supposons que je dise que ma voie est supérieure à la vôtre. Dans ce cas, mes actes devraient clairement confirmer mes assertions verbales. Mon comportement doit vraiment être meilleur que le vôtre car mes actes sont plus révélateurs que mes paroles. Par exemple, si j’étais le fondateur d’une religion disant que les époux de ma communauté sont autorisés à battre leurs épouses (Sourate 4:34) et vous le fondateur d’une religion disant que les époux de votre communauté ne peuvent pas battre leurs épouses, dans ce cas ma prétendue supériorité sur vous serait un mensonge : j’encouragerais une pratique mauvaise et vous non ! J’aurais échoué à l’examen des fruits : mes fruits, mon comportement ou ma doctrine seraient pourris. Jésus Christ est donc parfaitement dans le vrai quand il conseille à ses disciples d’employer ce test si simple pour évaluer les prétentions des prophètes ultérieurs. " C'est donc à leurs fruits que vous les reconnaîtrez " (Matt. 7:16 et 20).

                    Passons donc en revue quelques points importants :

                    · Mahomet donnait des surnoms à ses armes.

                    Jésus n’a jamais possédé d’armes.

                    · Dans son Coran, Mahomet ordonne que les adultères reçoivent cent coups de fouet (Sourate 24:2). Des hadiths (paroles et actes de Mahomet en dehors du Coran) ordonnent de les lapider.

                    Jésus a sauvé la femme adultère des hommes qui voulaient la lapider. Une fois la foule dispersée il lui dit qu’il ne la condamne pas et de ne plus pêcher (Jean 8:1-11).

                    · Dans son Coran, Mahomet permet aux maris de battre leurs femmes (Sourate 4:34).

                    Ni le Christ ni les auteurs du Nouveau Testament ne l’ont autorisé.

                    · Dans son Coran, Mahomet ordonne que les mains des voleurs (tant les hommes que les femmes) soient tranchées (Sourate 5:38).

                    Jésus n’a jamais rien dit de tel. Et même, l’apôtre Paul écrit que les voleurs ne doivent plus voler mais travailler de leurs mains honnêtement pour pouvoir venir en aide à ceux dans le besoin (Ephesiens 4:28). Dans ce domaine (et dans bien d’autres) Paul est supérieur à Mahomet.

                    · Mahomet a fait assassiner des poètes, des poétesses et des adversaires politiques et ordonne la mort ou la mutilation pour ceux qui corrompent la terre (Sourate 5:33). .

                    Jésus n’a jamais assassiné personne.

                    · Mahomet a pris parmi ses épouses une fillette,Aisha, qui selon les hadiths jouait encore à la poupée et a consommé son mariage alors qu’elle n’avait que 9 ans . Le coran lui-même autorise implicitement les autres musulmans à prendre des fillettes pour épouses.

                    Jésus n’a jamais fait ni dit de faire ce genre de cruautés.

                    · Dans son Coran, Mahomet promet des jardins remplis de vierges pour les martyrs morts à la guerre sainte (Sourates 44:51-56, 52:17-29, 55:46-78, 61:10, 4:74, 9:111).

                    · Mahomet a, entre autre, fait executer plus de 600 juifs et réduit en esclavage leurs épouses et leurs enfants. Cette atrocité est glorifiée dans son Coran (Sourate 33:25-27)

                    Jésus était juif et aimait son peuple. Mieux, il aimait l’humanité toute entière—même les polythéistes que Mahomet a fait massacrer. Il n’est pas venu apporter la violence mais l’espoir au monde.

                    · Mahomet a possédé et a vendu beaucoup d'esclaves, hommes et femmes. Il a affirmé qu'Allah lui a permis à lui et aux musulmans de violer leurs esclaves

                    Jésus n'a été propriétaire d’aucun esclave, au contraire il a enseigné à faire aux autres, ce que vous aimeriez que l'ont vous fasse.

                    · Mahomet a lance la première guerre sainte de l’histoire contre les Byzantins en 630 avec une armée de 30.000 jihadistes (Sourate 9:29).

                    Les chrétiens qui emploient la violence contre leurs ennemis au nom de Dieu ne peuvent trouver aucune justification à leurs actions dans la vie et les enseignements de Jésus Christ tels que rapportés par les Evangiles. Ainsi la question n'est pas que les chrétiens n'ont jamais recouru à la violence ni commis des atrocités. Ils ont en effet commis maints actes horribles, mais quand ils les ont fait, ils ont trahi la personne qu'ils prétendaient suivre. Mais quand les musulmans commettent de tels actes, ils peuvent légitimement considérer qu'ils suivent l'exemple de leur prophète et accomplissent de ce fait la volonté de Dieu. Cela fait une sacrée différence !

                    Les Chrétiens reconnaissent les prophètes à leurs fruits. Disons le crûment, le portrait qui se dégage de la biographie de Mahomet, le messager et prophète autoproclamé (Sourate 3:144), est celle d'un despote cruel et sanguinaire.

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                    • #11
                      j'ai pas encore lu toutes les interventions, mais ds le livre de Tabari,"histoire des prophetes et des rois de salomon a la chute des sassanides"(vol 2 de sa serie)
                      il est dit ke dhou el karnain est Alexandre le grand, et il expliqe l'apelation dhou el karnaien, par le fait qu'il a reussi a reunir les deux cornes de la terre (l'orient et l'oxcident) qui est le reve le plus long de l'histoire(Le rêve dépassé, Jacques Benoist-Mechin.) et non pas parce k'il a deux cornes Zombretto
                      wa allaho a3lam
                      ta3adadat el assbabo wal karhato wahidatton faman lam yakrah bi la routine kariha bi ssiwaha

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                      • #12
                        ASSALAM ALEYKOUM

                        Il n y a aucun mal à débattre dans le calme et la sérénité et c'est ce qui précise le Coran lors d'un débat avec des chrétiens à part ceux qui montrent leur haine c'est autre chose.

                        1-Dire que le coran affirme unité de Dieu alors que le nouveau testament montre la divinité de jésus mais que dit la Torah sur ce point.


                        Dans le Coran, Dieu s'adresse aux chrétiens de se tenir de s'en tenir à la stricte vérité et non pas de dépasser certaines limites. Si les juifs sont en dehors de la vérité en refusant de reconnaître Jésus comme prophète,il n'appartient pas aux chrétien d'aller au-delà de la vérité et prendre Jésus pour un Dieu :"les Chrétiens disent: ‹Le Christ est fils de Dieu›. Telle est leur parole provenant de leurs bouches. Ils imitent le dire des mécréants avant eux".Il est dit dans le Coran que les chrétiens ont suivis le même chemin que celui des anciens peuplades païens .La notion de Trinité chère à certains chrétiens n'est pas un concept nouveau - c'est plutôt un concept très ancien.

                        la question que chacun est amené à se poser est la suivante : puisque les Babyloniens et les Egyptiens ont exercé la foi en une trinité maintes fois décrites, et ce bien avant les chrétiens, Dieu se serait-il révélé plus particulièrement aux païens babyloniens, assyriens ou égyptiens, plutôt qu'à ses serviteurs dévoués comme Abraham ou Moïse qui ont précédé et annoncé la venue d'autres prophètes?.Il est indéniable qu'Abraham a eu connaissance du faux culte de son pays natal. Or, il ne fera jamais référence à un Dieu en trois personnes. Quant à Moïse? Il ne fait aucun doute qu'ayant été élevé dans toute la sagesse des Egyptiens, il était tout à fait informé du faux culte qui se pratiquait. N'y a-t-il pas là un non-sens, une flagrante contradiction?
                        Si Dieu était la trinité que quelques chrétiens d'aujourd'hui affirment comprendre, étant donné les conceptions de l'époque : il n'y a aucun doute, qu'Abraham ou Moïse en aurait au moins fait mention .Qui plus est, Abraham et Moïse ont été introduits dans des relations d'alliance avec Dieu, ce qui n'a pas été le cas des païens. Les païens auraient-ils eu une notion de Dieu plus vrai que les authentiques serviteurs de Dieu ?.
                        Par conséquent, n'est-il pas plus sensé de croire que Dieu se serait davantage révélé à ceux qui sont comme Abraham appelés « amis », plutôt qu'à ceux qui sont déclarés ennemis (1 Sam 2:30; Ps21:8; Ps68:1;Ez14:14)?.
                        Sinon que penser qu’à la venue de jésus dans ce contexte religieux fervent, pouvez-vous imaginer ce qu'auraient pu penser les premiers chrétiens, qui étaient tous juifs, que Jésus soit l'égal de Dieu et la composante d'une trinité, une notion parfaitement païenne et connue de tous les juifs. Un tel enseignement aurait entraîné la lapidation immédiate de tous les chrétiens qui vivaient parmi les juifs. Mais au contraire, un silence total ! Une cohabitation paisible.

                        Que pour les juifs, dont l'enseignement issu de la Thora était essentiel, il ne pouvait y avoir d'égalité avec Dieu.
                        La position subordonnée clairement exprimée par Jésus, qui souligne sa position d'envoyé et non d'égal. Ce qui fait que les foules rendent gloire non à Jésus, mais à Dieu. Donc Jésus fut créé par une quelqu'un qui ne peut être créée, c'est à dire Dieu.


                        A SUIVRE

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                        • #13
                          ASSALAM ALEYKOUM

                          Pour ce qui est de dire que jésus est mort pour nous,en fait Le rôle de Jésus comme prophète,consiste à confirmer ce qui avait été antérieurement révélé à Moise et réhabilité l'enseignement divin .Mais pour les chrétiens "Le Christ s'est sacrifié pour toi" .Les chrétiens perpétuent la croyance en un sacrifice expiatoire de Jésus qui Se serait offert, en tant que Fils de Dieu, pour que Dieu Se réconcilie avec les hommes. seul fait de croire en cet acte qualifié de salvateur, suffirait au pardon des péchés et par conséquent au salut éternel .

                          En effet, selon l'enseignement ecclésiastique, Dieu aurait eu besoin d'un "Christ" pour procéder à un sacrifice expiatoire, condition sine qua non à la réconciliation entre Dieu et les hommes. Ainsi, toujours d'après la foi des Eglises, Dieu en Christ Se serait offert Lui-même en sacrifice sur le Golgotha pour expier une fois pour tous les péchés de l'humanité. Cet acte devrait apporter le salut à l'homme, pourvu qu'il croie, c'est-à-dire qu'il vive selon l'enseignement catholique ou protestant.

                          On a donc fait croire aux hommes que la damnation éternelle attendait celui qui rejette ce soi-disant "sacrifice expiatoire".De même Si, comme le prétend les chrétiens, Jésus a pris sur Lui tous les péchés du monde, la confession ne devrait pas être nécessaire. Pourquoi les prêtres donnent-ils l'absolution puisqu'il est dit selon la foi des Eglises institutionnelles que Jésus a pris sur Lui tous les péchés ?.

                          Mais en fait la question du péché originel ne sert dans la Bible qu'à culpabiliser l'homme pour mieux l'asservir. A partir du péché d'un seul(Adam) , le jugement a abouti à la condamnation du monde. Mais comme le dit Charles Wagner, qui évoquent essentiellement la venue de Jésus : "Qu'un homme soit Dieu et que ce Dieu meure, quel contresens ! Et que de fois les gens raisonnables ne se sont-ils pas félicités de ne pas croire à ces vieilles superstitions.

                          En fait le dogme du Péché originel repose sur un mythe .C'est Augustin qui inventa ce concept au 4ème siècle. Cela vient de son itinéraire spirituel qui passa du néo-platonisme au manichéisme puis au christianisme .A la question posé à Augustin: «D'où viennent nos mauvaises actions ?», Augustin répond :

                          «Tu soulèves un problème qui m'a violemment agité dans mon adolescence et qui, de guerre lasse m'a poussé vers l'hérésie et m'y a précipité ; et cette chute m'abattit tellement et m'ensevelit sous un tel amas de fables puériles que, si le désir de trouver la vérité ne m'avait obtenu l'aide de Dieu, je n'aurais pu m'en dégager ni reprendre haleine en revenant à la première des libertés, celle de chercher. [...] Nous croyons que tout ce qui existe vient d'un seul Dieu, et cependant que Dieu n'est pas l'auteur des péchés. Mais voici la question troublante : Si les péchés viennent de ces âmes que Dieu a créées, ces âmes venant de Dieu, comment les péchés ne sont-ils pas immédiatement reportés sur Dieu lui-même?».

                          Nous lisons en Actes II,22-23 " Hommes israélites, déclare l'apôtre Pierre, cet homme (il s'agit de Jésus), livré selon le " dessein " arrêté et selon la prescience de Dieu, vous l'avez crucifié ".

                          Qu'est-ce à dire, sinon que tout était prévu, qu'une inexorable fatalité, à laquelle ils ne pouvaient se soustraire, pesait sur les juifs, qu'elle les destinait à commettre, qu'ils l'aient ou non voulu, un crime ?.Prétendre que Dieu a un plan sur l'Histoire, revient à sacraliser l'Histoire, la figer, interdire toute évolution, tout étant fixé à l'avance. Nous n'avons aucune liberté de reconnaître Dieu, Il a tout décidé à l'avance, son choix est scellé. Plus de mystère, un constat : la partialité et l'injustice .Comment certains cerveaux humains en sont-ils arrivés à concevoir un tel dogme?.Les mystères, les voies de Dieu sont-ils impénétrables ? Non, parfaitement logiques :

                          " Hors de Jésus, point de salut ".Non, le fait que Dieu prenne figure humaine ne le rapproche pas des hommes, mais condamne l'homme définitivement et scelle son sort.
                          Pour l'Islam,Dieu Est le Bien absolu,Sa volonté est que l'humain s'améliore, se perfectionne petit à petit, aille vers le Bien par son effort personnel dans toute sa liberté, son vouloir. Voilà qui donne toute sa valeur à l'humanité et un sens à l'existence. Non, Dieu ne saurait " avoir un plan sur l'Histoire", mais son projet est que la Création s'élève vers le Bien ,Il a " un projet pour le monde " ; le monde étant sanctifié par la présence de l'homme qui peut révéler Dieu par des actes bienfaisants.

                          Dans cette optique, l'homme devient entièrement responsable de ses actes .l'homme peut s'améliorer, il est un être toujours en devenir, qui peut et doit se perfectionner , il n'est pas définitivement " fait ".
                          Allah a dit :"? Chacun n'acquiert [le mal] qu'à son détriment: personne ne portera le fardeau (responsabilité) d'autrui. Puis vers votre Seigneur sera votre retour et Il vous informera de ce en quoi vous divergez".(6/164).

                          Allah a dit :"Quiconque prend le droit chemin ne le prend que pour lui-même; et quiconque s'égare, ne s'égare qu'à son propre détriment. Et nul ne portera le fardeau d'autrui".(17/15).Allah a dit :"Or, personne ne portera le fardeau de l'autrui. Et si une âme surchargée [de péchés] appelle à l'aide, rien de sa charge ne sera supporté par une autre même si c'est un proche parent".(35/18).Allah a dit :"Ne lui a-t-on pas annoncé ce qu'il y avait dans les feuilles de Moïse et celles d'Abraham qui a tenu parfaitement [sa promesse de transmettre] qu'aucune [âme]: ne portera le fardeau (le péché) d'autrui, et qu'en vérité, l'homme n'obtient que [le fruit]: de ses efforts".(53/36).

                          A SUIVRE

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                          • #14
                            Quel chrétien dit : “ Il y a trois Dieu, Dieu n’est pas unique ” ?
                            Bien au contraire, le Credo universel commence par l’affirmation “ Je crois en un seul Dieu".
                            Si les chrétiens croient en un Dieu unique, ils considérent que ce Dieu se manifeste en trois aspects : Dieu le Père, Dieu le fils, et Dieu le Saint-Esprit (communément appelé la Trinité). Ces trois personnes ne sont pas indépendantes mais «consubstantielles».

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                            • #15
                              L'enseignement biblique selon lequel Dieu est un s'appelle le monothéisme, et le monothéisme dans sa forme la plus pure.L'Ancien Testament est strictement monothéiste.Pour les juifs, dont l'enseignement issu de la Thora était essentiel, il ne pouvait y avoir d'égalité avec Dieu. C'est pour cela qu'il est dit dans le Coran au sujet de cette fausse interprétation :"Rappelle-leur) le moment où Dieu dira: ‹O Jésus, fils de Marie, est-ce toi qui as dit aux gens: ‹Prenez-moi, ainsi que ma mère, pour deux divinités en dehors de Dieu?› Il dira: ‹Gloire et pureté à Toi! Il ne m'appartient pas de déclarer ce que je n'ai pas le droit de dire! Si je l'avais dit, Tu l'aurais su, certes. Tu sais ce qu'il y a en moi, et je ne sais pas ce qu'il y a en Toi. Tu es, en vérité, le grand connaisseur de tout ce qui est inconnu.

                              Je ne leur ai dit que ce Tu m'avais commandé, (à savoir): ‹Adorez Dieu, mon Seigneur et votre Seigneur›. Et je fus témoin contre eux aussi longtemps que je fus parmi eux. Puis quand Tu m'as rappelé, c'est Toi qui fus leur observateur attentif. Et Tu es témoin de toute chose".(5/116).


                              Dans le livre des dogmes de l’Eglise , la question de la trinité est traitée sous le titre "Dieu, l’Un et le Trois en Un" Dans Son originalité absolue, Dieu se fait connaître au monde en tant que mystère accessible sous le nom de Père ;

                              en tant que principe agissant dans l’histoire, il se nomme Fils ;

                              en tant que principe qui nous est offert et que nous acceptons, il se nomme Saint Esprit."

                              Le passage suivant extrait du livre des dogmes, montre l’épaisseur du mystère de la trinité divine.

                              "Le mystère de la trinité divine est le mystère des différences existant en Dieu. Ensemble, elles forment l'Unité dans sa totalité, sans qu'il y ait de différence du point de vue de leur nature divine. Trois personnes constituent cette nature divine : il s'agit du Père, du Fils et du Saint-Esprit. La nature divine toute entière avec ses qualités est leur propriété indivisible. L’unique raison de leur différence réside dans les relations qu'ils entre-tiennent mutuellement et dans lesquelles ils possèdent cette nature en raison de leur origine : le Père du Fils et du Saint-Esprit en tant qu’origine sans origine ; le Fils parce qu'Il a été engendré éternellement par le Père, origine du Saint Esprit ; le Saint-Esprit parce qu'il provient du Père et du Fils qui forment son origine commune."

                              Donc L’Eglise catholique parle de trois personnes divines : le "Dieu Père", le "Dieu Fils" et le "Saint-Esprit".

                              En ce qui concerne l’engendrement de Jésus, il est dit que Marie fut "couverte par l’ombre" du Saint-Esprit. Est-ce que "couverte par son ombre" voudrait dire "illuminée", puisque l’ombre est reliée à ce monde alors que l’Esprit, comme on le sait, est lumière ? Marie a donc conçu de la personne du Saint-Esprit. Ainsi la personne l’aurait-elle fécondée. La question reste donc posée : qui a créé l’âme de Dieu si Marie est appelée, comme on vient de le mentionner : "celle qui engendre Dieu" et "mère de Dieu" ?

                              Il est admis, en principe, que Dieu est immuable. Se pourrait-il qu'Il puisse tout de même se transformer, être créé en tant qu’âme peut-être par la "personne Saint-Esprit" avec "celle qui engendre Dieu". Cette explication appartient elle aussi aux mystères de Dieu ou tout simplement aux secrets de l’Eglise?.

                              En fait Toutes ces explications sur la trinité sont tellement compliquées que quelqu'un qui essaie d'y comprendre quelque chose doit, du même coup, y perdre l’envie d’entrer dans la trinité divine. La réalité est jamais aucun prophète n’a enseigné des choses tellement illogiques.Historiquement, le concept de la "trinité" a été institué au cours de la deuxième moitié du 4ème siècle mais cela ne veut pas dire pour autant qu’il soit vrai. Bien au contraire, en tant que vérité religieuse, ce concept est absurde et incompréhensible. De plus il est dépourvu de tout fondement religieux.

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