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La compagnie a informé son personnel qu'il pouvait interdire le port du voile intégral dans les salles d'embarquement mais pas dans les avions.
Pour Air France, c'est un véritable casse-tête. Faut-il ou non interdire l'accès à bord des femmes voilées intégralement ? Faute de précision de la loi, le service juridique de la compagnie a tranché : selon un document que s'est procuré Le Figaro, une femme aura l'interdiction de porter un tel voile dans les salles d'embarquement, mais pourra le remettre dès son arrivée dans l'avion.
En septembre dernier, une passagère en burqa sur un vol AF7662 Paris - Marseille, avait amené Air France à se poser la question et à indiquer à son personnel navigant la conduite à tenir dans ce genre de cas amené à se reproduire puisque 2 000 femmes environ portent la burqa en France.
Ce "mémo" indique que "les équipages confrontés à une personne qui dissimule son visage ne peuvent, à notre sens, contraindre la personne à découvrir son visage, explique le document rédigé en avril 2011 soit tout juste une semaine après l'entrée en vigueur de la loi sur le port du voile intégral. Les textes relatifs aux lieux publics ne l'exigent pas et ne le permettent pas". Libre ensuite à l'équipage de déclarer ou non "l'infraction" aux autorités.
Le document justifie cette position en rappelant que la loi concerne les services publics où "l'agent est fondé à refuser l'accès au service à toute personne dont le visage est dissimulé", mais qu'Air France ne peut être considérée comme "chargée d'un service public", à plus forte raison depuis sa privatisation en 2004.
Le document rappelle aussi qu'il "ne semble pas que les exigences de sécurité à bord de l'avion imposent aux passagers de découvrir leur visage. D'ailleurs, il est courant, sur des vols long-courriers, de voir des passagers revêtir un masque occultant délivré par la compagnie destiné à leur permettre de se reposer".
figaro.fr
Pour Air France, c'est un véritable casse-tête. Faut-il ou non interdire l'accès à bord des femmes voilées intégralement ? Faute de précision de la loi, le service juridique de la compagnie a tranché : selon un document que s'est procuré Le Figaro, une femme aura l'interdiction de porter un tel voile dans les salles d'embarquement, mais pourra le remettre dès son arrivée dans l'avion.
En septembre dernier, une passagère en burqa sur un vol AF7662 Paris - Marseille, avait amené Air France à se poser la question et à indiquer à son personnel navigant la conduite à tenir dans ce genre de cas amené à se reproduire puisque 2 000 femmes environ portent la burqa en France.
Ce "mémo" indique que "les équipages confrontés à une personne qui dissimule son visage ne peuvent, à notre sens, contraindre la personne à découvrir son visage, explique le document rédigé en avril 2011 soit tout juste une semaine après l'entrée en vigueur de la loi sur le port du voile intégral. Les textes relatifs aux lieux publics ne l'exigent pas et ne le permettent pas". Libre ensuite à l'équipage de déclarer ou non "l'infraction" aux autorités.
Le document justifie cette position en rappelant que la loi concerne les services publics où "l'agent est fondé à refuser l'accès au service à toute personne dont le visage est dissimulé", mais qu'Air France ne peut être considérée comme "chargée d'un service public", à plus forte raison depuis sa privatisation en 2004.
Le document rappelle aussi qu'il "ne semble pas que les exigences de sécurité à bord de l'avion imposent aux passagers de découvrir leur visage. D'ailleurs, il est courant, sur des vols long-courriers, de voir des passagers revêtir un masque occultant délivré par la compagnie destiné à leur permettre de se reposer".
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