Bonsoir, pas du tout d'accord pou les $30 milliards d'importation, ce qui me semble exagéré, aprés tout ce n'est qu'une mauvaise prévision, de plus 130 milliards divisé par une année d'importation de $30 mds, ça fait bien plus de 48 mois, pas 27 mois.
-----------------------------------------------------------------------
Les importations passeront de 24 milliards de dollars en 2006 à près de 30 milliards de dollars dans quatre ans.
L’Algérie verra ses réserves de change augmenter sensiblement d’ici à 2010. Elles passeront de 110 milliards de dollars en 2008 à 121 milliards de dollars en 2009 et à 130 milliards de dollars en 2010. Cela correspond respectivement à 29 mois d’importations, 28 mois d’importations et 27 mois d’importations. Cette prévision se fonde sur un prix du baril algérien à 58 dollars en 2008, à 57 dollars en 2009 et à 56 dollars en 2010. Les exportations passeront de 57 milliards de dollars en 2007-2008, 58 milliards en 2009 à 59 milliards de dollars en 2010.
Les recettes hydrocarbures, elles, évolueront ainsi : de 56,48 milliards de dollars en 2007, 56,23 milliards de dollars en 2008, 57,16 en 2009, 59,03 milliards de dollars en 2010. C’est ce qui ressort des dernières prévisions du FMI sur l’évolution de la balance des paiements de l’Algérie jusqu’en 2010. Elle enregistrera de successifs excédents : 19 milliards de dollars en 2007, 14 milliards de dollars en 2008, 11 milliards de dollars en 2009 et 8,98 milliards de dollars en 2010. Il s’ensuit que le revenu par habitant augmente.
Ces surplus seront de nouveau dus à la poursuite de la flambée des prix du pétrole. Mais aussi en partie à l’augmentation en volume des exportations d’hydrocarbures. Le FMI ne table pas sur une hausse significative des exportations hors hydrocarbures. Ainsi, l’Algérie continuera, suivant ces prévisions, à être très dépendante des fluctuations des prix du pétrole.
L’évolution des importations, elle, inquiète. Elles passeront de 25 milliards de dollars en 2006, à 26,3 milliards de dollars en 2007, à 27 milliards de dollars en 2008, à 28,3 milliards de dollars en 2009 et à 29,4 milliards de dollars en 2010. En cas de retournement du marché pétrolier, et face à des besoins incompressibles, l’Algérie fera face à la longue à de sérieuses difficultés financières. D’où la nécessité vitale de diversifier l’économie nationale. Le déficit de la balance des services s’accentuera jusqu’à atteindre près de 6 milliards de dollars en fin de période.
La croissance économique tournera, elle, autour des 5% au cours des prochaines années en termes réels : 4,7% en 2006, 5,1% en 2007, 4,9% en 2008, 4,8% en 2009-2010. Suivant ces prévisions, la croissance restera assez élevée, mais semble insuffisante pour réduire le chômage très important chez les jeunes.
Le budget continuera à enregistrer des excédents : 1 271 milliards de dinars en 2007, 1 381 milliards de dinars en 2008, 1 599 milliards de dinars en 2009 et 1 637 milliards de dinars en 2010. Ces surplus permettront de financer la croissance des investissements publics liés à la mise en œuvre du plan de relance et de faire face au remboursement de la dette publique.
Ces prévisions présupposent que l’Algérie continue à accumuler beaucoup d’argent. Ce qui laisse pendantes les questions liées à l’utilisation à bon escient des réserves de change et à la diversification de l’économie nationale.
Meziane Rabhi
29 Mai 2006 Liberté
-----------------------------------------------------------------------
Les importations passeront de 24 milliards de dollars en 2006 à près de 30 milliards de dollars dans quatre ans.
L’Algérie verra ses réserves de change augmenter sensiblement d’ici à 2010. Elles passeront de 110 milliards de dollars en 2008 à 121 milliards de dollars en 2009 et à 130 milliards de dollars en 2010. Cela correspond respectivement à 29 mois d’importations, 28 mois d’importations et 27 mois d’importations. Cette prévision se fonde sur un prix du baril algérien à 58 dollars en 2008, à 57 dollars en 2009 et à 56 dollars en 2010. Les exportations passeront de 57 milliards de dollars en 2007-2008, 58 milliards en 2009 à 59 milliards de dollars en 2010.
Les recettes hydrocarbures, elles, évolueront ainsi : de 56,48 milliards de dollars en 2007, 56,23 milliards de dollars en 2008, 57,16 en 2009, 59,03 milliards de dollars en 2010. C’est ce qui ressort des dernières prévisions du FMI sur l’évolution de la balance des paiements de l’Algérie jusqu’en 2010. Elle enregistrera de successifs excédents : 19 milliards de dollars en 2007, 14 milliards de dollars en 2008, 11 milliards de dollars en 2009 et 8,98 milliards de dollars en 2010. Il s’ensuit que le revenu par habitant augmente.
Ces surplus seront de nouveau dus à la poursuite de la flambée des prix du pétrole. Mais aussi en partie à l’augmentation en volume des exportations d’hydrocarbures. Le FMI ne table pas sur une hausse significative des exportations hors hydrocarbures. Ainsi, l’Algérie continuera, suivant ces prévisions, à être très dépendante des fluctuations des prix du pétrole.
L’évolution des importations, elle, inquiète. Elles passeront de 25 milliards de dollars en 2006, à 26,3 milliards de dollars en 2007, à 27 milliards de dollars en 2008, à 28,3 milliards de dollars en 2009 et à 29,4 milliards de dollars en 2010. En cas de retournement du marché pétrolier, et face à des besoins incompressibles, l’Algérie fera face à la longue à de sérieuses difficultés financières. D’où la nécessité vitale de diversifier l’économie nationale. Le déficit de la balance des services s’accentuera jusqu’à atteindre près de 6 milliards de dollars en fin de période.
La croissance économique tournera, elle, autour des 5% au cours des prochaines années en termes réels : 4,7% en 2006, 5,1% en 2007, 4,9% en 2008, 4,8% en 2009-2010. Suivant ces prévisions, la croissance restera assez élevée, mais semble insuffisante pour réduire le chômage très important chez les jeunes.
Le budget continuera à enregistrer des excédents : 1 271 milliards de dinars en 2007, 1 381 milliards de dinars en 2008, 1 599 milliards de dinars en 2009 et 1 637 milliards de dinars en 2010. Ces surplus permettront de financer la croissance des investissements publics liés à la mise en œuvre du plan de relance et de faire face au remboursement de la dette publique.
Ces prévisions présupposent que l’Algérie continue à accumuler beaucoup d’argent. Ce qui laisse pendantes les questions liées à l’utilisation à bon escient des réserves de change et à la diversification de l’économie nationale.
Meziane Rabhi
29 Mai 2006 Liberté
Commentaire